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vendredi 5 mai 2017

La Tour Milad - برج میلاد, Borj-e Milād

Sur la plaque: les dimensions et un lien: http://miladtower.tehran.ir/
Passage obligé dixit mes amis Téhéranais, par la Tour Milad , ne pas confondre avec la Tour Azadi que je vous avais montrer ICI, beaucoup plus petite (45 m) et qui n’a pas la même fonction.                                       La tour Milad, 
On la voit de trés loin, ma photo prise dans la voiture est plutôt ratée sous ce ciel grisâtre alors en voici une plus jolie (Photo piquée sur le site http://visitiran.info/milad-tower-tehran/ merci à eux)

Les montagnes sont bien là, je vous assure, maiss beaucoup de nuages ce jour, hélas.





La tour, terminée en 2007,  (aurait été conçu par l'urbaniste américain Jaquelin Robertson mais je n'ai trouvé aucun lien) est la plus grande Tour d’Iran avec ses 315 m jusqu’au toit et 435 métres tout au bout de l’antenne,  car elle est une tour de communication. 

C’est aussi un complexe avec  cafétéria, restaurants, boutiques, hotel, musées, salle de conf . Cinémas Etc. etc. 





Elle attire donc beaucoup de touristes et, comme nous les avons croisé des écoles. Les écoliers sont en Iran habillés d'un uniforme.








La tour Milad a une base octogonal, symbolisant l'architecture perse.


Pour le détail : 6 étages. 
Les trois premiers étages se composent de 63 unités commerciales, 11 zones piétonnières et d'une cafétéria et une exposition de produits commerciaux, le tout sur 260 m2. 

Les premier et deuxième étages souterrains consistent en centre de gestion de la tour. Le rez-de-chaussée consacré à la réception et les visiteurs...

En trois côtés différents : 6 ascenseurs sont utilisés pour transférer les visiteurs à la tête de la tour à la vitesse de 7 m/s et il y a un escalier de secours existe au quatrième côté (pas tenté). 


La tête de la tour est une structure en acier pesant environ 25 000 tonnes et se compose de 12 étages. 


Dans le dernier étage de la tour, des zones de réserves ont été construites comme une zone de refuge, une plate-forme d'observation fermée, un restaurant tournant, zone de télécommunication, un restaurant VIP,  et un dôme de ciel... 

Une couronne ouverte sur l'extérieur permet de "toucher" des yeux l'immensité de la ville, mais le temps n'est pas au beau est la lumière manque un peu.











Sur le même étage, des artistes présentent à la vente des oeuvres, portraits, scultures etc. A un autre étage, dans les parois de verre, il y a un petit musée  présentant des médailles de la ville, des ecrits anciens et des illustres personnages d'Irans en cire.

 Ce qui m'a plu également, c'est de trouver tout en haut sous le dôme de verre une superbe oeuvre de Reza Yahyaei : Le Dôme du Ciel 
Les parois sont recouverts d'une fresque reprenant les symboles chers à l'art Perse dans un bleu nuit sombre qui doit se confondre avec celui du ciel, la nuit.







Ce que dit la plaque: "Cette œuvre d'art est fondée sur un corps de symboles, de mythes et de récits anciens de l'Iran pour démontrer l'évolution du processus de la culture et de la civilisation perse étendue sur neuf millénaires, du grand empire perse et de la magnifique période islamique jusqu'à nos jours. Le modèle d'ébauche pour le mur massif se compose de symboles perpétuels et d'icônes de la civilisation humaine qui envisagent quatre éléments essentiels du feu, du vent, de l'eau et de la terre, alignés sur les concepts majeurs tels que la vie et la mort, l'amour et la justice, et la guerre et la paix. Chacun des quatre murs principaux de cette installation comprend des motifs variés parallèles à l'un des éléments essentiels de la tournée qui imprègnent un mystérieux mot de géométrie, de mathématiques et d'astronomie. Ces modèles ont sans cesse été une source d'inspiration pour l'art et l'architecture iraniens à diverses époques, profondément fusionnés avec la notion iranienne de l'islam, palpables dans des exemples géniaux de patrimoine culturel et artistique. L'installation est une manifestation concise de l'histoire des signes visuels et de la sagesse métaphorique des Iraniens et est une réminiscence immortelle de l'évolution culturelle de la civilisation perse dans ce berceau de l'illumination."
Impressionnante ! mais les concepts vie/mort ok, guerre/paix ok, mais amour/justice?? je ne vois pas là l'opposition (consterné Philfff, consterné...)  

à + !

lundi 1 mai 2017

Iran - Le musée Ābguineh dans la maison de Ahmad Qavâm (Qavâm Os Saltaneh قوام‌السلطنه )




Musée petit mais riche en objets, entrée pour les touristes 100 000 Rials (soit 10 000 Tomans, 2-3 euros) à l'intérieur d'un petit jardin qui en cette saison est en cours d'entretien.


This building was built in the early years of the 20th century by order of Ahmad Qavâm for its private use. The building was built to 1040 square meters and located in a garden of 7000 square meters. This is an octagonal plan with columelias at its front door.
This two-storey building had a basement and its ground floor leads to the upper floor by a two-sided wooden staircase in a rustic style of architecture. The corridor of the building which, before becoming the Egyptian embassy, ​​was built as a dome, a summer rebuilt in this period as a flat. The basement, which is now the museum's library, is a more or less traditional Iranian form. The architectural style of this building, like many other buildings of the Qājār period, is a combination of traditional Iranian architecture and that of 19th century Europe. The main building was built under the supervision of Qavâmossaltaneh itself and according to European engineering standards.
The ornaments of the building include brick work on the outside, plaster, mirror work and work inlaid in its interior spaces. This building with an auxiliary on its side was the residence and office of Qavâmossaltaneh until 1953, then in the summer at the Egyptian embassy for seven years. In 1976, it was sold to the office of Farah Pahlavi and transformed into a museum.
From 1976 to 1978, other buildings were built south and north of the main building and the complex was called "House of Culture" (Farhang Sara in Farsi). Three groups of engineers transformed this complex into a culture, which included a museum, library, courses, etc.
Currently, this museum titled "The Museum of Terracotta and Iranian Glassware" features three different collections, including terracotta, glass and crystal and sketches on various occasions with various related themes To its fields of activity.

Dans ce musée, nous pouvons admirer de trés belles poteries datant du IVéme siécle BC, des verreries, vaisselles, jusqu'au 19éme.

Le bâtiment a été construit dans les premières années du 20ème siècle par ordre d'Ahmad Qavâm pour son usage privé. 
Merci Wiki https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghavam_os-Saltaneh

Ahmad Qavâm (Qavâm Os Saltaneh) fut Premier ministre au début du 20éme siécle, son parcours
politique est trés impressionnant malgré la faible renommée que lui accorde les Iraniens.




Ce que nous raconte l'affiche:

Le bâtiment avait une superficie de 1040 mètres carrés et est situé dans un jardin de 7000 mètres carrés.

 Il a un plan octogonal avec colonnes à sa porte d'entrée.
Ce bâtiment de deux étages avait un sous-sol et son rez-de-chaussée mène à l'étage supérieur par un escalier en bois bilatéral construit dans un style rustique d'architecture.
Le couloir du bâtiment qui, avant de devenir l'ambassade égyptienne, a été construit comme un dôme, a été reconstruit dans cette période comme plat. Le sous-sol, qui est maintenant la bibliothèque du musée, avait une forme iranienne plus ou moins traditionnelle. Le style d'architecture de ce bâtiment, comme beaucoup d'autres bâtiments de la période de Qàjâr, est une combinaison de l'architecture traditionnelle iranienne et celle de l'Europe du 19ème siècle. Le bâtiment principal a été construit sous la supervision de Qavâmossaltaneh lui-même et selon les normes européennes d'ingénierie. 
Les ornements du bâtiment comprennent le travail de la brique sur l'extérieur, le plâtre, le travail des miroirs et le travail incrusté dans ses espaces intérieurs. Ce bâtiment avec un auxiliaire de son côté était la résidence et le bureau de Qavâmossaltaneh jusqu'en 1953, puis ont été loués à l'ambassade égyptienne pendant sept ans. En 1976, il a été vendu au bureau de Farah Pahlavi puis transformé en musée.
De 1976 à 1978, d'autres bâtiments ont été construits au sud et au nord du bâtiment principal et le complexe s'appelait "Maison de la culture" (Farhang Sara en Farsi). Trois groupes d'enginneers ont transformé ce complexe en culturel qui comprenait un musée, une bibliothèque, des cours, etc.

À l'heure actuelle, ce musée intitulé «Le musée de la terre cuite et de la verrerie Iranienne» met en scène trois collections différentes, y compris la terre cuite, le verre et le cristal, et les expos à diverses occasions avec différents thèmes liés à ses domaines d'activité.

Voici quelques superbes objets:












De belles verreries dans de beaux écrins

Trés grande collection de flacons de parfum sur les quatre côtés de ce "cube" vitrine.

A + !

mercredi 26 avril 2017

Jardin Persan باغ های ایرانی

Nouvelle escapade en Perse ! Et cette fois-ci un séjour à Téhéran assez long pour y découvrir quelques beautés. Vol de nuit, donc, c'est les "yeux bordés d'anchois" que la journée commence... et mal: la décision était prise de voir le ciné muséum, hélas, celui-ci était fermé, Qu'à cela ne tienne ! ce sera pour une prochaine fois !
















Du coup, petite balade dans le « Jardin Iranien » loin de la fureur de la circulation.






pavillon central avec un bassin
Ce jardin est bien sûr magnifique, caractéristique du jardin persan tel qu’on peut le voir copié dans tous les pays arabes et même en Inde au Taj Mahal : C’est dire que la conception du jardin persan dont l’origine remonte à 4000 av JC, est d’une parfaite harmonie :

Ces jardins persans ont tous les même éléments, complètement clos et isolés du bruit de la ville, ils ont un pavillon central avec un bassin à l’endroit d’une  résurgence, puis d’autres bassins secondaires comme des ruisseaux et une végétation dans des formes choisies pour tamiser le soleil.
















Car celui-ci chauffe pas mal en Iran ! D’où l’importance de l’ombre mais aussi de l’eau.

Celle-ci, véhiculée du bassin centrale, parcoure le jardin d’amont en aval, par des petits tunnels appelés qanatvers des bassins tout en longueur ou elle réapparait par petits jets.

L'eau est aussi dirigée dans des petits fossés (jub) alimentant ainsi la végétation.

 végétation dans des formes choisies pour tamiser le soleil. 

Ce jardin de Téhéran appelé Jardin Iranien est vraiment typique du jardin persan. En ce mois d’Avril avec ses milliers de tulipes, il est particulièrement admirable.

Petit "hors-d’œuvre" dans le genre avant la visite du Jardin Fin à Khashan ;))   à + !