La situation
hydro-météorologique du département est marquée, depuis le début de l'année,
par un déficit pluviométrique.
Ça fait bien longtemps que
je n’ai pas parlé des oliviers, c’est vrai, mais le temps manque, le temps
manque…
Mais là, il le fallait. Après
une année passée très très bonne, voici celle-ci désastreuse encore une fois :
Sécheresse terrible et on nous annonce l’arrivée de la mouche :/
Sécheresse, le sol se
fendille un peu partout sur le terrain où l’herbe, après avoir ri jaune, rend l’âme…Les
feuilles des arbres se recroquevillent,
les fruits (quand il y a en a, c’est-à-dire
un arbre sur 10) sont minuscules.
Arrosez ! Arrosez !
dit une productrice (cf. l’article) les
arbres souffrent !! avant, avant on irriguait, on détournait l’eau du
canal pour inonder les terres !!! Oui mais c’était avant, l’eau ne coûtait
rien. Maintenant, un particulier ne peut plus se permettre d’inonder son
terrain, mais elle a raison il faudrait.
N’arrosez pas ! N’arrosez
pas ! dit la Préfecture des Bouches-Du-Rhône ! Les niveaux vont être
au plus bas et nous risquons la pénurie, oui n’arrosez pas ou peu, elle a raison,
il faudrait.
Donc ? Eh bien assoyons-nous
sur la clôture. Ou, mieux dit (expression moins douloureuse) ménageons la
chèvre et le chou et arrosons ici et là avec un Italien et un Arménien: avec parcimonie
et à bon escient…
Pour la mouche de l’olivier,
ce n’est pas terrible non plus. Il y en a un moulon dans tout le bassin
méditerranéen. Pour l’instant, elles n’ont pas franchi mon grillage…
J’ai vu que l’on pouvait
fabriquer des pièges à mouches : je vais me pencher sur la littérature et
je vous reparlerais plus tard.
à + !