Certainement bien connue de Miriam, il y a au nord-est de Paris, une belle abbaye entourée des très beaux jardins. Une abbaye avec un long passé qui remonte à Saint-Louis au XIIIème siècle.
En ces temps de confinement, que diriez-vous d'une petite visite avec moi ? Voici le plan.
Bon pas question pour moi de faire le guide: j'en suis incapable ! mais vous pourrez lire quelques panneaux, promis. Portez vos masques et allons-y: pour l'instant si le plan vous dit que vous êtes ici,
Voilà pour les précisions; Entrons.
Le passage n° 5 n'a rien d'extraordinaire, de toute façon, pas de photo car il y a un contre-jour exaspérant dû aux deux entrées opposées.
Il débouche sur le cloître
(Le bout de casquette blanche en bas à droite est celle de mon petit-fils, non je sais, rien à voir avec la visite, mais bon)
« Lieu de méditation, lieu de vie et de circulation... »
« Formé de quatre galeries de circulation, le cloître est l'espace central de l'abbaye. Il desservait autrefois les salles principales de l'abbaye: l'église, la salle du chapitre, le dortoir, le chauffoir, le réfectoire et la cuisine, et donnait accès à l'escalier qui conduisait au dortoir. Ses galeries voûtées abritaient également nombre d'activités domestiques et liturgiques, comme la lectio divina, un temps de lecture individuelle et de méditation prévu par la règle de saint Benoît et qui constituait un élément essentiel de la piété monastique. »
Allez, on part à gauche, à main droite admirez le joli jardin du cloître.
LA CUISINE DES MOINES
« La Règle de saint Benoît de l'abbaye, la cuisine présente une architecture simple et massive qui contraste avec l'élégance de l'ancien réfectoire des moines auquel elle est accolée.
Au nord, une porte donnait accès à la fontaine d'eau potable située dans le cloître, tandis qu'un guichet ouvert dans le mur mitoyen avec le réfectoire permettait aux religieux de prendre les plats.
Les moines assuraient le service de la cuisines, à tour de rôle, et pendant une semaine. L'organisation et le menu des repas étaient strictement encadrés par la Règle de saint Benoît. De Pâques à mi-septembre, les moines avaient droit à deux repas quotidiens mais, l'automne venu, devaient se contenter d'un seul.
Aux XIIè et XIIè siècles, ils se nourrissaient de pain noir, de légumes et de poisson auxquels pouvaient s'ajouter, selon les jours de l'année, du fromage, des œufs et du beurre. Le vin était toléré, quoique déconseillé par la Règle, mais la consommation de viande était proscrite, hormis pour les malades. Vieillard, enfants et adolescents étaient soumis à un régime moins strict. Au fil du temps, la Règle se relâcha et, à la fin du XVè, l'ensemble des moines bénéficiait d'une alimentation plus riche.
Oui, mon petit-fils est juste là î |
Forge ou atelier d'impression entre 1793 et 1860,cuisine du noviciat entre 1864 et 1905 puis de l'hôpital auxiliaire entre 1914 et 1919, elle fut remaniée à plusieurs reprises depuis sa construction et a perdu sa cheminée dont l'emplacement initial reste inconnu. »
(oui toujours lui) |
On peut y voir, chose étonnante pour un réfectoire, une chaire de lecteur, de très beaux vitraux,
ainsi qu' un superbe orgue.
Aussi on peut y voir le tombeau du comte de Harcourt:
Voilà pour le réfectoire-chapelle-tombeau. Ressortons maintenant d'où nous sommes venus: par le cloître:
et avançons jusqu'à la prochaine salle : le réfectoire des convers.
Cette salle a été utilisé pour maintes fonctions. Vous trouverez toutes les infos sur les frères convers sur WIKI, ou bien lire ce panneau:
sinon juste savoir que,
" Le rôle des convers étant de préparer les repas des moines et surtout d'exploiter les terres, bois, moulins et étangs de pêche, ils étaient indispensables à l'économie cistercienne et pouvaient accéder à des fonctions de responsabilité, mais ne pouvaient partager la vie des moines. Ils n'entraient à l'église que par l'extrémité de la nef alors que les moines accédaient eux directement au chœur de l'église par le bras du transept."
Maintenant allons de l'autre coté du cloître jusqu'à la sacristie, pour quelques objets :