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mercredi 13 novembre 2024

LE CERVEAU SENIOR A LA RETRAITE. LE TAI CHI.

 Et bien oui j'en reviens encore avec mon cerveau de sénior à la retraite qui guette la moindre faiblesse, mais qui veut absolument partager ses petites astuces pour se sentir mieux. Car c'est ça l'important: sentir que ce que l'on fait est le mieux pour ne pas voir vieillir ses neurones trop vite.
C'est le dernier billet sur le sujet (pour l'année) et je vais le faire court. - De toute façon, qui lit, quand c'est un peu long ? -
Donc voilà:

On a tous lu que la méditation est très bonne pour gérer son stress, en  favorisant une plus grande interconnexion des zones cérébrales, notamment dans le cortex préfrontal, augmentant les capacités d'auto-contrôle. (pompé quelque part sur un site "médical"). Ceci dit la méditation c'est chiant. (lisez Yoga de Mr Carrère, c'est un homme expérimenté, j'adore) ceci dit disais-je, à part le Yoga, il y a le Qi Gong, je n'étais pas séduit, le coté statique peut-être, et puis il y a le Tai Chi. 

Le Tai Chi a quelque chose du yoga, de la danse aussi car il y a un rythme: celui de votre respiration.
Je ne vais pas énumérer ses bienfaits. 
Le site de l'Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport Santé commence son article sur le Tai chi comme ceci: 
"Le Taiji ou Tai-chi est un art martial chinois souvent pratiqué pour des raisons de santé et de longévité."

Alors quelles sont ses bienfaits ?
La méta analyse de Huston P., McFarlane B. Health : Benefits of tai chi: What is the evidence ? parue dans le Canadian Family Physician en 2016, a étudié les publications scientifiques sur le Taiji Quan produite durant les 45 dernières années (soit 500 études et 120 revues systématiques) et a classé les bénéfices supposés pour la santé (selon les pathologies ou pour la santé générale) en fonction de leur niveau de preuve.

Voici la liste en commençant par le niveau le plus haut de preuves significatives d'efficacité jusqu'à pas de preuves (du flan quoi)
Excellent niveau de preuve des bénéfices du Taiji pour :
l’amélioration de l’équilibre
La prévention des chutes
L’arthrose
La maladie de Parkinson
La réhabilitation des BPCO
--->Améliorer les capacités cognitives des personnes âgées.
Bon niveau de preuve pour :
Les dépression
La réhabilitation cardiaque
La démence
Niveau de preuve acceptable pour :
L’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de cancer
La fibromyalgie
L’hypertension
L’ostéoporose
Pas de preuve significative de bénéfices pour :
Les Diabètes
L’arthrite rhumatoïde
La déficience cardiaque chronique

L'I.A. de Qwant cite parmi certains bienfaits:
Stimulation de la mémoire : La pratique régulière du Tai-chi peut augmenter la taille de l'hippocampe et améliorer les capacités cognitives, contribuant ainsi à prévenir le déclin cognitif lié à l'âge.

Vous l'aviez compris, ce qui m'intéresse dans tout ça ce sont les capacités cognitives. J'ai suivi des cours au début mais faute de prof, il n'y a plus de formation à proximité. Alors je continue grâce à YouTube et tous les tutos qu'il propose. Ma motivation est intacte, la prochaine étape est d'en faire une vraie habitude (ah ! les habitudes il faudra en parler).

Dans le Tai Chi, il y a un mouvement particulièrement beau c'est "Saisir la queue de l'oiseau" la voici:

Aïe ! Je sais ce que vous pensez : je me débrouille comme un manche. Exact ! mes mouvements sont très loin de la perfection et je le revendique c'est exactement ça que j'aime, faire les mouvements, s'appliquer à les améliorer, l'effort est dans la concentration (la méditation diront certains) sur la fluidité du mouvement, l'équilibre à garder et le rythme du souffle.

Pour vous monter vraiment "Saisir la queue de l'oiseau" :

 L'université de Harvard qualifie le tai-chi d'"activité parfaite pour le reste de votre vie"

Voilà tout est dit
A + !



mercredi 25 septembre 2024

LE CERVEAU SENIOR, A LA RETRAITE. RECITATION.

Un poème écrit à la main, vous avez déjà vu ça quelque part 



Le discours sur la paix

Vers la fin d’un discours extrêmement important
le grand homme d’Etat trébuchant
sur une belle phrase creuse
tombe dedans
et désemparé la bouche grande ouverte
haletant
montre les dents
et la carie dentaire de ses pacifiques raisonnements
met à vif le nerf de la guerre
la délicate question d’argent.

Jacques Prévert


et d'ailleurs je vous remercie de votre courage pour m'avoir adressé vos écrits par mail - même si c'était écrit au dos d'un billet de concert ;) - l'important n'étant pas le contenant mais bien le contenu.

C'était très sympa et je suis ravi d'avoir relu nos poètes français comme par exemple Reverdi, d'avoir lu pour la première fois Giuseppe Ungaretti et Giacomo Leopardi et aussi toujours manuscrit, Constantin Kavafis, que je ne connaissais pas non plus ! Et oui la littérature et moi...

Je ne sais pas vous mais moi, écrire un poème à la main ça m'a plu, on le perçoit mieux, même sans penser qu'un de ces jours j'en déclamerai un morceau autour de moi, et pourquoi pas? Non pas par fatuité mais plus par partage de quelque chose que j'apprécie. Bon après, il faut une personne, un public enclin à écouter de la poésie ! Si je déclame du Lefranc de Pompignan devant des personnes de mon entourage, ne seront-elles pas comme une poule qui trouve un couteau ? 

Tout ça pour dire qu'il faut que je vous parle d'une émission vue à la télé je ne sait plus vraiment où, c'était un comédien qui déclamait quelques mots d'un auteur classique à la demande de l'interviewer sans aucun problème.  Il s'expliquait : j'apprend un texte tous les jours, c'est mon métier, c'est une gymnastique et vous, vous devriez tous le faire cela entraine votre cerveau et améliore votre mémoire, apprenez, apprenez sans cesse un texte, un poème, etc. ce ne sont pas ses paroles exactes mais le sens y est.

Et oui pas bête ! d'un coté qu'avons à faire de nos écrits si ce n'est de les apprendre ?  On s'est plu à les copier, il nous faut maintenant les retenir. Pour notre plaisir, pour notre mémoire.

Dans un site sous-cité  ;) On peut lire :
"...Il faut percevoir le cerveau comme un muscle qui a besoin d’être sollicité, entraîné par des activités qui requièrent l’attention, la mémoire, la capacité de raisonnement. Ainsi plus le cerveau sera au travail, plus les fonctions cognitives seront préservées...
...La poésie est une activité créative et thérapeutique qui sollicite les capacités cognitives, sensorielles et favorise les liens sociaux."

Donc n'hésitez pas à renouveler vos mails avec des poèmes copiés à la main ! Je découvre de nouveaux auteurs avec vous et je sais ne pourrais pas me retenir de les partager sur le blog: j'y reviendrais donc !

Ensuite, vous pourrez déclamer votre poète favori devant des personnes de votre entourage, qui seront peut-être devant vous comme devant moi: une poule qui a trouvé un couteau.

A + !

Liens de sites consultés (mais en avais-je besoin? C'est tellement évident:





jeudi 29 août 2024

LE CERVEAU SENIOR, A LA RETRAITE. OFF LINE.

LE CERVEAU SENIOR, A LA RETRAITE. OFF LINE.

Le niveau d'attention que nous portons à l'extérieur naturellement croît et décroît. Peu importe comment nous pourrions essayer de rester concentré sur une tâche aussi quotidienne soit-elle - comme lire un blog inintéressant, se brosser les dents, ratisser, ou participer à une réunion peu captivante et dans ce dernier cas, c.a.d s'ennuyer, (qui n'a jamais vu "s'envoler" son attention par la fenêtre de la classe au lycée échappant ainsi à un cours rasant?) - nous ne pouvons pas arrêter nos esprits de s'écarter de la  réalité environnante pour partir on ne sait où. 


Des études nous disent que la moitié du temps nous ne sommes pas conscients de ce que nous avons mentalement écarté mais heureusement, cependant, suggèrent que ces épisodes bizarres de la cognition sans prise de conscience, communément connus sous le nom de «zonage» sont effectivement une bonne chose. 





Jonathan Smallwood, un neuroscientifique à l'Institut Max Planck pour l'homme
, sciences cognitives et du cerveau à Leipzig, en Allemagne et Jonathan Schooler, un psychologue à l'Université de Californie, Santa Barbara, appellent cela "le mode offline." 

On zone

On rêvasse

Notre esprit vagabonde

On est dans la lune !


Quel bénéfice, ces défaillances de l'attention accorde? Les preuves suggèrent que le « mode off line » peut être essentiel pour la créativité et la pensée imaginative. Il nous permet de flotter le long des ruisseaux internes de la conscience sans être distrait par des stimuli externes importants. 

En « mode off line », nous devenons libres de suivre où nos esprits nous mènent au hasard et peut-être d'arriver à un moment, où, rêvassant sous un pommier,  "! Eureka !" - ah non c'était dans un bain euréka - on peut trouver une idée spontanée et intéressante.

Oui, on peut trouver quelquefois des solutions pendant ce "repos" qui n'en est pas un.

Dans ce que Smallwood et Schooler appellent l' «hypothèse de découplage," le cerveau peut effectivement dissocier l'attention de la sensation vers l'extérieur pendant ces temps d'errements libres mentaux. Il décide que rien de trop important, difficile ou dangereux qui se passe là-bas, et coupe la connexion entre les mondes internes et externes. 



Et nous sommes ensuite littéralement devenus incapables de percevoir ce qui se passe en dehors de nos propres esprits vagabondant.







Le mode off line de Smallwood et Schooler est appelé également et plus familièrement pour nous:  "vagabondage de l'esprit.


Autre point bénéfique, c'est que ce vagabondage utilise d'autres zones de notre cerveau et le fait donc "travailler" différemment.













Joshua Sherphed propose que nous basculons dans cette errance lorsque le présent vécu n'est pas assez  gratifiant et que notre cerveau mène une recherche parallèle pour une meilleure gratification.







Comme la littérature est dense sur le sujet - vozer quelques liens tout en bas - j'ai demandé à l'i.a. de Qwant quels bénéfices en tire-t-on ?

Voici : 
• Active des régions essentielles pour la mémoire, les émotions et l'introspection, favorisant ainsi une meilleure compréhension de soi.

• Permet une réflexion libre et créative, en facilitant des pensées associatives et des rêveries constructives.

• Intègre des noyaux sous-corticaux, enrichissant notre compréhension des processus cognitifs et émotionnels au repos.

Enfin Maillet et Schacter ont démontré que plus les ressources de contrôle cognitif diminuent avec l’âge, plus la propension à vagabonder diminue également ( 2016) alors, alors :

En conclusion, pour la santé de notre cerveau, nous pouvons dire: allons marcher (lien) et laissez notre esprit vagabonder lui-aussi ! 


A +!
Où mon esprit a vagabondé: