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mercredi 5 février 2020

Rando, Crêtes et Panoramas

Quand on m'a dit Phil, tu viens avec nous à la Montagne Ste Victoire,
 j'ai dit tout de suite
Oui !

Quand au pied de la montagne, on m'a dit on va la faire par le versant nord mais en passant par les crêtes,
j'ai dit
Ah !

Et quand j'ai lu sur la pierre "Sentier de plaideurs"
j'ai dit
P...


Le sentier des plaideurs balisé de vert était pratiqué au XVIII par des villageois se rendant chez le juge de paix de Vauvenargues depuis Puyloubier. 
C'est une belle petite montée d'un dénivelé de plus de 700 m. (Oui je sais pour certain ce n'est rien mais pour d'autres comme moi...) 
Une grimpette sur sentier moitié pierreux - moitié escalade de rochers qui me fut très difficile, essoufflé, stoppé net par un petit malaise (débutant ! vous pouvez le dire), j'y suis arrivé tout de même à son sommet.

En haut le col de Suberoque altitude 630 m. (ne pas confondre avec le collet blanc de Suberoque, cher aux cyclistes, qui lui est à 510 m.)

La vue est vous le devinez ma-gni-fique !


Du haut de la Montagne Sainte-Victoire, nous allons parcourir sa longue crête orientée d'Est en Ouest.
Le premier événement historique qui s'attache à la montagne Saint Victoire est sans doute la bataille livrée en 102 avant J.C. Dans la vallée de l'Arc, au cours de laquelle Caïus Marius décima les Teutons qui marchaient sur l'Italie. La montagne ne tire pas pour autant son nom de cette victoire, mais de « Venturi », mot ancien désignait le mistral, christianisé plus récemment, mais conservé dans le nom des venturiers. La montagne Saint Victoire est donc la montagne du vent, comme le Mont Ventoux. (extrait de « Typologie des stations forestières du massif Sainte-Victoire de Jean Ladier, Bénédicte Boisseau »)

Donc par les crêtes, nous allons traverse le Plan de Crau, plateau parsemé de rochers en passant par le Baù des Vespres, 1010 m, sommet de la montagne, le Signal de Sainte-Victoire, l'ouverture supérieure du Garagaï avant d'atteindre le pied de la Croix de Provence pour enfin atteindre le Prieuré de Sainte-Victoire. Puis descente tranquille par le chemin des venturiers.

Je vous laisse admirer le panorama.

Baù des Vesprés culmine à 1010 m

On laisse derrière nous le col pour le Plan de Crau
Le Plan de Crau pas très praticable pour la marche par endroit
Mais de nombreux cairns nous indiquent le chemin

Fin du Plan de Crau, on longe la crête  par le sommet du
 Signal (969 m) au loin on distingue la Croix de Provence.



Surprise , une trouée dans la crête : le Gouffre de Garagaî



Arrivée enfin à la Croix de Provence !

Puis descente vers le Prieuré
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Le Prieuré abrite un refuge accessible à tous
avec Cheminée (amener le bois !) grande table et plateau de lit.

mercredi 11 décembre 2019

Rando, Cascade et Cuestas.


Et oui bonne idée, cette petite randonnée dans la garrigue, bonne idée après ces pluies qui nous ont tenus à l'intérieur.




Alors partons, traversons ces vignes qui montrent encore les couleurs de l'automne.


Par la garrigue nous atteindrons vite les cuestas !


Mais qu'est-ce qu'une cuesta ? (définition ici)
Une forme de relief dissymétrique constituée d’un côté par un talus à profil concave (le front), en pente raide et, de l’autre, par un plateau doucement incliné en sens inverse (le revers).


D'aprés Wiki:
Merci Wikipedia




Plus concrètement c'est ça: 
Cliquez pour mieux voir
Pour vous situer où l'on est.

Au Sud-Est de la France, en Provence, le massif de l'Arbois, classé site pittoresque en 2017, qui est un ensemble naturel de cuestas, de collines et de plateaux séparant le bassin d’Aix-en-Provence à l'ouest de celui de l'étang de Berre, qu'il domine. 

C'est au bord des paysages de l'Arbois et avant de plonger dans l'étang de Berre, que se trouvent des magnifiques cuestas. Surtout celles de Vitrolles, pensera -t-on, mais les cuestas voisines de Rognac ne sont pas mal non plus. 






Au pied des falaises, où se mêlent chênes verts et pins d'Alep, une immense table centrale entaillée de vallons soulignés par des cuvettes de vignes, des coteaux d’oliviers et de prés, de champs, sont autant de facettes qui caractérisent cette endroit. 




 


 Les chemins sont bordés de cystes et bruyères qui commencent à défleurir, de romarins, etc.  





Et la rando n'est pas faite au hasard, car, en cette période de pluies abondantes, nous sommes partis pour voir apparaître "LA" cascade ! 





Le plateau de Vitrolles est creusé d’un immense réseau souterrain naturel dont les cavités et boyaux sont remplis d’une eau qui ne cesse de circuler. C’est par l’une des nombreuses sorties de ce réseau que s’écoule une source appelée Fontaine de Rognac. Elle franchit la barre rocheuse d’Entrecasteau, formant une chute d’eau qui alimente un ruisseau, lequel traversant d’est en ouest la plaine de Rognac, prend le nom de Petit-Vallat et va se jeter dans l’étang.

Pour sûr, pour ceux qui sont allé en Islande, elle paritra petite et ridicule mais ici, on peut l'appeler LA cascade car avec la rareté des pluies, elle ne coule plus très souvent et c'est un évènement que de la voir à nouveau revivre.

D’ailleurs,  les gens de la région ne s'y trompe pas et le site devient très fréquenté; on se croirait sur la Canebière" ! Alors il faut venir tôt.

 

La falaise creusée nous permet de passer derrière la cascade.
Et permet de jolies photos.






D’après le Dr. Castel, Médecin, Docteur en histoire et auteur de nombreux livres sur Rognac :

« Le plateau de Vitrolles est creusé d’un immense réseau souterrain naturel dont les cavités et boyaux sont remplis d’une eau qui ne cesse de circuler. C’est par l’une des nombreuses sorties de ce réseau que s’écoule une source appelée Fontaine de Rognac. Elle franchit la barre rocheuse d’Entrecasteau, formant une chute d’eau qui alimente un ruisseau, lequel traversant d’Est en Ouest la plaine de Rognac, prend le nom de Petit-Vallat et va se jeter dans l’étang, à l’extrémité ouest du Boulevard Rockenhausen, au-delà de la RN 113.

Avec le Puits de Rognac, le Vallat fut pendant cinq siècles le seul point d’eau desservant le castrum, qui fut habité du XIème au XVème siècle. 

Mais il faut attendre le XIXème siècle pour que l’on installe dans le lit du Petit-Vallat un point de captage, et une canalisation qui conduisit une partie de l’eau vers le village de Rognac-le-Haut, et plus bas, vers le hameau des Peirols (Rognac-le-Bas). Et c’est en 1897 que de grandes festivités célébrèrent l’inauguration de ces deux fontaines en même temps, l’une située place de l’Eglise, l’autre sur une place qui sera dénommée Place de la Liberté l’année suivante, en 1898. Aujourd’hui, seule subsiste la fontaine de la Place de l’Eglise, mais si les alentours furent modifiés à diverses reprises, le monument lui-même n’a pas changé. Nous le voyons tel qu’il y a 100 ans.

Avec ces deux fontaines, c’était la première fois que la population disposait d’une alimentation publique en eau, marquant le début d’une période de progrès qui se poursuit encore sous nos yeux, bien au-delà de ce qu’auraient pu rêver nos anciens. Un siècle plus tard, réjouissons-nous à la pensée du bonheur qu’ils connurent alors, devant le jet d’eau vive et pure qu’ils avaient tant souhaité, et qui leur fit une vie meilleure. »
A + !