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mardi 28 mai 2013

Révolution en cours. Haïku libre.

Révolution en cours. Haïku libre.
(Ou comment tirer parti d'une photo ratée)


Table rase du Passé
Présent, fumant chicha
Révolution, tout est flou

mardi 21 mai 2013

Campagne d'Istrie II: le petit village de Hrastovlje, (prononcez Hrastovlje).

Dans le petit village de Hrastovlje, (prononcez Hrastovlje)


Dans ce cadre champêtre qu’est l’Istrie Slovène, les remparts font mines de ruines sans autre intérêt que d'être témoin d'un passé guerrier.

.
Sauf que.

Dressée à l’intérieur, l’église de la Ste Trinité renferme un petit trésor du Moyen-âge : des fresques. 


Une véritable « bible  des naïfs » (biblia pauperum). Peinte en 1490, par Janez Iz Kastva (Jean de Kastav), elle fut longtemps masquée par un crépi puis découverte en 1949 et  restaurée.
Voyage des Rois Mages
3 tableaux de la Genése, Adam et Eve hors du paradis, Caïn tuant son frére & Dieu demandant à Caïn ce qu'il a fait à Abel.
Partout murs et plafonds sont colorés.
Là, des tableaux représentant la Genèse, ici, la Passion, dessous le voyage de Rois Mages, au fond les 12 apôtres, sous les voûtes, des scènes de chaque mois de l’année. Portraits de Saints et de Saintes sur les chapiteaux…

Jésus ressuscité maintenant la porte de l'Enfer pour sauver les Justes. Assez consternante la représentation du Diable, non ?


Les 12 apôtres
Arrestation de Jésus














La Bible est compléte ! et ce dans un ensemble parfaitement équilibré.



L’autre intérêt de cette église est qu’elle possède -






Elle possède disais-je, une fresque représentant une danse macabre.     


Comprenant 11 personnages, emmenés par des squelettes.

cela commence par :

un enfant sorti de son berceau,

un infirme tenant son chapelet, 






Puis
un jeune homme à l’épée,
un usurier offrant une bourse à la Mort ( !),
un seigneur tenant fermement son sac,



un moine tenant sa bible,
un évêque,



Devant se trouvent

un cardinal,

une reine,







un roi,

et même le pape ;












Tous vont la où la Mort leur montre du doigt : la tombe !


Au fin fond de la campagne Slovène, étonnant de trouver ce message, 
ce rappel d’humilité à l’homme ambitieux, au nanti.
Mais aussi réconfort à l’homme pauvre : Tous, sommes égaux devant la mort !



J’espère que je ne vous ai pas sapé le moral.
A +


Quelques liens si vous avez envie de badauder…
Youtube (en italien, mais bon, vous pouvez couper le son, le comment est inutile)


vendredi 17 mai 2013

Campagne d’Istrie I: Carte postale et curiosités



Campagne d’Istrie I: Carte postale et curiosités
Une carte postale d’abord, voici le village de Kubed, ses immenses cyprès de son petit cimetière dans un paysage verdoyant. Au loin la tour: restes des fortifications du moyen-âge.







En grimpant la colline, on s’aperçoit d’une bizarrerie dans la forme de cette tour.


En fait, elle n’est pas carrée, 2 de ses cotés étant nettement « aplatis ». Pas compris pourquoi.

Dans un village un peu plus loin, au sortir d’un repas simple mais copieux chez "Gostilna Svab" et surtout avec un joli pain rond croustillant, (mais pas gratuit 2,50 €, brûlant, tout droit sorti du four ! le pain est rarement gratuit par ici et aussi rarement bon ; il faut le dire mais là…) 




Mais en fait, je ne suis pas là par hasard,
car j’aimerais voir
cela de plus prés :
que fait ce machin au beau milieu d’un pré ?





En fait, cette statue, d’apparence cariatide, est très récente puisqu’elle date de 1990. Elle symbolise la paysanne courageuse d’Istrie et commémore les 500 ans de ça :

Je vous en ai assez dit pour un billet ; après c’est trop long et dans ce 21ème siècle naissant où tout est consommation instantanée, fast food, zapping etc , vous avez déjà peut-être décroché ! Alors…

Le meilleur reste à venir: Campagne d’Istrie II, le retour.
A +

mardi 14 mai 2013

Bizerte, La tranquille.



Bizerte la tranquille, a connu ces derniers temps, la pagaille les émeutes, le chaos etc. soulèvement politique ? non, non, club de foot en colère. Mais oui.
Dur.
Kmaies en était désolé.

Je suis heureusement arrivé après. Dans le vieux centre, les rues étaient calmes, l’armée était rentrée. Seul, quelques drapeaux déchirés pendouillaient aux monuments des places.




Kmaies est un vrai Bizertin, son père était charpentier naval à Bizerte, son oncle, menuisier  à Bizerte. Il put m’emmener découvrir la ville, la vieille ville construite par les Français (le centre ville en fait) le quartier Juif, les remparts de la Médina, la maison ou il est né, etc.
La ville est petite en fait.
Il y a de la vie. Des jeunes gens partout, des couples sur tous les bancs, malgré le soleil un peu faiblard.

Ce n’est pas très sale, non, mais aucune maintenance, chaussées et trottoirs défoncés et pas de beau monument. Rien d’attrayant, si ce n’est les couleurs du vieux port : un décor à peindre !

Rappel que Bizerte fut un port Phénicien: Un vaisseau massif s’impose au fond du quai.


Le Phénicien est un restaurant, on m’a servi une salade de poulpe pas très goûteuse et une « spécialité Bizertine » donc je ne me souviens pas du nom et qui a bien fait rire Khemaies lorsque je lui ai décris…

Par contre, Je recommande un très bon resto de poissons frais : Le Sport Nautique, propreté et service irréprochables.



Ulysse est passé par là, me dit-on.
A-t-il pensé comme moi ;
Ah Pétard !
Quand reverrais-je hélas,
De mon petit village…

à +

lundi 13 mai 2013

Yourte ? parfum nature !


Pas d’Hôtel 5 étoiles
Ni d’Owners cabin
Pas de Gîte, ni de Chambre d’hôtes non plus.
Pas même une Guest house, non.
Ni même de Roulotte,
Dans la DakotaBox offerte (merci encore Juju !)
On avait choisi…. la Yourte !

Par quel méandre cérébral incongru, quel cheminement insolite, quelle logique, quel désir de rusticité, nous firent prendre ce choix qui nous parût, de surcroît, ju-di-cieux ?

Toujours est-il que nous voici arrivés, Aux Dolines de Longviala, assez contents - le cadre bucolique était magnifique - mais assez sceptiques, quant à la suite des évènements: pluie au programme.

La propriétaire très accueillante, nous explique le principe : ici c’est la NA TU RE ! oublié le luxe des villes, pas d’électricité, pas de toilettes, pas de coin lavabo, pire : pas de wi-fi ! Mais bon on savait déjà tout cela...

Lui ayant assuré de notre courage et notre détermination devant l’épreuve, elle nous dit que ce n’est pas la peine d’acheter du bois pour le poêle, il fait assez bon maintenant (10 € ceci dit les 3 bûches) et nous réserve une table pour ce soir : on y mangera très bien avec beaucoup de « co-yourtiers » très sympathiques. Mais le problème commun à tous était la météo. Et c’est là que les choses se compliquent.
La nuit était tombée, lorsque nous mouillions pour la nième fois nos chaussettes et bas de pantalons en allant nous coucher.
parce que, n’ayant pas la tenue adéquate du paysan des Causses, marcher dans l’herbe haute nous révèle l’impossibilité de garder bas de pantalon et chaussettes séches.
A l’intérieur de la yourte, pas question de se déchausser : pieds nus, il fait froid, et avec la pluie qui redouble d'intensité, l’eau ruisselle le long du poele sur le plancher, passant par un coté, sous le lit et s’évacuant de l’autre coté ! (c’est normal, nous assure t-on)
S’asseoir sur le lit nous donne la sensation de se mouiller les fesses: tout en fait est humide.
Au chaud sous les couettes, nous avons assez bien dormi, exceptés la pluie qui frappait la yourte et le vent qui faisait claquer un bout de toile mal ficelé. 
Mais nous garderons malgré tout un bon souvenir : 
nous n’avions pas choisi la meilleure période pour ce genre de logement
et puis quand on choisit la rusticité, ici on l’a ! 
A refaire….l’été !

vendredi 10 mai 2013

Sortez couverts.


Regard dans une rue de Bruxelles
Avertissement subliminal.
Cynique prise de conscience.
L’enseigne d’un bar répond à la fresque murale.
Sortez couverts.



mardi 7 mai 2013

Autour du CNIT, La Def II

Autour du CNIT
Il est midi, des centaines de frustrés de ciel bleu investissent pelouses et marches d'escaliers

Printemps enfin ! peut-être
mais soleil ! furtif !

Je traverse le Cnit pour vous montrer César. Ou du moins son pouce:  Haut de 12 m et lourd de 18 tonnes.

Impressionnant peut-être
mais beauté ?  furtive ?




















Faisons le tour du CNIT, de l'autre coté, je vous présente After Olympia, sculpture monumentale d'Anthony Caro, de 23 m de long en acier rouillé et vernis. Elle est inspirée du fronton de Zeus à Olympie.
(Cliquez sur le lien pour la comparaison...je vous laisse juge, mais elle gagne à être vue vraiment)







à +

vendredi 3 mai 2013

Ferrol en Galicia. No ahora gracias.





Ferrol est connue me dit-on pour sa semaine sainte et ses impressionnantes processions, mouais, mais à part ça…


De toutes mes déambulations, celle-ci est certainement une des des plus courtes, non par manque de temps mais par le peu d’attrait qu’offre au chaland la ville , qui plus est, à l'heure de la sieste, et pis encore: à l'heure de la crise ! beaucoup de boutiques fermées, d'immeubles à vendre.

Je vous colle donc quelques photos prises en passant. Pas plus. Débrouillez-vous        .



Passage dans la cour du Musée de la Marine (salles fermées l'aprés-midi) moi qui ne suis pas marin, j'admire tout de même l'enfilade des énormes ancres).

Juste quelques mots tout de même pour faire l'érudit (gracias Sebastián !)  Ferrol est la ville natale de Franco qui la fit nommer El Ferrol del Gaudillo (guide). Jusqu'en 1982. 


Ville natale également de Frederick H. Shaw, politicien galicien-britannique. jouant un rôle de premier plan dans la création de l'Institut espagnol de la prévision, le précurseur de la sécurité sociale actuel. Oui bon? la maison est jolie. (cliquez sur les photos pour mieux voir)





Et puis ne pas oublier une féministe avant l'heure:

Concepción Arenal. Diplômée en Droit, auteur, journaliste, poète, romancière, auteur dramatique et de zarzuela. Elle a été la première femme à assister à une Université espagnole.

Ferrol, superbe pendant la semaine sainte, ou bien l'été il doit y faire bon vivre, ok, pero no ahora, gracias.