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jeudi 14 juillet 2016

Mon ventre vous parle Farsi

Mon ventre vous parle Farsi, oui vous parle Persan. 

Mais buvons un peu avant l'heure du repas. Ici la boisson traditionnelle est le Dough. 
 Mélange de yaourt et de lait, souvent additionné de menthe. Trés rafraichissant, personnellement, j'adore.

Pas d'alcool autorisé mais quand même quelques "palliatifs" comme la bière sans alcool (assez buvable) ou bien la bière-citron sans alcool. (pas terrible).
Mais ce n'est pas dans les restos que mon ventre a trouvé le meilleur  (je n'ai pas vraiment cherché non plus les bons établissements) Dans les dîners ou mon ventre s'est aventuré, les plats étaient bons mais sans plus. Originalité, dans le premier, on manquait de lumière et il fallait consulter les menus à la lueur du smartphone.. excusez la mauvaise qualité donc des photos ;)


Ce qui semble une spécialité, ici, c'est le riz grillé et croustillant sur le dessus avec safran.
ça c'est donc le Kebab avec le riz comme ci-dessus. Genre Burger façon Persane.

Dans un autre, même clarté, mais le caviar Iranien, trés fin et gouteux !

Par contre, Ramin, le dernier jour, m'a invité dans sa famille (décidément, en Iran, j'ai reçu une belle leçon d'hospitalité)

Et c'est là que l'on voit que les Perses ne sont pas des Arabes. Nous sommes pendant le Ramadan, mais pas d'obligation, pour l'étranger que je suis, ou les non-musulmans de ne pas boire d'alcool. 

Les dames ont retiré leurs voiles, les hommes préparent le dîner, servent, font la vaisselle...un belle éducation qui ne réduit pas le rôle de la femme.

Et je ne vous parle pas de culture car là encore le niveau est top.  Bref nous sommes en Iran.

Hommes et femmes préparent la table
Mumm supervise !

Les plats préparés par Mumm sont succulents que ce soit le riz au safran (je ne vous apprendrez pas que l'Iran est le 2ème producteur de safran alors il y en a partout...) les brochettes de poulet au safran, les Kebabs d'agneau et de mouton, les beignets de crevettes au safran: tout est su-per-bon !

Sur le coté gauche, vous pouvez voir encore du riz grillé au safran: Ramin m'en propose mais je refuse: il me répond tu as raison car ça croustille tellement que ça fait beaucoup de bruit, du coup en société, c'est dérangeant et personne n'ose en prendre. Mais moi j'aime tellement ça ! tant pis !

Kebab d'agneau: un régal, c'est mon préféré.






Khoda Hafez !

lundi 12 décembre 2016

Mon ventre vous parle, lusophone, de Bacalhau.

Oui mon ventre parle portugais de temps en temps ! il fut bien content de deux endroits à Sines : un chic et un cheap.

                                                                                                                                             Le resto un peu chic est celui qui s'est installé dans un des entrepôts de la gare désaffectée. Son nom est "Cais da Estaçao", que l'on peut traduire comme le quai de la station ou bien la station du quai, je ne sais pas trop...    
                                                                                  Superbement restauré, l'entrepôt est un grand espace décoré avec beaucoup de goût.




Tout le charme est dans les détails des statues, petits meubles, etc. l'ensemble donne une ambiance chaleureuse.
Une large vitrine expose coquillages et poissons















Et pas trés loin un superbe aquarium nous vante ses langoutes !


Mais mon choix s'est porté sur le Bacalhau, appelé ici "Açorda de Bacalhau" élégamment servi sur un lit de pain de campagne imbibé d'une sauce aillée. Trés bon ! mais peu de morue...



En dessert, mon ventre n'a pas résisté au Farofias, spécialité genre "île flottante" mais avec du citron et de la cannelle !

Succulent !














§§§§§§§§§§§§

Le resto tout simple est situé dans le centre historique s'appelle l'Adega de Sines. 





















Trés simple, dés que vous rentrez, le patron au bar (ou devant son grill car il s'occupe de griller des morceaux de poulets aussi)




Le patron disais-je appelle : une cuisiniére arrive, vous prend par la main et vous emméne en cuisine !

On souléve les couvercles des marmites qui laissent entrevoir, ici une soupe, là des légumes , là encore du Bacalhau, ou bien aujourd'hui il y a des coquillages. J'ai choisi le Bacalhau pour voir.










Il est servi vite fait bien chaud avec des frites, du pain et une carafe de vin. Ici pas d'entourloupe avec les ramequins de beurre, olives, etc. que l'on vous facture à la fin.

Pas de finesse dans ce plat mais c'est le traditionnel, avec olives, oeuf dur émietté et peu de sauce: c'est du bon du solide qui vous tient au corps ;)









Deux façon d'accomoder le Bacalhau donc, avec la première une recherche du goût, citron, ail, beurre, une tentative de raffinement de la morue mais peu de morceaux de poissons par rapport à la quantité de pain trempé de sauce qui rempli le bol! c'est le pain qui vous cale l'estomac mais c'est le farofias qui vous fera revenir!

La seconde plus rustique mais plus authentique ne vous laissera pas le palais en extase mais le ventre y a son compte ! Et la simplicité du lieu et des gens est trés appréciable.

A+ !

jeudi 9 juin 2016

Le visage vers le bas parce que mon ventre vous parle sarde, mais pas que.


Retour en Sardaigne. Régulièrement de passage en Italie, mon ventre n’a encore jamais remarqué un assez excellent resto pour vous en parler.
Aussi pour une fois que l’un d’eux montre un peu d’originalité, je m’empresse de vous le partager !


C’est à Cagliari ; le long de la via di Roma, 


dans une petite ruelle adjacente : Chez Corallo. Cucina Typica Sarde.
Je n’avais pas l’intention de déjeuner si tôt et surtout dans cette rue beaucoup trop touristique mais mon ventre vide se faisait très bruyant, je suis donc entré là par hasard, pour manger rapidement, donc commande simple :  crudités et poisson grillé.


Parcourant le menu je tombe sur les « Bocconi »

Bocconi, bocconi ? qu’est-ce que ces bocconi dont la traduction proposée me sidère ? visages vers le bas ! ou bouches à l’envers version espagnole !

Mon parler italien ne suffit pas à m’expliquer et surtout à comprendre ce que m’en dit le serveur. Enfin bref, je finis par capter : escargots !
-          Ah ! Escargots! Caldo ?
-          Si caldo !
-          Ok !

Et voici ma commande qui arrive :

Stupéfaction ! Crudités : les légumes sont entiers ! C’est à moi de couper, trancher ! original ! au moins  fraicheur garantie !

Le pain est tout chaud, il manque me direz-vous le pane carasau mais bon ça c'est pour le touriste ;)








Confusion !  les escargots sont en fait des bulots (Mais oui : escargots de mer, Philfff) tout chauds.



Satisfaction !  pas déçu par la dorade !
 














Déception !  l’huile d’olive n’est pas du cru : tout juste un produit d’assemblage issu de U.E. que l’on trouve en grande surface.  Aahh ça ans une île méditerranéenne !! Aahh !la faute de goût ! 




Voilà un repas pour touriste affamé mais simple et bon, comme je les aime.

A + !

mercredi 12 mars 2025

MON VENTRE AURAIT AIMER VOUS PARLER IRLANDAIS MAIS S'ABSTIENT.

 Et oui voilà. Habituellement mon ventre aime vous parler d'un restaurant, d'un plat typique ou tout autre sujet qui le concerne. (Le lien où mon ventre vous parle clic !)

Il était décidé à vous parler de plats typiques d'Irlande et puis deux évènements l'ont fait réfléchir.

En se penchant à la fenêtre de l'hôtel, le soir, nous avons aperçu un groupe de personnes. Jeunes, vieux, sous la pluie, se regroupaient dans la petite rue et attendaient. Un camion tout blanc sans aucune inscription arriva et les gens firent la queue pour recevoir un sac plastique contenant des aliments, le groupe se dispersa très rapidement et le camion repartit aussi rapidement. L'aide au plus démunis se fait discrète mais efficace. 

Ensuite nous sommes sortis nous aussi nous restaurer. Et bien oui, c'est vrai, ce spectacle de misère sociale ne nous a pas coupé l'appétit, c'est indécent, oui. Mais honnête. Inconvenant à l'avouer peut-être mais moins, je pense, que de s'en offusquer hypocritement et de remettre une énième couche de "Ah la société est injuste !" Désolé, mon estomac culpabilise peu, il a eut le temps d'y réfléchir au gré des voyages dans des pays autrement pauvres qui ont eu raison de ses révoltes intérieurs. 

Cela ne veut pas dire que je ne fais pas ma part, si infime soit-elle. Comme le colibri de Pierre Rabhi. Vous connaissez. Sinon, voici l'extrait concerné de ce précieux livre- peut-être l'ai-je déjà raconté mais tant pis:
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit: «Colibri ! Tu n'es pas fou? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ?» «Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »  à méditer.

Ensuite, disais-je, nous sommes sortis nous aussi nous restaurer, dans un des restaurants de notre prédilection, pour un souper irlandais: Chez Flanagan.

Le Flanagan's n'offre rien d'extraordinaire mais quand même un excellent fish & chips et de savoureuses moules vapeur. Bon rapport qualité/prix.

Le lendemain nous sommes allés - entre autre - nous promener dans le parc St Stephen's green. Très beau parc et certainement très très beau en Mai- Juin. Et en toute saison très vert ! Tout ça pour dire qu'à la sortie (ou l'entrée, tout dépend d'où on arrive)  Il y a un ensemble de sculptures qui interpelle d'autant plus qu'il est posé devant une immense paroi sculptée façon structure alignée de monolithes en granit assez impressionnante par elle-même.


 Trois personnages humains, le plus près debout, appuyé sur un bâton, la tête baissée, tendant une louche vers la bouche du deuxième personnage assis; un troisième personnage de grande taille faisant face au nord, la tête en arrière et les bras tendus, avec un chien couché aux pieds:

Ces quatre moulages figuratifs en bronze dont les formes traduisent des postures de misère et de souffrance, rappellent la Grande Famine qui a duré de 1845 à 1852.

La sculpture que je qualifierais d'art brut, surprend par ses proportions assez massives et c'est pourquoi on se promet de s'intéresser à 1/ cette maudite période et 2/ l'artiste.

Donc 1/ Pendant la Grande Famine, environ 1 million de personnes sont mortes et plus d'un million d'autres ont fui le pays, provoquant une chute de la population du pays de 20 à 25 % (dans certaines villes, la population a chuté jusqu'à 67 %) entre 1841 et 1871. Entre 1845 et 1855, au moins 2,1 millions de personnes ont quitté l'Irlande, principalement sur des paquebots, mais aussi sur des bateaux à vapeur et des barques, l'un des plus grands exodes d'une seule île de l'histoire.

Et 2/ l'artiste Edward Delaney (1930 – 2009) était un sculpteur irlandais connu pour ses œuvres d'art plutôt abstraites, brutes et rugueuses, créées selon la technique du moulage de bronze à la cire perdue
Deux autres sculptures sont visibles à Dublin, l'une juste derrière cette commémoration de la Grande Famine: Wolfe Tone, et Thomas Davis à College Green, en face du Trinity College de Dublin.

Au bout du socle, il y avait un cinquième personnage, immobile, mais à la différence des autres, bien vivant. L'homme émacié, assis, dans la même attitude d'affliction. 

Comme une extension à l'art commémoratif représenté par Delanney 
Un trait d'union entre commémoration 
et remémoration de l'existence de l'indigence si discrète puisse-t-elle être.




A + !

lundi 28 janvier 2013

Mon ventre vous parle... et guide mes pas.

Thessaloniki, premier retour de l'année.

C'est l'estomac dans les talons que je remontais la Place Aristote (voir le début ici) jusqu'à tourner à droite, rue Vatikiotou, parce que, quand c'est l'estomac qui guide mes pas, ici  à Thessalonique, on va chez "Δια Ταυτα" :))  (Dites: "Dia Tauta" : En conclusion)










 
Chez "Δια Ταυτα"  la musique est un peu trop forte, les sourires sont rares, l'accueil est du style "rabatteur de touristes", l'accès pas très esthétique et le sobre décor est usé. Oui, ça commence pas terrible cet article...
A leur décharge, il faut avouer que le personnel n'en est pas moins très serviable, que le confort est là et qu'il y fait bien chaud !




Mais en fait, tout ça n'est pas le propos car comme je vous l'ai annoncé en titre: c'est mon ventre qui vous parle,  alors; fi de de la beauté ! fi de l’accueil ! fi de l'ambiance !  il vous le dit tout de go: " je viens ici pour le "Kotsi".


Le "Kotsi" est une des spécialités de Δια Ταυτα,  le Kotsi est le jarret du porc. Il est  cuisiné ici d'une façon qui ne lui enlève ni tendreté ni ne le sèche. C'est un plat simple tout en étant un vrai régal.



Accompagné d'une salade grecque, il s'avale trés bien à deux ... ou même à trois ! car le morceau est copieux.





Ajoutez un petit verre de vin blanc local, Deux tartines grillées à l'ail et huile d'olive pour agrémenter le tout... et bon appétit !

 Si vous passez par ici,  allez chez Dia Tauta pour son Kotsi, je vous le recommande.
Le site : Δια Ταυτα