De passage à
Syracuse, où le travail s’est bâfré de tout mon temps et donc, visite assez courte, alors je vous préviens hein ce sera bref
pour vous aussi…juste une traversée au hasard des ruelles.
De cette ville
Sicilienne, le plus ancien quartier, le plus beau quartier, si beau qu’on l’appelait
le Port de Marbre, le plus soigné et aussi le plus touristique est Ortigia. Du
quartier de Néapolis, juste en face du parc archéologique, (là où fut la tombe
d’Archimède) est mon hôtel : soit une marche d’une demi-heure d’Ortigia.
Ortigia est une île séparée par un large canal, il faut donc franchir un
des ponts pour y accéder. On arrive très vite sur la place Archimède, rafraichie
par la fontaine Artémis. Autour déjà des somptueux palais, tel le pallazo dell’Orologio .
Plus
loin, on peut voir les ruines du Temple d’Apollon, temple dorique dont les
colonnes faisaient 2 m de large et 8 de haut.
Choisissant
une ruelle à l’ombre, je tombe vite sur la piazza del Duomo, là où se
trouve la Cathédrale, vous trouverez beaucoup de belles photos partout de cet édifice,
je vous en donne juste quelques détails qui m’ont plu.
Autour encore de très jolis palais.
Et une très belle église, celle de Santa Lucia.
Les ruelles sont plus
belles les unes que les autres, certaines restées dans leur cachet vieillissant
et d’autres, bien entretenues avec des décors de très bon goût.
De temps à autres une église, ovviamente ! ici l’intérieur de l’église St Martin, une des premières églises à Syracuse dont l’altération rend la datation exacte douteuse. Les caractéristiques architecturales l’identifient comme une basilique paléochrétienne probablement construit au VIème siècle après Jésus-Christ et reconstruit au XIVe siècle, avec le portail d'entrée qui est daté de 1338, pointu, évasé, modulé par une bande de fines colonnes terminées par des chapiteaux élégants et fluides décorés de motifs floraux; tout désigne un produit clair et exquis de l'art aragonais-catalan.
Au-dessus
de la porte un décor floral (rose), reconstruite en 1915 à la place de
l'original dont il ne restait que des traces, à l'imitation de celle de la
basilique de San Marziano, identifié par la tradition comme la cathédrale de
l'église de Syracuse. L'intérieur a trois nefs, séparées par des arcs soutenus
par des piliers avec une section rectangulaire, avec une abside semi-circulaire
centrale qui conserve la structure originale. Plafond en bois avec poutres
apparentes datant du XVe siècle. Un retable d'une valeur considérable, première
moitié du XVe siècle, œuvre inconnue ( ?), appelée «Master of St. Martin. (Si le coeur vous en dit + ICI)
Mais
qu’est-ce que c’est la Trinacria ?
Le blog
du Dr Aly explique très bien les symboles :
Trinacria ou Trinakria
(Trinacrie en Français) :
Mot grec signifiant " trois pointe "
Trinacria est l'ancien nom de la Sicile donné par les Grecs au IIIe siècle av.
J.-C. en raison de sa forme triangulaire avec ses trois caps (les actuels Peloro,
Passero et Lilibero).
La mosaïque présentée au début de cette collection fut trouvée dans les ruines
de la ville de Tindari, sur le côté nord de la Sicile (ville fondée par
Dionysos 1er vers 396 av. J.-C.) ; sur cette mosaïque figure la trinacria,
elle est composé d'une tête de femme, c'est la Méduse, une des trois sœurs Gorgones ; ces cheveux sont remplacés par des serpents et
par son regard, elle pétrifie tout être vivant. De la tête de la Méduse de
la Trinacria sortent trois membres inférieurs de forme humaine, leur position
en mi-flexion donne l'impression de mouvement. On peut observer aussi que du
pôle inférieur de la tête de la Méduse se
dégagent trois épis de blé.
Les épis de blé font allusion à la présence d'importante activité agricole sur l'île depuis l'Antiquité et en particulier, la culture
de blé, car les Grecs et surtout les Romains déboisèrent une grande partie de la Sicile pour la transformer en champs de blé.
Elee est aussi au centre du drapeau Sicilien, qui est composé de 2 couleurs:le jaune pour Palerme, la capitale et le rouge pour Corléone, où débuta des révoltes sanglantes des Vêpres Siciliennes contre les Français en 1282.
Ensuite, l’ancien
quartier juif, bien restauré, ici les bains.
Et d'autres entrées pleines de promesses de découvertes ...
Surprise ! de l’eau douce juste là, à côté de l’eau
salée !
Et pourquoi donc ? voilà : Aréthuse, nymphe
du cortège d’Artémis, pataugeant dans les eaux de l’Alphée fit disjoncter le cœur
du dieu du fleuve qui la poursuivit de ses assiduités. Mais pas à son goût,
plus il la pourchassait, et plus elle fuyait, disparaissant sous terre. Elle
s’enfuit ainsi jusqu’en Sicile où elle implora le secours d’Artémis qui, après
avoir tenté de la cacher dans un nuage, la changea en fontaine. Mais le dieu,
follement épris, n’abandonna pas, et nul ne sait si le fleuve persévérant est
parvenu ou non à mêler ses eaux aux siennes
A + !