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mardi 24 septembre 2013

Riga, un petit tour dans la Vieille Ville.

Ah ! L’Europe du nord, je n'y ai "pas droit" souvent à cette partie-là du continent, et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque !
Me voici donc aux Pays Baltes.
Riga !
Pour le moment présent, la mythologie nargue la science météo : on a prévu de la pluie mais Thor garde dans ses bras musculeux les vilains nuages noirs :
Thor : 1 – Météo : 0
Le temps reste sec, ne pas hésitez, courir à la Vieille Ville !
Disponibilité : une fin d'après-midi, German m'a indiqué "tout droit jusqu'à la Daugava et tu auras vu tout de ce qu'il y a à voir..."


Je commence donc par la petite église orthodoxe de St Alexandre Nevsky, construite à l’emplacement d’une précédente détruite par l’armée Napoléonienne ;

Non loin de là, aux abords d’un petit parc se dresse la statue du Prince Barclay de Tolly, grande carrière militaire, Ministre de la Guerre Russe, il sera l’instigateur d’une stratégie militaire qui viendra à bout de l’envahisseur Napoléonien.




Riga est riche par ses Eglises: Il y a 18 églises luthériennes, 15 orthodoxes, 10 catholiques et un maison de prières de Vieux-Croyants.

A deux pas de Mikhaïl Bogdanovitch, la Cathédrale Orthodoxe de la Nativité, (style néo Byzantin me dit Wiki) l’intérieur est une féérie polychrome, malheureusement le petit monsieur que vous voyez à gauche m’interpella, l’œil sévère : photos interdites !  Pour l’anecdote, cette cathédrale fut convertie en planétarium pendant la période soviétique, il y avait même-là un café très célèbre.






 



 







Du haut de ses 42 m, la Statue de la Liberté me regarde passer (enfin, j’aime y croire)







Bon, repérage en passant d'un petit resto pour ce soir...

 
...et suite de la visite de la ville...



 
Après la place des restos, arrive un quartier qui a gardé un aspect médiéval, excusez la mauvaise qualité des photos mais le temps est assez gris - je redoute la pluie imminente - et j'utilise mon iphone...
 

Au fond de la placette, on peut voir l’église St Jean, dont on peut admirer les voutes à l’aide d’un grand miroir placé dans l’allée centrale entre les bancs.

Juste sur la droite, celle de St Pierre, la plus ancienne et la plus connue,  malheureusement fermée ce jour (bien ma veine...) l'intérieur est très beau, m'a t-on dit, alors : clic pour ne pas être en reste...


















 

Arg ! mais voilà la pluie !  Thor : 1 – Météo : 1 
 
 
Ah ! J’allais oublier ! Que peuvent vous rappeler un coq sur un chat sur un chien sur un âne ?  Humm ?
 
 
Un conte de Grimm bien sûr (Don de la ville de Brême)  
 
 
 
 
 
 
 
 
A quelques centaines de mètres, se trouve la Cathédrale Protestante de Riga.
 

 
 
 
 
Et j’arrive enfin à un édifice médiéval étonnamment bien conservé : La maison des Têtes noires.   Résidence provisoire pour les marchands célibataires de passage à Riga regroupés au sein de la puissante confrérie dite des « Têtes noires » (baptisée ainsi parce qu'elle avait une tête d'africain pour emblème)
En fait, cette superbe maison si peu abimée par le temps fut complètement détruite par bombardements en 1941 et reconstruite en 1990 ! toute neuve quoi !


Juste à coté un sinistre bâtiment moderne abrite le musée de la Déportation
 

et puis ensuite arrive le monument massif des latviešu strēlnieki (Fusiliers Lettons).


Et plus loin : la Daugava, i.e. y a plus rien à voir circulez… d’après German… eh bien non, il y a avait autre chose de très intéressant aussi ; ce sera dans mon prochain billet !
A +

lundi 23 septembre 2013

Perspective. Riga.

Nous étions début Septembre,
les baies m'offrent un splendide panorama de Riga, ma nouvelle destination.


Mais avant de poursuivre, à relire quelques uns de mes billets de voyage, je me dis qu’il y a danger.
Danger de tomber dans un « m’as-tu vu, comme je voyage » nombriliste.
Danger de décrire une ville de la façon la plus horripilante possible : dans le style de ces guides andalous dépressifs qui récitent- en abrégeant – une brochure colorée disponible dans tous les bons hôtels, devant un bus de personnes âgées, pas encore tout à fait sourdes mais paisibles et patientes: le repas de midi est bientôt annoncé…
Danger enfin de trahir le but du Blog : relire avec plaisir des souvenirs enfouis lorsque neurones et synapses m’auront déserté l’encéphale… Un seul mot : VIGILANCE ! Donc.







A demain.

vendredi 20 septembre 2013

Journées du Patrimoine 2013: La non - visite du Jas de Bouffan



Des années durant, nous sommes passés devant, et chaque fois, nous nous disions: "Il faudra qu'on s'y arrête un jour la visiter, cette bastide du Jas de Bouffan, la demeure de Cezanne". 
Et puis on oublie, mais Dimanche, le net par le site officiel d'Aix en Provence et son programme des Journées du Patrimoine (cliquez) nous le rappelle, ouep ! on y va ! 
Après presqu'une heure et demie d'attente avec une petite centaines d'autres curieux, la porte s'ouvre, une dame annonce qu'elle va distribuer des tickets car nous ne pourrons pas tous entrer…s'ensuit un tumulte digne d'un zoo: on aboie, on rugit, on jappe, on miaule, etc. bref le mécontentement se fait entendre. (Imaginez la tête des personnes ayant fait des dizaines de km pour entendre ça !)


 "C'est pour vous rendre service, intervient la dame: ceux qui n'auront pas de billet n'auront pas la peine d'attendre, puisque qu'ils ne pourront pas entrer" 
?!?! mais où est donc le service ? 
Chacun fait travailler ses neurones pour comprendre une subtilité, mais que peut-on entrevoir ? un non-dit ? peut-être un conseil dit du bout des lèvres, une insinuation ? : Dém.. pour en avoir un, dussiez-vous vous battre pour arriver jusqu'à moi..sinon bernique. La foule a compris: on se presse les uns derrière les autres aux pieds de la dame qui crie: Reculez ! mais reculez !…
Bref: tout ça pour vous dire qu'on s'est bien battu et qu'on a eu nos billets.

Ainsi s'achève le plus intéressant de l'histoire car la visite du Jas de Bouffan est une arnaque: on entre dans le hall de la bastide, on suit un petit couloir qui nous mène dans un salon délabré, ou l'on nous projète des tableaux de Cézanne sur les murs pendant vingt minutes, sous prétexte que c'est ici que le peintre travaillait la majeur partie du temps et qu'il y avait décoré ces murs… Puis on ressort par le coté opposé dans un parc en mal d'entretien, ou l'on nous explique :
Que c'est à partir de tel endroit que le peintre a peint la Ste Victoire (mais pas visible car il y a des maisons devant),




Que c'est à ce point-là qu'il a peint la ferme (mais pas visible car il y a un immense bosquet d'arbres),

Que l'Orangeraie que vous apercevez sous les échafaudages n'est pas accessible car en travaux,
Bref, la visite est très vite faite et l'on repart pour le moins déconcerté: rien vu des 300 m2 que comporte les 3 niveaux, rien vu de l 'atelier sous toiture...
Ne perdez surtout pas votre temps à cette visite, il y a temps d'autres belles choses à voir ailleurs...
à +