C'est bientôt le nouvel an (Norooz) en Iran et mes amis persans viennent de me souhaiter un heureux Charshanbe Soori. Ils m'ont envoyé via un réseau social cette belle explication de la fête, que j'ai voulu partagée avec vous.
Le dernier mardi soir avant Norooz, les Persans allument des feux et sautent à travers. Le Charshanbe Souri n'est pas seulement une tradition, c'est aussi une question de lâcher prise. Depuis plus de 3 000 ans, le feu est sacré, une force qui brûle la faiblesse et le malheur. En sautant, ils chantent : « Ma faiblesse pour toi, ta force pour moi ». Il s'agit de libérer la peur, la douleur et le doute, et d'aborder la nouvelle année plus léger et plus fort, car pour s'élever plus fort, il faut d'abord lâcher prise. Joyeux Charshanbe Souri.Cette vidéo est signée @hediehsafiyari et en cliquant sur ce lien, vous pouvez accéder à l'original. Je remercie Mrs Hedieh Safiyari pour le droit au partage.
L'I.A. de Qwant me dit:
Chaharshanbe Suri, également connu sous le nom de Charshanbe Soori, est une fête iranienne célébrée la veille du dernier mercredi de l'année, marquant ainsi le début des festivités de Norooz, le Nouvel An persan. Cette fête a des origines anciennes, remontant à la tradition zoroastrienne, et symbolise la victoire de la lumière sur l'obscurité et la purification.
Chaharshanbe Suri est non seulement une célébration de la fin de l'année, mais aussi un moment de rassemblement communautaire, renforçant les liens entre les familles et les amis. Malgré les restrictions imposées par le gouvernement iranien, qui considère ces célébrations comme non islamiques, Chaharshanbe Suri demeure un symbole fort de l'identité culturelle iranienne et de la résistance face à l'autoritarisme.
Au delà de cette si belle vidéo, on doit reconnaitre aux Persans toute la gentillesse de toujours garder un lien avec leurs amis, de toujours vouloir partager leurs coutumes et particularités pour qu'on les comprennent et de toujours avoir une pensée pour chacun. Là-bas, nous avions été ému par l'humanité de chaque parole, de chaque gestes. De l'extrême délicatesse et politesse dans la vie de tous les jours, un exemple. Dans un grand supermarché, nous étions allez (plus par curiosité que par nécessité) acheter du thé vert. Nous présentant à la caisse, nous faisons la queue quand la personne devant nous nous dit de passer avant elle, poliment nous refusons elle n'avait pas davantage d'articles à payer que nous, mais elle insiste tellement que nous passons avant elle. Nous avons appris par la suite que ce n'est en fait qu'une belle formule de politesse et que si nous étions aussi urbains qu'elle, nous aurions dû continuer à refuser tout en la remerciant poliment (honte à nous !)
A + !