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samedi 30 juillet 2016

Saint Pétersbourg - Intérieurs I

Coincé entre la mission en Iran et celle de Sicile, nous avions prévu un grand week end culturel à St Pétersbourg.

C'était aussi l'époque des nuits blanches et la fête des voiles rouges, c'est vous dire que nous étions loin d'être seuls !


Qui dit culturel dit musées, églises, châteaux, parcs et jardins, palais, et aussi ballet. Tout ça compacté en 5 jours, voyages inclus, ce fut assez dense mais nous sommes loin de le regretter ! Saint Pétersbourg est une ville extraordinaire ou j’avais déjà fait un passage en voiture ici, et un autre à pied .
La quantité de choses à visiter est tellement vaste !  Une infime partie nous avons vue et voici partagée :  une infime partie de l’infime partie.
Pour parler « imagé » pour moi, les gros morceaux de ce gâteau historique et culturel qu’est St Pé sont l’Hermitage, le Palais de Peterhof, le Palais Youssoupov, L’église St Sauveur du sang versé, la « Cathédrale » St Isaac, le Palais la Cathédrale Notre Dame de Kazan, le Palais Catherine, (appelé souvent aussi palais de Tsarskoïe Selo), la Forteresse Pierre et Paul, le Musée Russe.
Mais bon il y en a tellement d’autres que ma liste est très arbitraire et ne saurait se substituer à la propre opinion de chacun.


Commençons par le début, l’incontournable complexe de l’Ermitage. De gauche à droite  le théâtre de l’Ermitage, le Vieil Ermitage, le Petit Ermitage, le palais d’Hiver (le Nouvel Ermitage, situé derrière le Vieil Ermitage n’est pas visible) ;

l'entrée se fait par le Théâtre.
L’intérieur des palais est extraordinairement… chargé ! De l’or partout le style rococo jusqu’ à saturation du regard, tout dans ce décorum est embelli à l’extrême, une visite juste pour ces intérieurs vaut la peine. 








La salle des portraits
Bien sûr, le musée avec ses 3 millions d’objets collectionnés vaut aussi le détour.

L’horloge de paon, dans
le petit Hermitage, sur une colonnade de marbre et orné de lustres en cristal, est une merveille unique de l'Ermitage.

Il s'agit en fait, d'une grande horloge automatique animé par trois animaux mécaniques en taille réelle enfermés dans une cage de cristal, dorée et ornées de pierres précieuses.


Cette horloge a été imaginée et construite par James Cox vers 1775 au Royaume-Uni et achetée pour Catherine II en 1781 par le Prince Grigori Potemkine, l'un des favoris de Catherine II. Démontée pour le transport, apparemment personne ne sut la remonter correctement. Son mécanisme fonctionnera que quelque huit ou neuf après son acquisition ; Voici une video:







Et toujours partout des lustres extraordinaires et des des sols non moins étonnants, à l’instar de cette mosaïque romaine, copie du sol se trouvant au Vatican avec une tête de Méduse au centre.










La grande Catherine fut si impressionnée par les gravures de fresques de Raphaël au Vatican qu'en 1787, elle a commandé à Giacomo Quarenghi la création d'une copie d'une galerie du Vatican, connue comme la Loggia de Raphaël.




 

Parmi les autres objets exposés actuellement (40000 sur les 3 millions) outre la collection d'icônes religieux, les plus connus que j’ai pu voir sont ceux-ci :
La Madone Litta 1490
La Madone Benois
Les deux De Vinci peints, l’un au début de sa carrière d’artiste et l’autre vers la fin. L’évolution est d’ailleurs frappante nous dit la guide, n’étant pas peintre moi-même j’ai du mal à percevoir le côté frappant de l’évolution mais c’est vrai que (à gauche) dans le dernier Marie est beaucoup plus soignée et l’enfant mieux proportionné.





Ah Rembrandt !


Qui ne connait pas Le retour du fils prodigue, que voilà.


Toute l’histoire et une très belle description dans le lien ICI .








Une micro mosaïque signée Giacomo Raffaelli, « Temple à Tivoli » La guide explique ces mosaïques, si fines que l’on croirait des peintures ! Elles étaient constituées à l’envers, afin de pouvoir couler le « ciment » pour le jointement des pièces. Si bien que l’on ne découvrait le tableau qu’à la fin et donc aussi les imperfections : ici en voici une belle ! cherchez un peu…
Et oui ! L’homme en uniforme, bien qu’il nous tourne le dos a le pied gauche complètement retourné à l’envers comme si il était face à nous ! Fallait pas être distrait Raffaëlli ! 











Ce tableau moins connu, a la particularité d’avoir sa petite histoire originale : d’après la guide, un riche homme de Russie avait commandé à l’artiste une œuvre représentant la vie d’une ferme.  Mais la vision bucolique de ce monsieur, était loin de la réalité et, quand le tableau fut livré, le commandeur refusa la commande, outré de voir une vache urinant à grands jets !!! (Ah mon dieu que la campagne est répugnante !)


Parlons un peu technique ici, tout du moins son effet car la maitrise de cette technique je ne connais que Michelaise qui aurait pu si bien nous l’expliquer.
Alors regardez ce tableau: Il s’agit de « L’Arrivée de l'ambassadeur de France à Venise » de Giovanni Antonio Canal dit Canaletto. Lorsque vous êtes à sa droite : la palais rempli les deux tiers dans le cadre.


Maintenant si vous vous tenez à sa gauche !!! juste un petit quart est concédé au même palais ! 


Photo piquée
 sur https://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2013/09/17/antonio-canal-au-musee-de-lhermitage/








étonnant non ? moi j’en suis tout espanté:/ 












Voilà donc un bref passage dans une foule d'oeuvres d'art, 







et j'en termine pour l'Ermitage avec la magnifique chapelle. A + !

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