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samedi 26 août 2017

Pour reprendre doucement: Naples en coup de vent et quelques clichés d'un petit trou Sicilien.

Il faut reprendre, finies les vacances.

Nettoyer la boite mails, mettre à jour les programmes, le calendrier, les déplacements, trier les fichiers.  Bref rebrancher le pc dont j’avais pourtant réussi à  combattre l’addiction tout l’été ! C’est parti pour une nouvelle année, c’est la rentrée.

Mais aussi renouer avec le blog délaissé - mon dieu - laissé juste en pleine Perse ! Je suis impardonnable.

Et en triant, au fin-fond du pc, pour commencer, j’avais ça : mon passage (éclair) à Naples pour ensuite filer à Termini Imerese (c’est quoi ça ?  Vous demandez-vous et oui ! Naples on connait mais Termini Imerese beaucoup moins c’est sûr : c’est une petie ville de Sicile)

Alors voilà: pour reprendre doucement: Naples en coup de vent et quelques clichés de ce petit trou Sicilien.

Visiter Naples est un de mes rêves, hélas ça ne sera pas pour cette fois-ci, le temps comme d’habitude me manque et je n’aurais que le plaisir de faire une petite promenade.

De mon hôtel, j’ai la chance d’avoir un beau panorama de la baie, on devine au loin le Vésuve. 

. A main droite mais très loin (je zoome) le Castel Nuovo avec des vrais tours de châteaux de France comme, minot, j’en dessinais: des grosses tours rondes et crénelées !
Logique :  Sa construction, ordonnée par Charles Ier d'Anjou pour accueillir la cour, est réalisée par des architectes français !

Quittons l'hôtel pour une balade avant que le travail me rattrappe !
Le nom du château Castel Nuovo (« château neuf ») le différencie des autres forteresses des environs plus anciennes.

Marchons vite et allons jusqu’à la Piazza del Plebicito, la plus grande de la ville avec ses 25 000 m2 !

Elle n'a pas l'air comme ça, enfin comme ma photo la montre mais la longueur
 de son hémicycle dorique en pietra lavica et marbre est surprenant. Au centre la basilique Saint-François-de-Paul, a été construite à l'initiative de Ferdinand Ier, comme ex-voto pour avoir reconquis le royaume après l'occupation française.

Pour les non-Italiens, j’ajouterais que son nom fait référence au plébiscite du 2 Oct. 1860 qui marqua l’unification Italienne.

Face à la basilique, de l’autre coté, un autre superbe bâtiment borde la place : le Palais Royal
Les niches extérieures sont occupées par de gigantesques statues des rois de Naples

Mais ne nous laissons pas distraire par quelques pigeons: je n'ai pas beaucoup de temps, continuons cette petite marche.
Qui nous améne à la fameuse Galeria Umberto Ier  

Immense galerie marchande, elle fut construite au 19ème siècle et imite la galerie Victor Emmanuel II à Milan.



Cruciforme, elle est recouverte de voutes et d’un dôme de verre à structure métallique qui culmine à 57 m. Sur le sol, les signes du zodiaque en marqueterie de marbre.
Mais le temps libre s'est écoulé et bientôt celui du travail approche ! retournons illlico presto se préparer.



Aprés la fureur et le bruit Napolitains, passons à la quiétude de l'autre coté de  la mer tyrrhénienne dans la petite ville de Termini Imerese. 

Petit cours d’histoire : d’après Wiki, son histoire documentée commence en 409 av. J.-C. après la deuxième bataille d'Himera, ville alors voisine de Thermae, a été complètement détruite par l'armée carthaginoise sous Hannibal Mago. Ceux qui ont survécu à la dévastation ont déménagé dans un site appelé "Thermae", aujourd'hui connu sous le nom de Termini, qui succéde donc à Himera. 
La nouvelle ville de Thermae, nom évidemment dérivé des sources chaudes pour lesquelles elle a été célébrée, et dont la première découverte a été reliée par des légendes aux errances d'Hercules, s’appelant Thermae Himerenses.


Dans la chaleur estivale, après le déjeuner, il y a comme une pause : pas de voiture qui roule - pas même un Piaggio, pas de bruit, pas de mouvement décelé dans les rues du quartier, seul le vent fait flotter le linge aux fenêtres et agite les branches des lauriers et les palmes.
Grand hotel delle terme
Vous me croirez si vous le voulez : je n’ai rencontré en ce début d’après-midi âme qui vive ! Mis à part, dans sa boutique, porte ouverte, un coiffeur endormi lové dans un des fauteuils…que je n'ai pas osé shooter.

Voici donc quelques clichés de cette ville engourdie de chaleur.

Façade de la cathédrale

En descendant cette ruelle, je voyais dèjà au bout, une peinture au dessus d'un porche,

Mais j'étais loin de me douter que je découvrirais cette ravissante petite église.

La Chiesa Maria SS. Annunziata.
Elle date de 1453 et reconstruit au 17ème siècle et représente le symbole de la ville, d’après le site de la commune pour son emplacement dans un des quartiers les plus historiques.



Avec sa très belle coupole en mosaïque bleue, elle est tout simplement MA-GNI-FIQUE !

à +!