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lundi 5 décembre 2016

Au pays de Vasco

Un petit tour au Portugal, et plus précisément à Sines, là où est probablement né Vasco de Gama.
Sines est, à la base, un village de pêcheurs grossi par une population amenée par l’établissement d’un site pétrochimique. Et, si ce n’est le centre historique et les plages alentours, rien n’est exaltant… et encore…






























Et encore oui car en cette saison, pas de plage et le centre, tout petit, est quasi désert. Bon je ne suis pas là pour les vacances mais tout de même.







Mais le temps est clément pour une petite marche à travers le calme des petites rues (mal) pavées assez étroites pour se protéger du vent frisquet. 


Pas de touriste à l’entrée de la saison froide, mais les boutiques et restos semblent ouvertes.

Longeant le fort, là-bas quelqu’un m’attend !



Mais oui c’est lui ! Vasco ! face à l’océan !  

Vasco est probablement né, nous dit Wiki, dans une de ces maisons typiques qui bordent la mer. Pas loin du Fort, non plus, dans lequel les habitants se réfugiaient.

IX. Ascensão de Vasco da Gama 



Os Deuses da tormenta e os gigantes da terra 

Suspendem de repente o ódio da sua guerra 

E pasmam. Pelo vale onde se ascende aos céus 

Surge um silêncio, e vai, da névoa ondeando os véus, 
Primeiro um movimento e depois um assombro. 
Ladeiam-no, ao durar, os medos, ombro a ombro, 

E ao longe o rastro ruge em nuvens e clarões. 


Em baixo, onde a terra é, o pastor gela, e a flauta 

Cai-lhe, e em êxtase vê, à luz de mil trovões, 

O céu abrir o abismo à alma do Argonauta. 


Fernando Pessoa.


http://www.citador.pt/poemas/mensagem-mar-portugues-fernando-pessoa

Les dieux de la tempête et les géants de la terre
Suspendent tout à coup détestant leur guerre
Et s’étonnant. La vallée où elle monte au ciel
Se lève un silence, et la brume, les voiles ondulant,
D'abord un mouvement puis un étonnement.
Flanqué à lui, le dernier, les peurs, coude à coude,
Et au loin le sentier rugit dans les nuages et les éclairs.

En bas, là où la terre est, le berger gèle, et la flûte
Lui, descend et ravi de voir la lumière de mille tonnerres,
Le ciel ouvre l'abîme à l'âme de l'Argonaute.










Le tour du Fort est vite fait, il est petit, 


et malheureusement fermé en cette saison à la visite, mais au travers la grille je m’étonne de la vacuité du lieu.

Voilà: le centre est vite parcouru !




 Mais heureusement une petite pépite m’attend ailleurs : La Gare. 











Cette petite gare est ravissante à mes yeux avec ces azulejos représentant, côté rue, les préparatifs, le départ du Navigateur vers  les Indes et son arrivée à Calicut. 









(Cliquez sur les images pour mieux voir, mais vous savez déjà...)








Ces 4 scènes ci-dessus sont flanquées de deux autres azulejos représentant une église (de Sines ? ou un monastère ?) et le fort de Sines.































L’autre façade de la gare est décorée avec d’autres faïences représentant l'océan, la vie des habitants : la pêche, la réparation des filets, etc. 









De très fines azulejos, très représentatives de la vie de Sines. 

Pas besoin de textes, 

juste peut-être ajouter que la gare est désaffectée:  depuis bien longtemps.

Et que Mila est gaie, mais ça c’est son affaire…



Voilà les principales curiosités de la petite ville de Sines, et puis en passant prés du centre il y avait ça...

"Fatigués, nous sommes arrivés à Sines.
Comme si nous étions arrivés à un endroit perdu
Dans le paysage d'une nuit immense - à travers les interminables
Et monotones autoroutes qui finissent soudainement à la mer.
Il est toujours difficile pour moi d'atteindre Sines.
Ici  j'ai passé mon enfance, et ici, beaucoup de fois, je suis revenu chercher
De ce que je savais perdu pour toujours.
Combien de fois ai-je trahi, et aimé ce village?
Combien de fois couru avec amertume loin de lui? "    Al Berto.

A + !

jeudi 24 novembre 2016

La Def XVIII les murs peints

Eclaircie dans le ciel de la Def et donc une petite marche pendant Midi, pour voir ? des murs !
La fresque « Coquelicots », un champ « bucolique et aléatoire » selon le conseil départemental. Cette oeuvre de 30 m de long pour 3 de haut est censée entretenir « le dialogue entre le végétal et le minéral ». Catherine Feff qui se dit « née dans les pots de peinture » habite Courbevoie. Elle est la pionnière des bâches d'échafaudage et des trompe-l'oeil géants. En 1989, c'est elle qui emballe l'Arc de Triomphe puis en 2000 reconstitue la porte de Meknès place de la Concorde avant de s'attaquer à l'opéra Garnier.

Mur de Berlin !
Ce qu'en dit Defense-92, c'est qu'en 1990, le Maire de Berlin-Est vendit aux enchères 250 segments, la ville de Paris et à l’Epad en acquirent trois pour un montant de 300 000 deutsche marks, soit 150 000 euros. 
Mais pendant 7 ans, ces 3 morceaux de l’Histoire ne seront pas exposés, il faudra attendre 1997 pour que les trois segments soient installés devant la galerie de la Coupole,
(mur-de-berlin-la-defense-morceau.jpg
empruntée à Défense-92)
 protégés par des éléments en verre afin d’éviter que des tags viennent recouvrir les peintures de Kiddy Citny, artiste allemand, et du musicien français Thierry Noir, peintes en 1984 le long de la Waldemarstrasse à Berlin (quartier de Kreuzberg), en pleine époque des années punk.

 Le Mur est prolongé par les éléments vitrés des deux côtés où sont inscrits les noms de grandes villes.
Depuis la fermeture de la galerie de la Coupole, fin 2010, ce bout du Mur de Berlin retombe de nouveau dans l’oubli. Il reste cependant toujours visible soit du haut (et de lojn) du passage derrière le grand stabile rouge de Calder vers la place Coupole ou mieux d'un passage pour accéder à la gare de La Défense depuis l’avenue Albert Gleizes a été créé, permettant aux passants de pouvoir le contempler. Cependant dans les prochaines années l’ancienne galerie marchande devrait être entièrement transformée en un nouveau centre commercial. Les trois segments pourraient alors changer d’emplacement…nous dit-on.

Un autre à voir plus loin, ce sera pour une autre balade...

Je viens de finir de Sartre Le mur, une nouvelle.

Le Mur est le récit à la première personne d'un prisonnier républicain espagnol condamné à être fusillé par les armées franquistes ; la nuit d'attente s'achève dans la dérision du sort (survie non désirée grâce à une trahison non voulue). D'aprés Wikipedia ...

Ah ce que j'aimerais que certains politiques aient le même désespoir, n'aient plus l'envie que de boire, manger et dormir tout simplement sans s'entêter à vouloir revenir au pouvoir !  (Survie politique non désirée grâce à une trahison non voulue: les promesses non tenues) D'aprés Philfff...

à + !

jeudi 15 septembre 2016

Déficit pluviométrique: il ne manquait plus que la mouche...

La situation hydro-météorologique du département est marquée, depuis le début de l'année, par un déficit pluviométrique.


Ça fait bien longtemps que je n’ai pas parlé des oliviers, c’est vrai, mais le temps manque, le temps manque…

Mais là, il le fallait. Après une année passée très très bonne, voici celle-ci désastreuse encore une fois : Sécheresse terrible et on nous annonce l’arrivée de la mouche :/


Sécheresse, le sol se fendille un peu partout sur le terrain où l’herbe, après avoir ri jaune, rend l’âme…Les feuilles des arbres se recroquevillent, 







les fruits (quand il y a en a, c’est-à-dire un arbre sur 10) sont minuscules.


















Arrosez ! Arrosez ! dit une productrice (cf. l’article) les arbres souffrent !! avant, avant on irriguait, on détournait l’eau du canal pour inonder les terres !!! Oui mais c’était avant, l’eau ne coûtait rien. Maintenant, un particulier ne peut plus se permettre d’inonder son terrain, mais elle a raison il faudrait.


N’arrosez pas ! N’arrosez pas ! dit la Préfecture des Bouches-Du-Rhône ! Les niveaux vont être au plus bas et nous risquons la pénurie, oui n’arrosez pas ou peu, elle a raison, il faudrait.

Donc ? Eh bien assoyons-nous sur la clôture. Ou, mieux dit (expression moins douloureuse) ménageons la chèvre et le chou et arrosons ici et là avec un Italien et un Arménien: avec parcimonie et à bon escient…


Pour la mouche de l’olivier, ce n’est pas terrible non plus. Il y en a un moulon dans tout le bassin méditerranéen. Pour l’instant, elles n’ont pas franchi mon grillage…














J’ai vu que l’on pouvait fabriquer des pièges à mouches : je vais me pencher sur la littérature et je vous reparlerais plus tard.






à + !