— Hé Phil ! comment tu vas ? Ah ah ! tu n'as pas froid comme ça en bras de chemise ?
— Moques-toi René ! Et oui bonnet, cache-col et gants ! c'est le minimum à cette température. Comment tu fais en sweat ? Tu vas attraper la mort !
— Allez on marche ! on fait le petit tour, je dois terminer enfin mes olives aujourd'hui.
— Tu vas en faire combien.
— Oh deux tonnes pas plus. Comme d'habitude. — Alors tu l'as lu ton Zucman ? Dis-moi.
— Oui, en fait le livre est très court, 60 pages.
— Et il dit quoi ?
— En fait il parle d'abord de la contribution de chaque classe, toutes taxes incluses et toutes aides sociales aussi. Il parle de 30 % pour les classes populaires et
— Hé, vé ! la-bas !
— Où ? Quoi ?
— Sur les arbres là droit devant.
— Oh René, ne me refait pas le coup des amandons ! Tu veux savoir pour Zucman ou pas ?
— Oui oui ! continue…
— Bon, 30 % pour les classes populaires et 46% pour les classes moyennes, c'est pas énorme ça ? Pour 1000 euros gagnés tu..
— Et oui, c'est ce que je pensais.
— Oui il ne te reste que..
— C'est des arbousiers au fond, vé ! ils sont cafis vé ! Viens on va se res-tau-rer ! Hum elles sont sucrées ! Tu vois Phil, ces arbres-là c'est peut-être les seuls que tu peux voir avec ses fruits et ses fleurs en même temps.
— Ok. Alors adieu Zucman et vive l'arbouse.

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Mais quelle merveille cet arbousier !! J'ai du chercher comment ça se traduit en italien, et c'est "corbezzolo", aussi bien l'arbre que le fruit : quelque chose que la citadine que je suis pense ne jamais avoir vu... Un inconnu donc pour moi, plus ou moins comme Zucman ;-))
RépondreSupprimerCiao René, et bonne journée à toi et à Philff.
siu