In strada E70
et passant prés
de Trieste: le panneau, Trieste centro, m’interpelle.
Quelques heures à
perdre, pourquoi ne pas y faire un arrêt-café et vérifier un tant soi peu le billet de Michelaise ?
e sì perché no?
Enfin la voiture garée pas très loin du centre,
je traverse le grand canal et me retrouve devant une superbe église style
orthodoxe : San Spiridone. Ah zut ! Je n’ai pas pris mon 50D et voilà :
pas de belles photos à vous offrir ; grand dommage !!
Continuant mes
déambulations, je franchis enfin le seuil de l’Urbanis pour goûter un petit
macchiato, très bon - manque le petit dessin dans la mousse - le décor également
tient sa promesse, la voute d’origine laisse encore apparaitre quelques jolis
fragments de peinture.
(Désolé pour la
photo, pas mon 50D, snif…)
Au hasard des
rues, le théâtre romain, l’église Santa Maria Maggiore et, au flanc de
celle-ci, à main droite, plus intéressante à mes yeux, l'église de San Silvestro:
une des plus ancienne de la ville, forme irrégulière, elle a gardé, presqu’intact,
son caractère de style roman. Des petits détails (armoiries, sinopia, restes de
peintures polychromes) ajoutent à son charme épuré.
(J’y reviendrai
avec mon 50D vous montrer tout ça en détail…)
Au loin, là-haut,
une tour : allez ! mes kilos superflus ! au trot ! Grimpons
voir si la vue vaut le coup d’œil.
Passage devant la bibliothéque del Converto dei Frati minori cappuccini
et ouf ! Superbe panorama sur la ville !!
(Non, je n’irai
pas plus loin sans mon 50D)
Re-descendu, je
passe par la grandiose Piazza dell’Unita,
En face les statues
La Sartine me montrent le Caffé’ Degli Specchi
- allez un petit cappuchino avant de reprendre la route ! -
L’intérieur est splendide (et différent de la photo de Michelaise) Le cappuccino est à la hauteur du lieu (j’ai mon joli petit dessin dans la mousse)
De retour dans la
rue, je regarde l’heure à l’horloge solaire, mais un gros nuage me joue des
tours, heureusement, quelque chose me dit que è tempo pisolino…
Retraversant le
grand canal, je dis à James :
« Arrivederci, je n’ai pas le temps pour une
vraie visite de Trieste. »
De but en blanc, il me répond:
« Time is, time was,
but time shall be no more…»
Et oui.
À + !