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mercredi 11 octobre 2023

Une Pinacothèque Frettoise. Suite et fin.

Je n'avais pas eu le loisir de regarder lors d'une promenade passée tous les panneaux représentant des toiles des peintres ayant posé leurs chevalets en face des rives de la Seine à La Frette. C'est chose faite et voicirécolte des paysages manquants.

Nous étions accompagnés par Guy de Maupassant dans mon premier article --) Juste   mais je n'ai pas trouver d'autres témoignages de ballade dans cette petite ville, vous serez donc tous seuls ! 








Retrouver le point de vue de l'artiste est très difficile et de vous à moi je n'y suis pas arrivé, la végétation ayant tellement changée. Mais ci-dessous ça aurait pu correspondre à ci-dessus...



à + !

mardi 26 janvier 2021

Visite d'une Belle Abbaye

Certainement bien connue de Miriam, il y a au nord-est de Paris, une belle abbaye entourée des très beaux jardins. Une abbaye avec un long passé qui remonte à Saint-Louis au XIIIème siècle.

En ces temps de confinement, que diriez-vous d'une petite visite avec moi ?  Voici le plan.

Bon pas question pour moi de faire le guide: j'en suis incapable ! mais vous pourrez lire quelques panneaux, promis. Portez vos masques et allons-y: pour l'instant si le plan vous dit que vous êtes ici,  

Voilà pour les précisions; Entrons.

Le passage n° 5  n'a rien d'extraordinaire, de toute façon, pas de photo car il y a un contre-jour exaspérant dû aux deux entrées opposées. 

Il débouche sur le cloître


(Le bout de casquette blanche en bas à droite est celle de mon petit-fils, non je sais, rien à voir avec la visite, mais bon)


« Lieu de méditation, lieu de vie et de circulation... »


« Formé de quatre galeries de circulation, le cloître est l'espace central de l'abbaye. Il desservait autrefois les salles principales de l'abbaye: l'église, la salle du chapitre, le dortoir, le chauffoir, le réfectoire et la cuisine, et donnait accès à l'escalier qui conduisait au dortoir. Ses galeries voûtées abritaient également nombre d'activités domestiques et liturgiques, comme la lectio divina, un temps de lecture individuelle et de méditation prévu par la règle de saint Benoît et qui constituait un élément essentiel de la piété monastique. »

Allez, on part à gauche, à main droite admirez le joli jardin du cloître.


"Les jardins des cloîtres se composaient généralement de plantes médicinales, ou de plantes aromatiques ou encore de fleurs... Mais nous ignorons tout du jardin du cloître de l'abbaye de Royaumont au Moyen Âge." (https://www.royaumont.com/fr)

A main gauche, une entrée est fermée, mais une plaque nous explique:

LE CLOÎTRE
Clos mais ouvert sur le ciel, pratique et symbolique, le cloître est l'espace central de l'abbaye.

C'est en face de réfectoire des moines que se trouvait la fontaine qui alimentait l'abbaye en eau potable. Elle provenait d'une source captée sur les hauteurs de Viarmes et jaillissait par gravitation dans une ou plusieurs vasques.
Egalement appelée "lavabo", cette fontaine était protégée par un petit édifice hexagonal accolé à la galerie sud du cloître. Les moines s'y livraient aussi à leurs ablutions. Ce lavabo fut détruit par les aménagements industriels mais on en a retrouvé les fondations...




Il faut passer et plus loin, nous arrivons à une autre entrée : celle de la piéce n°13: les cuisines. (ne vous perdez pas, regardez le plan)

(Et en bas à droite un bout de mon petit-fils,
 pour info)

LA CUISINE DES MOINES

« La Règle de saint Benoît de l'abbaye, la cuisine présente une architecture simple et massive qui contraste avec l'élégance de l'ancien réfectoire des moines auquel elle est accolée.


Au nord, une porte donnait accès à la fontaine d'eau potable située dans le cloître, tandis qu'un guichet ouvert dans le mur mitoyen avec le réfectoire permettait aux religieux de prendre les plats.


Les moines assuraient le service de la cuisines, à tour de rôle, et pendant une semaine. L'organisation et le menu des repas étaient strictement encadrés par la Règle de saint Benoît. De Pâques à mi-septembre, les moines avaient droit à deux repas quotidiens mais, l'automne venu, devaient se contenter d'un seul.

Aux XIIè et XIIè siècles, ils se nourrissaient de pain noir, de légumes et de poisson auxquels pouvaient s'ajouter, selon les jours de l'année, du fromage, des œufs et du beurre. Le vin était toléré, quoique déconseillé par la Règle, mais la consommation de viande était proscrite, hormis pour les malades. Vieillard, enfants et adolescents étaient soumis à un régime moins strict. Au fil du temps, la Règle se relâcha et, à la fin du XVè, l'ensemble des moines bénéficiait d'une alimentation plus riche.   

Oui, mon petit-fils est juste là   î                     


Forge ou atelier d'impression entre 1793 et 1860,cuisine du noviciat entre 1864 et 1905 puis de l'hôpital auxiliaire entre 1914 et 1919, elle fut remaniée à plusieurs reprises depuis sa construction et a perdu sa cheminée dont l'emplacement initial reste inconnu. »












De la cuisine, nous passons au réfectoire des moines.


Le réfectoire est une vaste salle très lumineuse. (40,30 m sur 13,5 m nous dit Wiki), et ses colonnes hautes de 10 mètres sont monolithiques.

(oui toujours lui)












On peut y voir, chose étonnante pour un réfectoire, une chaire de lecteur, de très beaux vitraux,





ainsi qu' un superbe orgue.


Etonnant oui de trouver là, chaire, vitraux et orgues, il faut juste savoir que la salle fut utilisée comme chapelle après ces modifications en 1870. 

Aussi on peut y voir le tombeau du comte de Harcourt:



Voilà pour le réfectoire-chapelle-tombeau. Ressortons maintenant d'où nous sommes venus: par le cloître:


et avançons jusqu'à la prochaine salle : le réfectoire des convers.

Cette salle a été utilisé pour maintes fonctions. Vous trouverez toutes les infos sur les frères convers sur WIKI, ou bien lire ce panneau: 

sinon juste savoir que,

" Le rôle des convers étant de préparer les repas des moines et surtout d'exploiter les terres, bois, moulins et étangs de pêche, ils étaient indispensables à l'économie cistercienne et pouvaient accéder à des fonctions de responsabilité, mais ne pouvaient partager la vie des moines. Ils n'entraient à l'église que par l'extrémité de la nef alors que les moines accédaient eux directement au chœur de l'église par le bras du transept."

Maintenant allons de l'autre coté du cloître jusqu'à la sacristie, pour quelques objets :




Je sens que la visite vous fatigue, c'est vrai le billet devient un peu long : nous verrons quelques vues des extérieures avec la belle église abbatiale bientôt !
 à + !

mercredi 6 novembre 2019

D’un seul coup d’œil et aussi loin que perce le regard des anges

Les statues dans Madrid ont une place importante, elles sont nombreuses et beaucoup sont étonnantes.
Je ne vous montrerais pas les plus connues, que vous pourrez les trouvez là,https://www.esmadrid.com/fr/statues-madrid
Buste devant le CSIC (Casa de papel pour les fans)

 
Femme au miroir, Botero
Buste devant le CSIC (Casa de papel pour les fans)

mais je m’attarderais sur celle que je ne voulais absolument pas rater: L'Ange Déchu.
Mes photos ne sont pas très bonnes et les détails sont mieux visibles si on clique dessus.

Au centre d'une fontaine située dans le parc du Retiro, cette sculpture représente l'Ange Déchu au moment de son expulsion du Paradis.

C'est une œuvre de Ricardo Bellver.

D'après Wiki, alors qu'il était un pensionné de 3e année à Rome, il la créa en plâtre en 1877 inspiré par des vers de Paradise Lost of John Milton (Chant I). Il le soumit à l'édition de 1877 des Exposiciones Nacionales de Bellas Artes où il reçut le premier prix.  L'État a acquis l'œuvre et l'a présentée à l'exposition universelle de 1878. Comme seules les œuvres en marbre et en bronze ont été acceptées, la statue a été coulée en bronze à cette occasion et le plâtre original détruit. 


El paraíso perdido – Paradise Lost
Le Paradis perdu
John Milton
Chant I
« D’un seul coup d’œil et aussi loin que perce le regard des anges, il voit le lieu triste dévasté et désert : ce donjon horrible, arrondi de toutes parts, comme une grande fournaise flamboyait. De ces flammes point de lumière ! mais des ténèbres visibles servent seulement à découvrir des vues de malheur ; régions de chagrin, obscurité plaintive, où la paix, où le repos, ne peuvent jamais habiter, l’espérance jamais venir, elle qui vient à tous ! mais là des supplices sans fin, là un déluge de feu, nourri d’un soufre qui brûle sans se consumer.
Tel est le lieu que l’éternelle justice prépara pour ces rebelles ; ici elle ordonna leur prison dans les ténèbres extérieures ; elle leur fit cette part trois fois aussi éloignée de Dieu et de la lumière du ciel, que le centre de la création l’est du pôle le plus élevé. Oh ! combien cette demeure ressemble peu à celle d’où ils tombèrent !
Là bientôt l’archange discerne les compagnons de sa chute, ensevelis dans les flots et les tourbillons d’une tempête de feu. L’un d’eux se vautrait parmi les flammes à ses côtés, le premier en pouvoir après lui et le plus proche en crime : longtemps après connu en Palestine, il fut appelé Béelzébuth. Le grand ennemi (pour cela nommé Satan dans le ciel), rompant par ces fières paroles l’horrible silence, commence ainsi :
« Si tu es celui… Mais combien déchu, combien différent de celui qui, revêtu d’un éclat transcendant parmi les heureux du royaume de la lumière, surpassait en splendeur des myriades de brillants esprits !… Si tu es celui qu’une mutuelle ligue, qu’une seule pensée, qu’un même conseil, qu’une semblable espérance, qu’un péril égal dans une entreprise glorieuse, unirent jadis avec moi et qu’un malheur égal unit à présent dans une égale ruine, tu vois de quelle hauteur, dans quel abîme, nous sommes tombés ! tant il se montra le plus puissant avec son tonnerre ! Mais qui jusqu’alors avait connu l’effet de ces armes terribles ! Toutefois, malgré ces foudres, malgré tout ce que le vainqueur dans sa rage peut encore m’infliger, je ne me repens point, je ne change point : rien (quoique changé dans mon éclat extérieur) ne changera cet esprit fixe, ce haut dédain né de la conscience du mérite offensé, cet esprit qui me porta à m’élever contre le plus Puissant, entraînant dans ce conflit furieux la force innombrable d’esprits armés qui osèrent mépriser sa domination : ils me préférèrent à lui, opposant à son pouvoir suprême un pouvoir contraire ; et dans une bataille indécise, au milieu des plaines du ciel, ils ébranlèrent son trône… »
John Milton
1608 – 1674
Le Paradis perdu
Traduction par François-René de Chateaubriand.
 Renault et Cie, 1861
pp. 1-21
Rares sont les représentation de Lucifer et donc celle-ci, je ne voulais pas la rater.

Fontaines à la base.



























Ah oui tiens une grenouille !


A + !