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vendredi 17 mai 2013

Campagne d’Istrie I: Carte postale et curiosités



Campagne d’Istrie I: Carte postale et curiosités
Une carte postale d’abord, voici le village de Kubed, ses immenses cyprès de son petit cimetière dans un paysage verdoyant. Au loin la tour: restes des fortifications du moyen-âge.







En grimpant la colline, on s’aperçoit d’une bizarrerie dans la forme de cette tour.


En fait, elle n’est pas carrée, 2 de ses cotés étant nettement « aplatis ». Pas compris pourquoi.

Dans un village un peu plus loin, au sortir d’un repas simple mais copieux chez "Gostilna Svab" et surtout avec un joli pain rond croustillant, (mais pas gratuit 2,50 €, brûlant, tout droit sorti du four ! le pain est rarement gratuit par ici et aussi rarement bon ; il faut le dire mais là…) 




Mais en fait, je ne suis pas là par hasard,
car j’aimerais voir
cela de plus prés :
que fait ce machin au beau milieu d’un pré ?





En fait, cette statue, d’apparence cariatide, est très récente puisqu’elle date de 1990. Elle symbolise la paysanne courageuse d’Istrie et commémore les 500 ans de ça :

Je vous en ai assez dit pour un billet ; après c’est trop long et dans ce 21ème siècle naissant où tout est consommation instantanée, fast food, zapping etc , vous avez déjà peut-être décroché ! Alors…

Le meilleur reste à venir: Campagne d’Istrie II, le retour.
A +

mardi 14 mai 2013

Bizerte, La tranquille.



Bizerte la tranquille, a connu ces derniers temps, la pagaille les émeutes, le chaos etc. soulèvement politique ? non, non, club de foot en colère. Mais oui.
Dur.
Kmaies en était désolé.

Je suis heureusement arrivé après. Dans le vieux centre, les rues étaient calmes, l’armée était rentrée. Seul, quelques drapeaux déchirés pendouillaient aux monuments des places.




Kmaies est un vrai Bizertin, son père était charpentier naval à Bizerte, son oncle, menuisier  à Bizerte. Il put m’emmener découvrir la ville, la vieille ville construite par les Français (le centre ville en fait) le quartier Juif, les remparts de la Médina, la maison ou il est né, etc.
La ville est petite en fait.
Il y a de la vie. Des jeunes gens partout, des couples sur tous les bancs, malgré le soleil un peu faiblard.

Ce n’est pas très sale, non, mais aucune maintenance, chaussées et trottoirs défoncés et pas de beau monument. Rien d’attrayant, si ce n’est les couleurs du vieux port : un décor à peindre !

Rappel que Bizerte fut un port Phénicien: Un vaisseau massif s’impose au fond du quai.


Le Phénicien est un restaurant, on m’a servi une salade de poulpe pas très goûteuse et une « spécialité Bizertine » donc je ne me souviens pas du nom et qui a bien fait rire Khemaies lorsque je lui ai décris…

Par contre, Je recommande un très bon resto de poissons frais : Le Sport Nautique, propreté et service irréprochables.



Ulysse est passé par là, me dit-on.
A-t-il pensé comme moi ;
Ah Pétard !
Quand reverrais-je hélas,
De mon petit village…

à +

lundi 13 mai 2013

Yourte ? parfum nature !


Pas d’Hôtel 5 étoiles
Ni d’Owners cabin
Pas de Gîte, ni de Chambre d’hôtes non plus.
Pas même une Guest house, non.
Ni même de Roulotte,
Dans la DakotaBox offerte (merci encore Juju !)
On avait choisi…. la Yourte !

Par quel méandre cérébral incongru, quel cheminement insolite, quelle logique, quel désir de rusticité, nous firent prendre ce choix qui nous parût, de surcroît, ju-di-cieux ?

Toujours est-il que nous voici arrivés, Aux Dolines de Longviala, assez contents - le cadre bucolique était magnifique - mais assez sceptiques, quant à la suite des évènements: pluie au programme.

La propriétaire très accueillante, nous explique le principe : ici c’est la NA TU RE ! oublié le luxe des villes, pas d’électricité, pas de toilettes, pas de coin lavabo, pire : pas de wi-fi ! Mais bon on savait déjà tout cela...

Lui ayant assuré de notre courage et notre détermination devant l’épreuve, elle nous dit que ce n’est pas la peine d’acheter du bois pour le poêle, il fait assez bon maintenant (10 € ceci dit les 3 bûches) et nous réserve une table pour ce soir : on y mangera très bien avec beaucoup de « co-yourtiers » très sympathiques. Mais le problème commun à tous était la météo. Et c’est là que les choses se compliquent.
La nuit était tombée, lorsque nous mouillions pour la nième fois nos chaussettes et bas de pantalons en allant nous coucher.
parce que, n’ayant pas la tenue adéquate du paysan des Causses, marcher dans l’herbe haute nous révèle l’impossibilité de garder bas de pantalon et chaussettes séches.
A l’intérieur de la yourte, pas question de se déchausser : pieds nus, il fait froid, et avec la pluie qui redouble d'intensité, l’eau ruisselle le long du poele sur le plancher, passant par un coté, sous le lit et s’évacuant de l’autre coté ! (c’est normal, nous assure t-on)
S’asseoir sur le lit nous donne la sensation de se mouiller les fesses: tout en fait est humide.
Au chaud sous les couettes, nous avons assez bien dormi, exceptés la pluie qui frappait la yourte et le vent qui faisait claquer un bout de toile mal ficelé. 
Mais nous garderons malgré tout un bon souvenir : 
nous n’avions pas choisi la meilleure période pour ce genre de logement
et puis quand on choisit la rusticité, ici on l’a ! 
A refaire….l’été !