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lundi 22 avril 2013

Des blancs dans mon agenda. La Déf 1


Il y a des blancs dans l’agenda
Qui me scotchent dans la tour.
Et empêchent tout envol.
Non pas que
La crise économique m’ait coupé les ailes, 
Mais il y a des mois avec des blancs dans l’agenda des déplacements. Crise ou pas, c'est comme ça.

Certes. 



‘Certes’ comme dirait l’une à Marseille, 
signe d’une bienveillante reconnaissance 
de la vérité inéluctable de vos dires. 
mais avec cet imperceptible mouvement de 
coté de la tête qui, comme un soupçon, 
cependant, vous laisse à penser que 
l’idée exprimée mérite d’être approfondie 
car si évidente puisse-t-elle paraître, 
elle n’en suppose pas moins un aboutissement.
 bref, ce petit geste pour vous dire: 

'Oui. Certes. C’est bien beau tout ça. Mais bon ?'

Et bien
Blancs qu’il faut bien combler en restant dans la tour, au bureau.
Bureau dit « en open-space »
Open-space répartis en Desks

Certes...



J'y arrive.
  Desks occupés par des personnes bien sympathiques,
Mais que je connais qu’en pointillé et vice-versa
Vu le temps passé au dehors en « missions »
Rien d’emballant dans les blancs.
Certes...



J'y viens.
Et si l’activité est assez soutenue,
Ce n’est ni la Tour Montparnasse Infernale
Ni même Piége de cristal…
Rien d’emballant dans les blancs, donc.
Certes...


ça y est.

Ce mois dernier était un de ceux-là, avec un blanc. 
Et ayant fait le vide sur mon bureau, au nième étage de ma tour, le regard se perd dans la contemplation des tours avoisinantes. L'araignée rouge d'Alexander Calder au loin m'interpelle;  Pensée évidente : je ne connais même pas la moitié des œuvres exposées, disséminées entre toutes ces tours et bâtiments de La Défense. Je me suis promis donc d’aller à la chasse aux oeuvres dans ce musée à ciel ouvert et vous les faire partager.

Histoire de combler mes blancs.

A commencer par la première de toutes : celle qui a donné son nom au quartier: La Défense de Paris. Son style est en parfait décalage avec la modernité du lieu !








La Défense de Paris est une sculpture en bronze de Louis-Ernest Barrias, inauguré en le 12 octobre 1883, à la gloire des soldats ayant défendu la ville pendant la guerre de 1870. Elle est située sur la place de la Défense, donc, érigée sur son emplacement actuel, situé au coeur du quartier d’affaires, qui était alors au centre d’une colline champêtre : la butte Chantecoq.
Placée sur une colonne de  m., on peut la voit mieux lorsqu'on est sur le parvis en hauteur, étant au niveau de la sculture. Elle représente un groupe allergorique composé d'une femme symbolisant la ville de paris au pied duquel repose un soldat.
Au prochain blanc, le prochain texte sera plus court. Certes ! 

jeudi 2 février 2012

LES MAINS NÉGATIVES Marguerite Duras, 1979

LES MAINS NÉGATIVES Marguerite Duras, 1979

Un de ces matins derniers, Parvis de la Défense, un homme assis tend un gobelet vide. Cette solitude à l’aube naissante, m'a beaucoup rappelé Marguerite Duras:
Traversée de Paris dans une suite de travellings, de la République aux Champs Élysées, Voix off de Marguerite Duras et Son déchirant du violon.
One of these mornings past, Parvis de la Défense, a man sitting behind a glass empty. This solitude at dawn, reminded me a lot Marguerite Duras: Through Paris in a series of shots, the Republic on the Champs Elysees, Voice of Marguerite Duras and violin's sad sound .


Les mains négatives (1978) from BelofBradford on Vimeo.

Texte :

" On appelle mains négatives, les peintures de mains trouvées dans les grottes magdaléniennes de l’Europe Sub-Atlantique.
Le contour de ces mains - posées grandes ouvertes sur la pierre - était enduit de couleur. Le plus souvent de bleu, de noir.
Parfois de rouge. Aucune explication n’a été trouvée à cette pratique.

Devant l’océan sous la falaise
sur la paroi de granit

ces mains

ouvertes

Bleues
Et noires

Du bleu de l’eau
Du noir de la nuit

L’homme est venu seul dans la grotte
face à l’océan
Toutes les mains ont la même taille
il était seul

L’homme seul dans la grotte a regardé
dans le bruit
dans le bruit de la mer
l’immensité des choses

Et il a crié

Toi qui es nommée toi qui es douée d’identité je t’aime

Ces mains
du bleu de l’eau
du noir du ciel

Plates

Posées écartelées sur le granit gris

Pour que quelqu’un les ait vues

Je suis celui qui appelle
Je suis celui qui appelait qui criait il y a trente mille ans

Je t’aime

Je crie que je veux t’aimer, je t’aime

J’aimerai quiconque entendra que je crie

Sur la terre vide resteront ces mains sur la paroi de granit face au fracas de l’océan

Insoutenable

Personne n’entendra plus

Ne verra

Trente mille ans
Ces mains-là, noires

La réfraction de la lumière sur la mer fait frémir la paroi de pierre

Je suis quelqu’un je suis celui qui appelait qui criait dans cette lumière blanche

Le désir

le mot n’est pas encore inventé

Il a regardé l’immensité des choses dans le fracas des vagues, l’immensité de sa force

et puis il a crié

Au-dessus de lui les forêts d’Europe,
sans fin

Il se tient au centre de la pierre
des couloirs
des voies de pierre
de toutes parts

Toi qui est nommée toi qui es douée d’identité je t’aime d’un amour indéfini

Il fallait descendre la falaise
vaincre la peur

Le vent souffle du continent il repousse l’océan
Les vagues luttent contre le vent
Elles avancent
ralenties par sa force
et patiemment parviennent
à la paroi

Tout s’écrase

Je t’aime plus loin que toi
J’aimerai quiconque entendra que je crie que je t’aime

Trente mille ans

J’appelle

J’appelle celui qui me répondra

Je veux t’aimer je t’aime

Depuis trente mille ans je crie devant la mer le spectre blanc

Je suis celui qui criait qu’il t’aimait, toi "


Les Mains négatives, dans Le Navire Night, Le Mercure de France, 1979

 photo; grotte chauvet.

samedi 28 mai 2016

La Def XVII - Quelques degrés de plus Mr Kowalski.

Quelques degrés de plus et voilà que l'Arche de la Défense voit s'emplir le parvis de tout un monde. Promeneurs, employés affamés, touristes appareils photos en mains, Parisiennes en quête de soldes, etc. vont et viennent.
A sa droite (si le devant de l'Arche est bien face à Paris) il y a un grand escalier conduisant Place du Dôme. Escalier banal en soi si ce n'est les énormes cubes qui le bordent
schéma de stonevox (merci): http://www.stonevox-hm.com/amo/
et contenant moultes variétés de plantes et d'arbustes. Cubes décorés d'émaux de couleurs froides puis chaudes.




Passée la Place du Dôme, on arrive devant un mât rouge qui semble indiquer trois directions.


Nous sommes à ce degré-là devant un escalier 




qui nous emméne sur un second degré puis la descente reprend d'une façon oblique, 


et - surprise - 

au beau milieu des marches, s'est levée une vague de pierre, comme si l'escalier fut vivant et mouvant ! 















En bas, on arrive sur la Place des Degrés. 





Un grand V metallique est planté là avec une ligne droite rouge qui fuit derriére. Il parait que le dallage de la place, vu d’une certaine hauteur dessine le portrait du penseur Blaise Pascal,  mais moi Philfff five feet high, (et infiniment plus petit que John Keats) je ne peut le confirmer.



Cet escalier montant bien rangé et le suivant - bien dérangé - avec la Place des Degrés, on les doit à Mr Kowalski (1927 - 2004)  Je n'ai trouvé aucune explication consensuelle à cette installation, beaucoup en parle mais toujours trés vaguement sur le sens de l'oeuvre.

Il y a la "générale"
"En 1987, Kowalski  s’attaque au projet qui sera achevé en 1989. La place des Degrés ressemble  à un vallon de 10 m de dénivelé  surplombé par  trois séries de terrasses.L’animation du site par Kovwalski émane de l’enchaînement de 4 figures dynamiques .Un mât métallique rouge surplombant le très large escalier  descendant des Quatre Temps, suivi comme glissant sur les marches, par un aileron, précipitent les regards et les corps vers la place. L’ aileron en pierre blanche , asymétrique, semble dévaler l’escalier . Sur la place un “V” proéminant en acier, darde une bande rouge plaquée au sol comme pour diriger les regards vers Puteaux. 


" Ainsi, près de Paris, la Défense lui doit La Place des degrés (1987-1989) qui traite comme un ensemble trois niveaux le jour grâce à des marqueurs géométriques et la nuit grâce à des lignes lumineuses. L'utopie de l'escalier vivant où s'élève une vague de pierre met en scène la vibration du mouvement de la foule des villes comme l'avait fait en son temps le futuriste Boccioni dans son célèbre tableau la Ville qui monte. L'artiste est également intervenu sur l'escalier monumental (1992) qui va vers la place du Dôme."

Piotr Kowalski, , est un sculpteurmathématicien et architecte est un surprenant inventeur, et pourtant malconnu.

Le Centre International de Poésie en dit: 

 l’un des penseurs d’un art technologique

 dont Frank Popper fut le critique et 

l’historien, lui est polonais, architecte 

aussi, qui dans son atelier de Montrouge, va
  
 créer des « machines » travaillant sur le 

temps, qui peuvent à l’explosif, au gaz, et

 avec magnétophones qui captent des sons en

 temps réel et les restituer à l’envers : la

 sculpture de PK dans ce livre est d’après le

 sonogramme de la voix de Luca disant 

« Passionnément ».         


Si ça vous dite vous invite à lire ces liens:

http://www.cipmarseille.com/auteur_fiche.php?id=494
http://www.artcotedazur.fr/actualite,109/art-contemporain,34/chronique-d-un-galeriste,5299?lang=fr
http://montbouge.info/spip.php?article514

 et/ou bien juste écouter ce "poème" 

(?) HEROS LIMITE



Piotr Kowalski

En te multipliant par l’extrême-diamètre

on obtient la longueur de la circonférence
sans contour
∏ (Autre)
Par l’extrême-diamètre !
En te multipliant sans contour
on obtient la longueur de la circonférence
(Loup) K


A + !

jeudi 24 novembre 2016

La Def XVIII les murs peints

Eclaircie dans le ciel de la Def et donc une petite marche pendant Midi, pour voir ? des murs !
La fresque « Coquelicots », un champ « bucolique et aléatoire » selon le conseil départemental. Cette oeuvre de 30 m de long pour 3 de haut est censée entretenir « le dialogue entre le végétal et le minéral ». Catherine Feff qui se dit « née dans les pots de peinture » habite Courbevoie. Elle est la pionnière des bâches d'échafaudage et des trompe-l'oeil géants. En 1989, c'est elle qui emballe l'Arc de Triomphe puis en 2000 reconstitue la porte de Meknès place de la Concorde avant de s'attaquer à l'opéra Garnier.

Mur de Berlin !
Ce qu'en dit Defense-92, c'est qu'en 1990, le Maire de Berlin-Est vendit aux enchères 250 segments, la ville de Paris et à l’Epad en acquirent trois pour un montant de 300 000 deutsche marks, soit 150 000 euros. 
Mais pendant 7 ans, ces 3 morceaux de l’Histoire ne seront pas exposés, il faudra attendre 1997 pour que les trois segments soient installés devant la galerie de la Coupole,
(mur-de-berlin-la-defense-morceau.jpg
empruntée à Défense-92)
 protégés par des éléments en verre afin d’éviter que des tags viennent recouvrir les peintures de Kiddy Citny, artiste allemand, et du musicien français Thierry Noir, peintes en 1984 le long de la Waldemarstrasse à Berlin (quartier de Kreuzberg), en pleine époque des années punk.

 Le Mur est prolongé par les éléments vitrés des deux côtés où sont inscrits les noms de grandes villes.
Depuis la fermeture de la galerie de la Coupole, fin 2010, ce bout du Mur de Berlin retombe de nouveau dans l’oubli. Il reste cependant toujours visible soit du haut (et de lojn) du passage derrière le grand stabile rouge de Calder vers la place Coupole ou mieux d'un passage pour accéder à la gare de La Défense depuis l’avenue Albert Gleizes a été créé, permettant aux passants de pouvoir le contempler. Cependant dans les prochaines années l’ancienne galerie marchande devrait être entièrement transformée en un nouveau centre commercial. Les trois segments pourraient alors changer d’emplacement…nous dit-on.

Un autre à voir plus loin, ce sera pour une autre balade...

Je viens de finir de Sartre Le mur, une nouvelle.

Le Mur est le récit à la première personne d'un prisonnier républicain espagnol condamné à être fusillé par les armées franquistes ; la nuit d'attente s'achève dans la dérision du sort (survie non désirée grâce à une trahison non voulue). D'aprés Wikipedia ...

Ah ce que j'aimerais que certains politiques aient le même désespoir, n'aient plus l'envie que de boire, manger et dormir tout simplement sans s'entêter à vouloir revenir au pouvoir !  (Survie politique non désirée grâce à une trahison non voulue: les promesses non tenues) D'aprés Philfff...

à + !

jeudi 28 avril 2016

La Défense XVI - Les beaux jours arrivent !

Les beaux jours arrivent !
Le soleil réapparait doucement en cette fin d’Avril sur La Défense, alors rien de tel qu’une petite balade !
Sans trop trainer tout de même car, primo, il ne fait que 8°C et deuzio, depuis que ma fille m’a offert un bracelet cardio,
Qui me dit de marcher 10000 pas/jour,
Qui, malgré mes reproches réitérés, en oublie toujours la moitié,
Qui me dit que je dors mal et
Qui a fini au fond du tiroir de la table de nuit…enfin bref, depuis ce temps, je me dis que je ne me bouge peut-être pas assez: alors oui , rien de tel qu’une petite balade !


Et puis profiter pour vous faire découvrir ce musée en plein air J


Juste aprés le CNIT, à droite de la Grande Arche, le dos tourné à  Paris, ont poussé en 1989, des tiges d’acier : un « utsurohi », installation métallique, mise au point par l’artiste japonaise Aiko Miyawaki.

Ces « dessins en l'air » symbolisent le lien entre le ciel, le vent et la lumière. Le résultat offre une composition de 30 colonnes de 30 cm de diamètre
en acier galvanisé, recouvert d’un matériau en verre cristallisé, scellées au sol, dont la tête est reliée par de fines tiges d’acier inoxydables de diamètres variables
et longues d’environ 10 mètres.



















Passée l’Arche, on aperçoit entre deux immeubles, une jolie passerelle : 

un pont Japonais qui se nomme 

                                                                                                                                                                                                    « Le pont Japonais »

Le pont Japonais souhaité par l’architecte Kisho Kurokawa fut réalisé par Peter Rice, une passerelle piétonne en une seule portée de 103 mètres enjambe les sept voies de l’axe routier et relie la Tour Pacifique (réalisée par Kurokawa) à l’immeuble Kupka.


Pour les intéressés, je cite RPF, http://www.rfr-group.com/, qui a créé la structure :










"Double arche sous-tendue : deux arcs inclinés, caissons en acier soudé de section triangulaire se rejoignent en leur sommet. Chacun est sous-tendu par un tirant qui suit la courbure parabolique de l'arc et dont la courbe est maintenue par un alignement de suspentes formant un plan stable entre arc et tirant. Au point d'intersection de chaque suspente avec le tirant se trouvent les noeuds de connexion, sur lesquels viennent s'assembler les bielles horizontales qui écartent les deux tirants ainsi que la structure contreventée du support de tablier. "




"Plus bel ouvrage de construction métallique en 1994 par le Syndicat de la construction métallique de France."                                                                                                                                                  



 J'ajouterais qu'il est coiffé d'une élégante voûte de verre qui sans enlever de sa superbe, permet un certain confort au piéton, perpétuel victime de la météo Parisienne.




A + !

samedi 30 novembre 2013

De l’importance de la mémoire. Paradoxe. La Def V

De l’importance de la mémoire. Paradoxe : Lisbonne – La Def. Paris .




”Le Grand Toscano” trés belle œuvre de Igor Mitoraj.

Sur un socle de granit, une partie d’un buste colossal semble cassé - comme abimé par le temps – rappelle les restes de statue antique – sentiment renforcé par le fait qu’au pied du colosse on peut voir un cylindre et un cube de granit disposés un peu comme des morceaux de ruines d’un temple ancien.
Ruines neuves pour quartier neuf ? là ou ne s'étalaient que des champs, 
on s'invente un passé.










En 1755,un mois après le tremblement de terre de Lisbonne, l’ingénieur militaire Manuel da Maia, chargé de la reconstruction de Lisbonne, choisit de raser les décombres du quartier de la ville basse (Baixa), le plus touché, pour le reconstruire entièrement selon les plans de l’architecte Eugénio dos Santos : une immense partie du patrimoine archéologique va ainsi être enfoui à jamais. Le hazard quelquefois, aide à rappeler à tous le passé, telle que cette villa romaine enfouie sous terre mais dont on peut encore apercevoir les vestiges dans … les toilettes publiques !
on enfouit le passé.

De l’importance de la mémoire.


Paradoxe : Baixa, Lisbonne – La Défense, Paris .