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samedi 21 mars 2015

Et maintenant, capitaine, me direz-vous enfin où nous allons ? à Saint-Nazaire !




 Eh oui ! à Saint-Nazaire Tintin et le capitaine Haddock embarquaient pour l’Amérique du sud car c’était ici que partaient les paquebots sur les lignes régulières vers l'Amérique et les Antilles, de 1862 aux années 1930.

Hergé faisait revivre en 1943, la gare maritime et les installations de la Compagnie Générale Transatlantique, qu’on appelait à l’époque « le carré de la Transat » où s'amarraient les paquebots. Cliquez sur les photos pour mieux voir & lire.


Parce qu’en 1941, l’armée allemande fait construire à cet emplacement même une base pour abriter ses sous-marins, les tristement célèbres "U-Boote", qui à l'époque étaient trés vulnérables aux attaques aériennes.



La construction débute en 1941, l'organisation Todt fait stopper tout travaux publics dans le département et réquisitionne toute la main d'oeuvre disponible: la base commencera à être utilisée dés Juin 1941.









Le bâtiment pour résister bien sûr aux bombardements est en fait un énorme bunker, sous lequels dans des bassins, s'abritaient les sous-marins. On peut librement s’y promener : je vous y emmène, allez.



Un des bassins pour sous-marin.



On y trouve également une salle d’expo et une salle de concert, malheureusement pour moi fermés à cette époque de l’année.



Remarquez l'épaisseur des murs et l'énorme porte !




Le toit est accessible par une passerelle, il est constitué de plusieurs mètres d’épaisseur de béton armé, est lui aussi divisé en couloirs. De cet hauteur on voit toute la ville et le littoral,


 d’ailleurs voyez-vous le navire gris ? c’est le Vladivostok, l’un des deux Mistrals commandés par la Russie et que l’on refuse de vendre, en tant que bon toutou à Obama…





Avec sa façade longue de 301 m, la base sous-marine domine le bassin de Saint-Nazaire et nargue les toits de la ville, mais c’était sans compter le théâtre en face de l’avenue, intégrant l’ancienne gare et d’une masse également imposante qui fait écho à ce monstre de béton et gomme ainsi sa fausse légitimité de prédominance sur la ville. Bien vu, l’équipe de k-architectures.

Une vidéo trés intéressante: ICI

à + !

jeudi 12 mars 2015

Dans les traces de nos pères à La Def XI

Semaine au Siège,
Il est midi, La Défense se colore au soleil timide, annonceur du printemps prochain. une brise glaciale court encore dans l'axe principal, véritable courant d'air sous la Grande Arche mais sur les côtés dans les contre-allées, point de vent et il fait bon s'y promener. Ainsi on rencontre Jankovic:


Dans les traces de nos pères

Artiste: Jozef Jankovic, Date : 1990, Type Polyester, béton peint, Technique Sculpture

La sculture est massive, mais hélas mal disposée sous un passge sombre et qui crée un facheux contre-jour.
 Les traces de nos pères semblent très grandes même trop au regard de la petitesse des hommes gesticulant qui les chaussent.
David Desbons, photographe, parle de « théâtralisation massive de la transmission ». …L’homme se perd, dit-il, dans les traces de ses ascendants. Ne refuse-t-il pas, de cette façon, d’exister et de devenir une personne à part entière ?... 


Je vous laisse là, méditer, sur cette contestable réflexion  ...


à + !

De la taille

Avant
Après s’être coltiné quelques dizaines d’arbres dans notre petite oliveraie, un petit plaisir s’imposait : une coupe plus « salon de coiffure » que « oléiculture » juste dans le but de l’esthétique !
Aprés