Gianni Monti au MAMCO, Genève.
L’artiste.
« GM ne fabrique pas d’objets. Ses œuvres, presque toujours
invendables, ont une durée de vie qui excède rarement la rumeur qui l’accompagne.
Difficilement transportables dans l’intérieur du collectionneur, elles ne sont pas non plus des objets de jouissance. Elles se passent de la légitimation de la
galerie, préférant emprunter les canaux de l’information médiatique, sous forme
de scoops ou de dépêches d’agence. »
L’artiste s’est approprié par le passé des catastrophes :
en 1986, il revendique aux agences de presse l’explosion de la navette
Challenger,
en 92, c’est le tremblement de terre dans le désert Californien.
Dans la même veine donc, voici « Big Crunch Clock » 1999. Une horloge
digitale comportant vingt chiffres, des milliards d’années jusqu’aux dixièmes
de secondes, compte à rebours les cinq milliards d’années qui séparent le
soleil de son explosion. On peut donc voir cette horloge comme un détonateur, que
Gianni Monti aurait déclenché s’appropriant ainsi la responsabilité de la
disparition du système solaire.
Horloge, qui, comme il ne devait pas en être autrement, fonctionne à l’énergie
solaire ;)
N'y verrait-on pas comme une transposition moderne de l'allégorie du temps qui passe, vous savez, ce tableau vieillot du sablier et du crâne, avec en prime un fruit qui pourrit: ici, c'est un compteur qui défile devant toi : que fais-tu donc du temps qui passe, que fait-tu de ta vie qui file ...
N'y verrait-on pas comme une transposition moderne de l'allégorie du temps qui passe, vous savez, ce tableau vieillot du sablier et du crâne, avec en prime un fruit qui pourrit: ici, c'est un compteur qui défile devant toi : que fais-tu donc du temps qui passe, que fait-tu de ta vie qui file ...
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