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mercredi 12 mars 2025

MON VENTRE AURAIT AIMER VOUS PARLER IRLANDAIS MAIS S'ABSTIENT.

 Et oui voilà. Habituellement mon ventre aime vous parler d'un restaurant, d'un plat typique ou tout autre sujet qui le concerne. (Le lien où mon ventre vous parle clic !)

Il était décidé à vous parler de plats typiques d'Irlande et puis deux évènements l'ont fait réfléchir.

En se penchant à la fenêtre de l'hôtel, le soir, nous avons aperçu un groupe de personnes. Jeunes, vieux, sous la pluie, se regroupaient dans la petite rue et attendaient. Un camion tout blanc sans aucune inscription arriva et les gens firent la queue pour recevoir un sac plastique contenant des aliments, le groupe se dispersa très rapidement et le camion repartit aussi rapidement. L'aide au plus démunis se fait discrète mais efficace. 

Ensuite nous sommes sortis nous aussi nous restaurer. Et bien oui, c'est vrai, ce spectacle de misère sociale ne nous a pas coupé l'appétit, c'est indécent, oui. Mais honnête. Inconvenant à l'avouer peut-être mais moins, je pense, que de s'en offusquer hypocritement et de remettre une énième couche de "Ah la société est injuste !" Désolé, mon estomac culpabilise peu, il a eut le temps d'y réfléchir au gré des voyages dans des pays autrement pauvres qui ont eu raison de ses révoltes intérieurs. 

Cela ne veut pas dire que je ne fais pas ma part, si infime soit-elle. Comme le colibri de Pierre Rabhi. Vous connaissez. Sinon, voici l'extrait concerné de ce précieux livre- peut-être l'ai-je déjà raconté mais tant pis:
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit: «Colibri ! Tu n'es pas fou? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ?» «Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »  à méditer.

Ensuite, disais-je, nous sommes sortis nous aussi nous restaurer, dans un des restaurants de notre prédilection, pour un souper irlandais: Chez Flanagan.

Le Flanagan's n'offre rien d'extraordinaire mais quand même un excellent fish & chips et de savoureuses moules vapeur. Bon rapport qualité/prix.

Le lendemain nous sommes allés - entre autre - nous promener dans le parc St Stephen's green. Très beau parc et certainement très très beau en Mai- Juin. Et en toute saison très vert ! Tout ça pour dire qu'à la sortie (ou l'entrée, tout dépend d'où on arrive)  Il y a un ensemble de sculptures qui interpelle d'autant plus qu'il est posé devant une immense paroi sculptée façon structure alignée de monolithes en granit assez impressionnante par elle-même.


 Trois personnages humains, le plus près debout, appuyé sur un bâton, la tête baissée, tendant une louche vers la bouche du deuxième personnage assis; un troisième personnage de grande taille faisant face au nord, la tête en arrière et les bras tendus, avec un chien couché aux pieds:

Ces quatre moulages figuratifs en bronze dont les formes traduisent des postures de misère et de souffrance, rappellent la Grande Famine qui a duré de 1845 à 1852.

La sculpture que je qualifierais d'art brut, surprend par ses proportions assez massives et c'est pourquoi on se promet de s'intéresser à 1/ cette maudite période et 2/ l'artiste.

Donc 1/ Pendant la Grande Famine, environ 1 million de personnes sont mortes et plus d'un million d'autres ont fui le pays, provoquant une chute de la population du pays de 20 à 25 % (dans certaines villes, la population a chuté jusqu'à 67 %) entre 1841 et 1871. Entre 1845 et 1855, au moins 2,1 millions de personnes ont quitté l'Irlande, principalement sur des paquebots, mais aussi sur des bateaux à vapeur et des barques, l'un des plus grands exodes d'une seule île de l'histoire.

Et 2/ l'artiste Edward Delaney (1930 – 2009) était un sculpteur irlandais connu pour ses œuvres d'art plutôt abstraites, brutes et rugueuses, créées selon la technique du moulage de bronze à la cire perdue
Deux autres sculptures sont visibles à Dublin, l'une juste derrière cette commémoration de la Grande Famine: Wolfe Tone, et Thomas Davis à College Green, en face du Trinity College de Dublin.

Au bout du socle, il y avait un cinquième personnage, immobile, mais à la différence des autres, bien vivant. L'homme émacié, assis, dans la même attitude d'affliction. 

Comme une extension à l'art commémoratif représenté par Delanney 
Un trait d'union entre commémoration 
et remémoration de l'existence de l'indigence si discrète puisse-t-elle être.




A + !

mercredi 5 février 2025

MON VENTRE VOUS PARLE STOUT. DUBLIN.

 Ah Dublin ! On en rêvait depuis longtemps ! (à relire ce début, il me semble redondant dans mes articles de  voyage, il faudra quand même que le vérifie) La ville de ma bière préférée ! Dans le pays qui ne nous a jamais déçu ! Nous n'avons pas commencé par elle (la bière), mais mon ventre a insisté pour vous y faire goûter d'abord.

La Guinness® est une stout, c'est à dire issue d'un moût caractérisé par sa teneur en grains hautement torréfiés pour ne pas dire carrément bien grillés. Ce coup de chaud lui donne sa couleur particulière noire et ce goût ! ce goût !

Ô combien de mes amis font la grimace quand je leur dis: qui veut une Guinness® ? préférant l'aigreur d'une blanche que personnellement je digère mal.

Et pourtant quelle sensation de fraiche plénitude en bouche tout en gardant son goût prononcé que j'attribuais jadis, aux premières gorgées, à un ajout de tourbe (?? insensé !!), et, comme Philippe Delerm, je m'en souviens encore.

A Dublin, fiers de leur produit et malins comme pas deux, les gens de la firme ont ouvert les portes à un "musée" de la bière au sein de l'ancienne fabrique, mêlant l'histoire de Guinness® au fil des siècles et explications de la fabrication.

Le nom de ce musée est "Guinness Store House"


Billets pris sur le net ICI tarif qui commence à 17 € pour les vieux, c'est bien ciblé, en milieu de semaine et assez tôt. 

La visite commence par le rez-de-chaussée.


On nous présente les ingrédients:

  •  l'eau, importance de la pureté, elle provient directement d'une source des montagnes de Wicklow: elle nous est présentée par une belle et bruyante cascade bleue.
  • Le houblon
  • L'orge maltée qui sera torréfiée
  • La levure, celle d’Arthur Guinness ! On nous dit que la levure utilisée dans la Guinness® descend de la souche utilisée par Arthur lui-même. On sait en effet que depuis le début du 19ème siècle, une partie de la levure de chaque brassage a été transférée sur le suivant. Cela permet d’assurer une constance. La levure pour la Guinness® n’est cultivée qu’ici, à St. James’s Gate, et elle est si précieuse qu’une réserve est toujours conservée sous clé dans un coffre-fort:. Si quelque chose arrivait à la réserve principale, cette réserve pourrait reconstituer rapidement les stocks !
Il faut ajouter à ces ingrédients l'azote qui va donner une mousse riche et onctueuse ! Suivant l'itinéraire, nous découvrons les "secrets" de la fabrication de la bière. des installations énormes nous informe par exemple,
que tous les jours à 10h00 des personnes viennent contrôler la qualité de la production en goûtant la bière. (là on ne voit pas bien mais l'horloge marque 10h00)

Des brancardiers sont présents au cas où certains en boivent trop et ne tiennent plus debout pour les les mettre dans la cellule de dégrisement qu'est le gros fût à coté. Mais non ! mais non ! je plaisante ! pas de brancardiers ! et dans le gros fût à coté de l'horloge il y a un film explicatif.

Bref nous passons ensuite à l'étage supérieur: les modes de stockage, la tonnellerie, le transport.




Et puis il y a enfin la dégustation au dernier étage dont une partie est en fait une grande véranda ronde.



J'apportais en premier un Coca à ma moitié qui, en voyant ce verre rempli d'un liquide noir et pétillant, crut que c'était la bière et, voulant y goûter, trempa ses lèvres. Ah mais on dirait du Coca ! Ben oui, c'était du coca.

Je prenais pour moi une belle Guinness® ! 


La magie de cette mousse si fine est l'utisation de l'azote. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué dans les canettes de Guinness® ? La petite bille noire dedans ?  Appelée gadget flottant (floating widget), elle contient de l'azote sous pression pour recréer l'effet de mousse onctueuse de la bière servie en pression.
Lorsqu'on ouvre la canette, la pression diminue et la bille libère l'azote, générant ainsi de petites bulles.
Ce mécanisme imite le tirage d'une Guinness® en pub, offrant une expérience similaire à celle de la bière pression que j'ai filmé ci-dessus.


A + !

mercredi 24 avril 2024

MON VENTRE VOUS PARLE PIEMONTAIS

Turin est une belle ville, et une promenade jusqu'à l'église romaine Santa Maria al Monte dei Cappuccini ne fait que vous le confirmer.


 Après cette belle grimpette, l'estomac réclame. Le Piémont c'est l'Italie et là-bas, on y mange bien.


 Après différentes pizzas goûtées avec satisfaction toujours, on s'est dit qu'il fallait prendre autre chose. On nous a conseillé un resto pas très cher mais très bon: Chez Meucci.

Chez Meucci, la carte des menus n'est pas extraordinaire: c'est le bon, le vrai restaurant italien comme on veut qu'il soit; un bon choix de pizzas, des plats de pasta, salati e tutto il resto. Et bien sûr les incontournables burgers pour attirer la jeunesse.




Après avoir déchiffrer la carte, nous avons opté pour les linguine en croute Meucci aux crevettes, langoustines et cèpes. Et nous nous sommes régalés ! 







Chez Meucci. Ristorante Pizzeria Meucci, Corso Francia 361, 10142 Turin. +39 375 518 8955

A + ! 






mercredi 13 novembre 2019

Mon ventre vous parle, la Chocolateria San Gines.


 Et c'est bien mon ventre qui m'a conduit jusqu'à la Chocolaterie San Gines, on lui a tellement vanté le lieu !

Parce que sinon, moi, devant la queue pour entrer, j'aurais fait demi-tour: l'adresse est hyper connue, et la foule abonde.


Mais bon;  Après un  quart d’heure d'attente, arrive notre tour... de commander.

 

 Puis une petite attente encore car pas de place de libre, sinon debout. La police m'interpelle, excessivement agressive, pas de photo ! retirer les photos ! humm ça sent le délit de gourmandise ça ! bon je floute.
(ne pas choisir la salle du sous sol: on y transpire trop - et pire avec un chocolat chaud)


Enfin un serveur nous emmène dans la petite salle.
La Chocolaterie est considérée comme la plus ancienne de Madrid (1894), ouverte en 1890 comme auberge.
Comme le dit le site Es Madrid;  Ouverte jusqu'à des heures avancées de la nuit, elle attirait les bons vivants, noctambules, intellectuels et noceurs, ainsi que de nombreux artistes, acteurs de cinéma, comédiens, poètes et écrivains qui s’y rencontraient. 

Aujourd’hui, ouverte 24/24, elle ne désemplit pas.

Le décor est très joli et reste sobre, il devait y avoir une ambiance peut-être plus cosy, avant l'arrivée massive des touristes, mais là, maintenant, l’endroit est bruyant, trop.



De nombreuses photos en noir et blanc attestent de la venue de personnalités.


Quoiqu'il en soit le chocolat est délicieux et les churros pas moins.

Mais fallait-il perdre tant de temps pour ça ? il y a beaucoup de bons chocolats & churros à Madrid !
Ah ! mon ventre me perdra.

A + !

lundi 12 décembre 2016

Mon ventre vous parle, lusophone, de Bacalhau.

Oui mon ventre parle portugais de temps en temps ! il fut bien content de deux endroits à Sines : un chic et un cheap.

                                                                                                                                             Le resto un peu chic est celui qui s'est installé dans un des entrepôts de la gare désaffectée. Son nom est "Cais da Estaçao", que l'on peut traduire comme le quai de la station ou bien la station du quai, je ne sais pas trop...    
                                                                                  Superbement restauré, l'entrepôt est un grand espace décoré avec beaucoup de goût.




Tout le charme est dans les détails des statues, petits meubles, etc. l'ensemble donne une ambiance chaleureuse.
Une large vitrine expose coquillages et poissons















Et pas trés loin un superbe aquarium nous vante ses langoutes !


Mais mon choix s'est porté sur le Bacalhau, appelé ici "Açorda de Bacalhau" élégamment servi sur un lit de pain de campagne imbibé d'une sauce aillée. Trés bon ! mais peu de morue...



En dessert, mon ventre n'a pas résisté au Farofias, spécialité genre "île flottante" mais avec du citron et de la cannelle !

Succulent !














§§§§§§§§§§§§

Le resto tout simple est situé dans le centre historique s'appelle l'Adega de Sines. 





















Trés simple, dés que vous rentrez, le patron au bar (ou devant son grill car il s'occupe de griller des morceaux de poulets aussi)




Le patron disais-je appelle : une cuisiniére arrive, vous prend par la main et vous emméne en cuisine !

On souléve les couvercles des marmites qui laissent entrevoir, ici une soupe, là des légumes , là encore du Bacalhau, ou bien aujourd'hui il y a des coquillages. J'ai choisi le Bacalhau pour voir.










Il est servi vite fait bien chaud avec des frites, du pain et une carafe de vin. Ici pas d'entourloupe avec les ramequins de beurre, olives, etc. que l'on vous facture à la fin.

Pas de finesse dans ce plat mais c'est le traditionnel, avec olives, oeuf dur émietté et peu de sauce: c'est du bon du solide qui vous tient au corps ;)









Deux façon d'accomoder le Bacalhau donc, avec la première une recherche du goût, citron, ail, beurre, une tentative de raffinement de la morue mais peu de morceaux de poissons par rapport à la quantité de pain trempé de sauce qui rempli le bol! c'est le pain qui vous cale l'estomac mais c'est le farofias qui vous fera revenir!

La seconde plus rustique mais plus authentique ne vous laissera pas le palais en extase mais le ventre y a son compte ! Et la simplicité du lieu et des gens est trés appréciable.

A+ !

jeudi 8 septembre 2016

Mon ventre vous parle de Syracuse, il blu del tonno,

mia pancia si parla di Siracusa, si. Il tonno del Blu

J'ai une petite expérience de la restauration italienne, mais une expérience tout de même. Et si, comme en France, on trouve de tout: du bon, et du moins bon, il se trouve que quelquefois, on s'assoit au hasard et là on se régale.

On se régale d'abord par la conversation sympathique du personnel (la famille, je pense) en toute simplicité (mais là mon ventre n'est pas concerné car comme dit le dicton "ventre affamé, n'a pas d'oreille" et je rajouterais "même plein, il s'en fout..."
Mais je m'égare.


C'est donc dans Syracuse  et plus précisément au bout de l'île d'Ortigia que cela m'est arrivé. 
Un établissement tout simple, loin de tous les autres aux allures trop "touristiques" à deux pas de la mer, assez en retrait pour éviter le bruit des scooters et voitures, et enfin à l'ombre : Il Blu.

Les deux seuls déjeuners possible pendant mon travail ont été pour ce petit restaurant.

Une entrée avec ricotta en veux-tu, en voilà bien fraiche.                                                                                                                                                                                                                                                                                                      que j'ai repris la deuxième fois.
Un filet de thon sur lit de figues confites, 
sauce pistache, la première fois.
Et sur le conseil du Chef, la 2ème fois




Thon blanc grillé sur lit de pèches confites, sauce chocolat.

Les deux fois pour un prix trés modique ! dans les 25 €, boisson comprise: comment voulez-vous ne pas recommander une telle adresse ? 

Si vous étes par là : ALLEZ-Y !





A + !

jeudi 14 juillet 2016

Mon ventre vous parle Farsi

Mon ventre vous parle Farsi, oui vous parle Persan. 

Mais buvons un peu avant l'heure du repas. Ici la boisson traditionnelle est le Dough. 
 Mélange de yaourt et de lait, souvent additionné de menthe. Trés rafraichissant, personnellement, j'adore.

Pas d'alcool autorisé mais quand même quelques "palliatifs" comme la bière sans alcool (assez buvable) ou bien la bière-citron sans alcool. (pas terrible).
Mais ce n'est pas dans les restos que mon ventre a trouvé le meilleur  (je n'ai pas vraiment cherché non plus les bons établissements) Dans les dîners ou mon ventre s'est aventuré, les plats étaient bons mais sans plus. Originalité, dans le premier, on manquait de lumière et il fallait consulter les menus à la lueur du smartphone.. excusez la mauvaise qualité donc des photos ;)


Ce qui semble une spécialité, ici, c'est le riz grillé et croustillant sur le dessus avec safran.
ça c'est donc le Kebab avec le riz comme ci-dessus. Genre Burger façon Persane.

Dans un autre, même clarté, mais le caviar Iranien, trés fin et gouteux !

Par contre, Ramin, le dernier jour, m'a invité dans sa famille (décidément, en Iran, j'ai reçu une belle leçon d'hospitalité)

Et c'est là que l'on voit que les Perses ne sont pas des Arabes. Nous sommes pendant le Ramadan, mais pas d'obligation, pour l'étranger que je suis, ou les non-musulmans de ne pas boire d'alcool. 

Les dames ont retiré leurs voiles, les hommes préparent le dîner, servent, font la vaisselle...un belle éducation qui ne réduit pas le rôle de la femme.

Et je ne vous parle pas de culture car là encore le niveau est top.  Bref nous sommes en Iran.

Hommes et femmes préparent la table
Mumm supervise !

Les plats préparés par Mumm sont succulents que ce soit le riz au safran (je ne vous apprendrez pas que l'Iran est le 2ème producteur de safran alors il y en a partout...) les brochettes de poulet au safran, les Kebabs d'agneau et de mouton, les beignets de crevettes au safran: tout est su-per-bon !

Sur le coté gauche, vous pouvez voir encore du riz grillé au safran: Ramin m'en propose mais je refuse: il me répond tu as raison car ça croustille tellement que ça fait beaucoup de bruit, du coup en société, c'est dérangeant et personne n'ose en prendre. Mais moi j'aime tellement ça ! tant pis !

Kebab d'agneau: un régal, c'est mon préféré.






Khoda Hafez !