Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Chateau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Chateau. Afficher tous les articles

mercredi 4 septembre 2024

CHEZ LE DUC D'AUMALE A CHANTILLY COMME AU XIXe: LES PEINTURES.

Oui ! exactement comme dans les années 1880 : nous sommes chez le duc et dans la Galerie de Peintures, rien n'a changé, les tableaux n'ont pas bougé d'un poil depuis 1880 et aucun ne manque ! condition testamentaire.


A l'entrée, on peut lire:

La collection réunie à Chantilly par Henry d'Orléans, duc d'Aumale en fait le premier musée français de peinture ancienne après Le Louvre, trois Raphaël, cinq Nicolas Poussin, cinq Ingres, trois Delacroix… La galerie de peinture fut conçue vers 1875 par l'architecte Honoré Daumet comme un musée du XIXé siècle : éclairage naturel, zénithal, murs sombres, angles abattus, murs aveugles pour une plus grande surface d'accrochage. Par son testament de 1884, le duc d'Aumale a interdit de modifier sa présentation et de prêter ses collections hors de Chantilly. C'est pourquoi Chantilly est le seul musée de France à conserver cette muséographie du XIXè siècle, cadre contre cadre, sans trop de logique chronologique ni artistique.

Le duc d'Aumale place les artistes français qui ont travaillé à Rome sur le mur italien : le maître du classicisme, Nicolas Poussin (1594-1665) peint des scènes mythologiques ou bibliques. A la fin de sa vie, davantage tourné vers la nature, il crée un genre nouveau, le paysage historique, peuplé de sujets mythologiques. Son élève et jeune beau-frère Gaspard Dughet (1615-1675) reprend ce genre.








Sur la gauche en entrant on a du Ziem et du Marilhat, je l'aime bien Ziem, surtout pour ses marines, là
ce sont des paysages. Bon passons.






En extase aussi devant cette Gabrielle d'Estrées!


Et puis Trophime Bigot, le repas d'Emmaüs:

Gauche ? droite ? on ne sait où tourner la tête ! Que des chefs d'œuvres ! Voici Nicolas Poussin et son Massacre Des Innocents.





Marie-Antoinette par Drouais:





Et Raphaël : les Trois Grâces et Notre Dame de Lorette.


La Rotonde.




"Le duc d'Aumale acquit La Madone de Lorette comme une copie d'un original perdu de Raphaël. Lors de sa restauration en 1976, on découvrit que le nombre 133, inscrit sur l'angle du tableau, correspondait au numéro porté par l'original de Raphaël dans la collection Borghèse à Rome. C'est dons le 3e Raphaël de Chantilly."

La rotonde au fond de la galerie présente une mosaïque de Pompéi. Le thème était déjà la chasse !


Mais voici Le Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo. Sublime.



Voilà pour la grande galerie; Il faudrait y passer du temps et y revenir pour vraiment tout apprécier; Mais n'est-ce pas le cas de tous les musées...

Passons au Cabinet des Clouet.

Jean et François Clouet sont les inventeurs de portraits de petites dimensions... Ces portraits sont généralement peints sur bois.


Chantilly constitue la plus belle collection de portraits français de la Renaissance qui soit au monde, qu'il s'agisse des petits panneaux du cabinet des Clouet ou de l'extraordinaire collections de dessins aux trois crayons provenant de la reine Catherine de Médicis conservés en réserve. Celle-ci regroupe les portraits points du XVIe siècle de la collection du duc (mur du fond et de droite) et ceux donnés au musée Condé en 1939 par la vicomtesse de Poncins-Biencourt (mur de gauche), provenant du château d'Azay le Rideau...





Ensuite vient la salle de la Smala, où le duc y concentre tous ses souvenirs de sa victoire sur Abd El-Kader mais nous avons vu ce qui m'a le plus plu et c'est déjà bien assez: à vous de vous faire inviter par Henry d'Orléans !

A + !

mercredi 21 août 2024

CHEZ HENRY D'ORLEANS, DUC D'AUMALE A CHANTILLY.

Etant parisiens pour une quinzaine, nous avons emmené les petits-enfants visiter un château :

Les enfants, nous sommes invités par le Duc au château !

 "super !" dit le dernier, "encore un château !" dit l'aîné qui aurait préféré rester dans le canap' et risquer sa vie dans Fortnite ou cueillir des fruits dans son île dans Animal Crossing sur switch.

Nous sommes donc allés visiter le duc d'Aumale en son château de Chantilly, dont les vies, pour l'homme comme pour le bâtiment, furent bien mouvementées. J'avais tant bien que mal élaboré une biographie commune, mais lorsque je l'ai relue, je l'ai trouvée tellement rébarbative que j'ai appuyé sur ctrl A et suppr. Le récit ci-après en est donc, pardon, un mauvais raccourci on ne peut plus concentré mais qui aura le mérite (je l'espère) d'être lu. 

Donc Henri d'Orléans, duc d'Aumale et le château de Chantilly. Commençons par ce dernier.

Le début : un promontoire rocheux se dressait là près de la rivière Nonette entouré de sols marécageux. C'était un endroit fort prisé et déjà les hommes préhistoriques se le disputaient brutalement en s'insultant copieusement: 
-Abruti de Néandertalien  !!
-Australopithèque !! 
-Raciste ! !
-?? j'ai pas la ref !

Puis beaucoup plus tard, ayant ras le bol de ces convoitises barbares, on y construisît une forteresse:
 XIe siècle, période des Le Bouteiller de Senlis.
 Ils sont les premiers seigneurs, la charge de bouteiller était d'approvisionner le roi en vin, ils resteront jusqu'au XIVe mais guerre de cent ans oblige, oh pétard ! le bâtiment est saccagé.
Emprunté sur le site du château LIEN

- Sus aux Bouteiller !
- Jacouille la fripouille !
- ??? j'ai pas la ref !

Fin XIVe, période des D'Orgemont. fait reconstruire le château.

Fin XVe, période des Montmorency. 
Ils font moderniser ce château, moyenâgeux il faut le dire; le connétable Anne de Montmorency, fait construire, au pied de la vieille forteresse, le "Petit Château" (et il n'a pas eu tort). 
Bien plus tard, en 1632 le roi Louis XIII fait
Emprunté sur Wiki LIEN

exécuter Henri II de Montmorency qui n'a pas été sage et confisque le château mais en 1643 le domaine revient aux Montmorency par restitution à Charlotte de Montmorency, femme d'Henri II de Bourbon-Condé.

XVIIe. Période des Condé.
Ceux-ci vont, au fil des générations, modifier et embellir les constructions, les intérieurs notamment par Mansart, Oudry, Desportes, Huet et Nattier et les jardins par Le Notre. Mais par là passe la révolution française, Condé doit fuir la France et le domaine est vendu morceaux par morceaux : le château sera démonté (et oui carrément) pour revendre les matériaux de construction seul le petit château reste intact. Le dernier des Condé meurt en 1830, l'héritier, reçoit donc une fortune estimée à 66 millions de francs-or, produisant 2 millions de revenus annuels.

XIXe siècle. L'héritier n'est autre que notre hôte Henri d'Orléans, duc d'Aumale.

Et c'est dans le "Petit Château" (merci Anne de Montmorency), tout à coté des restes du grand, arasé, que Henri d'Orléans, duc d'Aumale va venir habiter en 1844 mais il entreprend de reconstruire le grand château.

Qui est-il ? 4ème fils de Louis-Philippe, roi de France, se distingue comme général de brigade en Algérie lors de la prise de la smala d'Abd El-Kader. 


Forcément royaliste, il fut exilé en Angleterre lors de la révolution de 1848. Durant cette période, il s'intéresse aux arts et commence à collectionner, il s'adonne à l'écriture de récits historiques. Il est notamment l'auteur d'une Histoire des princes de Condé et de recherches sur La Captivité du roi Jean et Le Siège d'Alésia ,etc. 

De retour en France en 1870 - veuf et sans aucun héritier - il est élu député de l'Oise,  et sera par la suite élu à l'Académie française, puis, il sera reçu à l'académie des Beaux-Arts, et en 1889 à l'académie des Sciences morales et politiques.

Carrière militaire de 1872 à 1879 avec le grade de général de division. 

Après moultes péripéties politiques bien compliquées qu'endure la France et que je ne raconterais pas, il est exilé de nouveau en 1886 en Belgique. Il rend alors publiques les dispositions qu'il avait prises pour faire donation à l'Institut du château, du domaine et des collections qu'il possédait à Chantilly, sous réserve qu'à sa mort, le musée soit ouvert au public, que sa présentation soit préservée et que les collections ne puissent être prêtées.

Le duc d'Aumale meurt en 1897 à Zucco, Sicile. Il y a d'ailleurs une très belle et courte biographie du duc sur le site du musée d'Aumale de Zucco ici: https://www.museoartecontemporanea.it/museo_dAumale/history/

Mais entre temps, Il a fait reconstruire le château de 1876 à 1882.

Que voici !

A gauche le "Petit Château,  au centre le grand château et à droite mon petit bonhomme qui ne veut pas mettre sa casquette.



Une rangée de bustes d'empereurs romains borde la façade qui donne sur les parc.

Le ciel changeant à tout moment dans ces régions nordiques de la France nous amène à décider d'explorer les jardins d'abord tant que le soleil domine. Les arbres y sont splendides et il y a moult choses à découvrir.

Mais je ne vais pas vous faire le tour des extérieurs, faute de longueur de blog vous le comprenez bien, le château est assez grand. Je voudrais partager plutôt certaines salles qui m'ont fortement marquées.

Nous allions entrer par là où se trouve une expo, le Cabinet d’arts graphiques :  "Oudrymania,  Fables, Chasses, Combats" .

Mais les petits-enfants ont faim ! et ont repéré le restaurant "La Capitainerie"; nous faisons la queue avec d'autres. Devant le monsieur très gentil nous dit qu'il a réservé et nous demande si nous avons nous aussi réservé car la dernière fois qu'il est venu il s'est vu refoulé. Je lui réponds que nous c'est différent, nous sommes invités par le Duc: Le poulet et les travers de porc, tous deux rôtis à la broche étaient excellentes, il y a un menu "enfants", très peu d'attente pour les plats: je vous le recommande.

Dans le Cabinet d'arts graphiques, les œuvres de Oudry sont légion. D'abord il y a ces trois tableaux représentant les chasses au loup, au renard et au chevreuil.
Jean-Baptiste OUDRY
(Paris, 1686 - Beauvais, 1755)
Chasse au renard
1725
Huile sur toile
Chantilly, musée condé PE379

Extrait du communiqué de presse d'Avril 2024:
"Du triptyque cynégétique commandé à Oudry par le prince de Condé et représentant des chasses au loup, au renard et au chevreuil, seules les deux premières compositions sont encore conservées au château de Chantilly. Toutes trois installées dans la salle des Gardes du château, elles sont saisies à la Révolution puis séparées sous la Restauration : tandis que les chasses au loup et au renard sont restituées à la famille de Condé, La chasse au chevreuil est transférée au musée des Beaux-Arts de Rouen en 1820." Mais rassemblées ici pour l'expo.

Puis nous pouvons admirer les gravures de Oudry associées aux fables de la Fontaine la quantité est impressionnante mais plus encore la qualité des dessins. Nous pouvons même feuilleter un exemplaire !






Remontant le grand escalier d'honneur,  

dont la rampe est à elle seule une merveille, créée par les frères Moreau, on peut y voir les initiales H.O.
En face, l'entrée de la Galerie des Cerfs mais nous allons à gauche dans le Cabinet des Livres. On peut lire le panneau à l'entrèe:

"Le Cabinet des livres est l'écrin de la collection de livres rares et précieux du duc d'Aumale, le plus grand bibliophile de son temps.
L'agencement fonctionnel est typique des bibliothèques de l'époque. Les livres classés par formats, par regroupements intellectuels, par époques de reliures, forment le plus beau décor qui soit.

Le Cabinet des livres contient 19 000 volumes, dont 1500 manuscrits. 




Parmi ces trésors, 200 manuscrits enluminés médiévaux, 700 incunables, 2 500 livres du XVIe siècle, des reliures uniques et superbes. Le duc d'Aumale choisit ces livres un à un pour leur ancienneté, leur rareté, leur importance historique, la beauté de leurs reliures.



Les vitrines centrales sont dévolues à des expositions temporaires, illustrant la diversité des fonds des bibliothèques et des archives du château.
Les Très Riches Heures du duc de Berry, joyau de cette collection, sont visibles sous forme d'un fac-similé et d'un support numérique en accès libre."

Ce cabinet m' a fortement impressionné. Autre pièce extraordinaire non seulement par la richesse et l'éclectisme des tableaux mais aussi par le fait que leur accroche n'a pas changée depuis la décision d'Henry.

Ce sera pour le prochain billet car là, comme me l'a dit le duc : 

A + !

Où j'ai lu:

mercredi 4 octobre 2023

En y arrivant j'ai été saisi d'un respect d'enfant, comme jadis en visitant Potsdam et touchant le chapeau de Frédéric II

 Presque arrivés sur les côtes sud ouest de notre beau pays, nous nous sommes dit "quand même ! il faut s’arrêter au château de La Brède !

Le château de La Brède tout au fond là-bas, cliquez pour zoomer !

Ce petit château est typique des constructions défensives du moyen-âge : de belles tours, un donjon, des douves, de l'eau, un pont-levis, des fantômes surement, mais pas de créneaux: le château a été remanié depuis le début de son existence qui se situe en 1285 (oh ! il  y en avait bien un autre avant, mais la mode de l'époque faisait qu'on aimait bien se détruire l'habitat et de se trucider allègrement...)

Mais pourquoi donc nous devons s'y arrêter absolument alors ? parce que de le château de La Brède entre dans la famille de Secondat avec le mariage en 1686 de Marie-Françoise de Pesnel et de Jacques de Secondat, parents de Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu,» oui c'est ici la résidence de toute la vie de Montesquieu !!

Stendhal se joint à moi dans l'euphorie : "Ce n'est pas précisément pour Montesquieu, c'est de la vénération ; il ne m'ennuie jamais en allongeant ce que je comprend déjà. Je suis allé à La Brède ce matin. En y arrivant j'ai été saisi d'un respect d'enfant, comme jadis en visitant Potsdam et touchant le chapeau de Frédéric II. Ce jour de La Brède marquera dans ma vie ; ordinairement la visite d'un palais de roi ne m'inspire que l'envie de me moquer."

Fils aîné de Jacques de Secondat (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel (1669-1720), baronne de La Brède, Montesquieu naît dans une famille de magistrats de la bonne noblesse, au château de La Brède.

Le domaine que gère Bon gestionnaire, Montesquieu assèchera les terrains humides et agrandira les pâturages, des champs. (cliquez sur la  photo pour mieux voir)

Une ferme existe tout à coté du château.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y vivra toute sa vie, mis à part ses voyages en Europe et son séjour de plus d'un an en Angleterre.

C'est dans son château qu' il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l'esprit des lois (1748) dans lequel il développe sa réflexion sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes.

Homme passionné par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Régence, Montesquieu publie anonymement à Amsterdam "les Lettres Persanes" (1721)- Ah ! Les Lettres Persanes ! c'est en les lisant que je me suis dit qu'un jour j'irai jusqu'à Ispahan ! je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs... - roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans et met en cause les différents systèmes politiques et sociaux, y compris le leur. 

L'entrée.                    
 
L'intérieur fut réaménagé plusieurs fois particulièrement par le petit neveu, je crois, de Montesquieu. 
 
Le style est donc celui de cette époque et n'a apparemment pas beaucoup changé depuis. Mis à part bien sûr des pièces non visitées où vivait la dernière descendante de Montesquieu.


Le salon avec beaucoup de Portraits de famille.Stendhal :"Ce salon, peu élevé et avec une seule fenêtre, est sombre,triste et prépare bien à la pièce voisine qui est la chambre à coucher de Montesquieu, à laquelle, nous dit la servante disgracieuse, on a rien changé."
Stendhal :"Près du lit est un portrait mal fait, d'une femme assez jolie ; la physionomie a une expression de douceur ; on dit que c'est une maîtresse de Montesquieu. J'ai eu tort de ne pas copier le nom qui est à la partie supérieure du portrait, suivant le bon usage du XVIIe siècle. Mais j'étais un peu ému, je l'avoue, et, dans ce cas, la rêverie est si douce que tout soin manuel coùte infiniment." ...Moi aussi.
  


Chambre de Montesquieu, qui, d'après la guide, n'a pas été modifiée, elle, car beaucoup visitée de tout temps après la mort de Montesquieu : des personnes même demandaient à découper un petit morceau de tissu dans les étoffes disposées autour du lit: on distingue les carrés de rapiéçages d'une couleur légèrement différentes. Mais ça c'est la guide qui le dit. Stendhal :"...Le lit à quatre colonnes est en damas vert bien fané. Montesquieu mourut à Paris en février 1755, peu de mois aprés y être arrivé de La Brède ; ainsi ce lit fut employé pour la dernière fois il y a 83 ans. La servante nous a répété qu'on avait rien changé absolument à l'ameublement de cette chambre..."

Contiguë à la chambre de l'écrivain: la chambre de celui qui écrivait sous la dictée ! ben oui ! il fallait qu'il soit à disposition nuit et jour ! l'inspiration ça vient quand ça veut !


Toujours dans la chambre, une belle cheminée. Stendhal:"...Mais le jambage droit de cette cheminée gothique et dont le rebord est bien à 4 ou 5 pieds de haut, est usé par la pantoufle de Montesquieu qui avait l'habitude d'écrire là sur son genou..."

Montesquieu enrichit toute sa vie sa bibliothèque de milliers de livres étaient conservés dans la vaste Salle des Gardes du château. Ils complétaient la collection déjà riche de son père. Deux ventes publiques eurent lieu (1926 et 1939) puis en 1994, Jacqueline de Chabannes, dernière résidente du château et l’une des descendants de Denyse, fille cadette de Montesquieu, fit don des livres restants et des archives familiales à la Bibliothèque Municipale de Bordeaux.                                                                                                                                                  La pièce est maintenant vidée de tous ces meubles qui contenaient moult volumes mais fait encore son effet.
A gauche de la grande cheminée on accéde à une petite chapelle.

A droite de la cheminée, un salon qui servait encore à Mme De Chabannes dernière descendante pour recevoir ses invités: j'aime le détail anachronique de la télévision !
 
 
Ref où j'ai pompé: https://www.labrede-montesquieu.fr/la-ville/patrimoine/le-chateau-de-la-brede/ - http://www.chateaulabrede.com/  et  Stendhal, Voyage dans le midi de la France.


 A + !