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mercredi 26 avril 2017

Jardin Persan باغ های ایرانی

Nouvelle escapade en Perse ! Et cette fois-ci un séjour à Téhéran assez long pour y découvrir quelques beautés. Vol de nuit, donc, c'est les "yeux bordés d'anchois" que la journée commence... et mal: la décision était prise de voir le ciné muséum, hélas, celui-ci était fermé, Qu'à cela ne tienne ! ce sera pour une prochaine fois !
















Du coup, petite balade dans le « Jardin Iranien » loin de la fureur de la circulation.






pavillon central avec un bassin
Ce jardin est bien sûr magnifique, caractéristique du jardin persan tel qu’on peut le voir copié dans tous les pays arabes et même en Inde au Taj Mahal : C’est dire que la conception du jardin persan dont l’origine remonte à 4000 av JC, est d’une parfaite harmonie :

Ces jardins persans ont tous les même éléments, complètement clos et isolés du bruit de la ville, ils ont un pavillon central avec un bassin à l’endroit d’une  résurgence, puis d’autres bassins secondaires comme des ruisseaux et une végétation dans des formes choisies pour tamiser le soleil.
















Car celui-ci chauffe pas mal en Iran ! D’où l’importance de l’ombre mais aussi de l’eau.

Celle-ci, véhiculée du bassin centrale, parcoure le jardin d’amont en aval, par des petits tunnels appelés qanatvers des bassins tout en longueur ou elle réapparait par petits jets.

L'eau est aussi dirigée dans des petits fossés (jub) alimentant ainsi la végétation.

 végétation dans des formes choisies pour tamiser le soleil. 

Ce jardin de Téhéran appelé Jardin Iranien est vraiment typique du jardin persan. En ce mois d’Avril avec ses milliers de tulipes, il est particulièrement admirable.

Petit "hors-d’œuvre" dans le genre avant la visite du Jardin Fin à Khashan ;))   à + !

lundi 20 mars 2017

Visite Appart meublé tout confort - Le Havre


Quand on arrive pour la première fois au Havre, nous sommes plutôt déçu par l’aspect « immeuble béton » dont 


 nous sommes entourés – surtout que l’on sait que la ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO …
Mais ensuite après avoir lu et appris l’Histoire - tragique - et la reconstruction de l’agglomération, on est plus enclin à apprécier.
Pour faire court :
Septembre 44. L’armée Allemande résiste ici et tient encore la ville. Les alliés pour les chasser vont bombarder. 5 septembre. 1820 tonnes. 6 septembre, 1458 tonnes de bombes : en deux jours tout ce qui reste de la ville est rasée.
 A la fin de la guerre, 80.000 Havrais se retrouvent sans logement dont 35 000 ont tout perdu.
Le gouvernement Français nomme l’architecte Perret pour la reconstruction. Le Havre étant à l’époque la vitrine de la France : les paquebots en provenance des Etats-Unis, de l’Amérique du Sud arrivent ici et la ville est donc la première à être vue.







Perret est précurseur en matière de béton, au Havre, pas de carrière de pierre, la plus proche étant à Caen, de plus, de l’autre coté de la Seine ou il n’existe même pas de pont de Tancarville à l’époque (et Caen  a bien besoin de pierre aussi).                                                                                                                        









Donc Auguste Perret, déjà très réputé avec + de 20 architectes sous ses ordres, est bien choisi.  Il fera construire 100 « îlots » de 100 appartements. Soit 10 000 apparts pour 4 personnes en moyenne.





Ces îlots que l’on aurait appelé sous d’autres temps « pâté de maisons » sont formés d’un grand bâtiment droit ou en L et au besoin d’une tour, si le bâtiment n’a pas les 100 apparts. 







La hauteur de la tour fluctue selon la longueur du bâtiment, c’est-à-dire son nombre d’appartements : il y aura dans la tour autant d’appartements qu’il faut, pour faire au total 100 dans l’îlot. (Suis-je clair ? pas sûr).



Les immeubles sont donc en béton, structure apparente : colonnes, poutres et panneaux coulés directement sur place. 

Construit selon le style Haussmannien avec rez-de-chaussée + demi-étage pour les boutiques (entresol servant à l’entreposage) et appartements au-dessus.

Structuré selon « une trame modulaire de 6,24 m. Un module d'abord appliqué sur les premiers logements, puis systématisé dans tout le centre…Et pourquoi donc 6,24 ? Réponse : il est celui de la portée optimale d'une poutre de béton, calculée précisément à cette époque de la reconstruction. L'architecte Alain Brocard, aujourd'hui consultant de l'agence Ateliers 6.24,  « 6,24 ça se divise par deux, par trois, par quatre. Cette trame a des vertus de démultiplication ». Julie Delamare, associée des Ateliers 6.24, précise : « 6,24 ça peut être la longueur d'un séjour ou bien deux chambres. Dans le centre-ville, les rues sont des multiples de 6,24 et une rue fait 12,48 m, tous les immeubles, tous les îlots sont selon la trame directrice ». » (Extrait piqué dans http://www.paris-normandie.fr/hemerotheque/le-havre-pourquoi-ce-module-de-624-metres-785839-HRPN785839#).

Les escaliers, les marches sont basses,
 trés agréables à monter, pas de peinture:
 les panneaux et poutres en béton de Perret
de trés bonne qualité sont apparents.








Tout ça pour enfin vous faire visiter ce que le propriétaire Havrais acquérait après avoir tout perdu (que ce soit maison avec jardin ou bien appartement : tous à la même enseigne) : un appartement entièrement modulable, avec eau froide/eau chaude aux robinets, chauffage à chaleur pulsée, etc… tout équipé du confort moderne ! Nous sommes en 1946.






Voici l’appart témoin, les meubles (de René Gabriel et Marcel Gascoin) façon Ikéa avant l’heure étaient aussi modulables. 


Je vous laisse entrer.
Les poutres placées tout les 6,24 m: une
seule est apparente dans l'appartement.



A droite de la poutre, la cuisine, traversante trés lumineuse.


Même le séchoir était fourni.
Nous passons ensuite au salon/salle à manger, piéce située au centre de l'appartement, elle est donc accessible de n'importe quelle autre piéce. Elle pouvait être isolée, par des volets de bois, de la cuisine et du bureau.

Salle à manger, au fond le bureau.







Ensuite, la salle de bain, traversante elle aussi du bureau à la chambre des parents.



le rangement, n'a pas été oublié.

Enfin , les chambres, celle des parents attenante à la salle de bains.



Nécessaire à couture.
Bouche du chauffage à air pulsé.





    

 Et voilà, nous avons fait le tour, de la chambre on voit le séjour, et les visiteurs se dirigent vers la sortie.


Un grand merci à la Guide passionnée.
à + !

mercredi 15 mars 2017

Impressionné 2 - Le Havre

Suite et fin de ma visite au Musée André Malraux, commencée ici, avec quelques tableaux "choisis", il y en a tellement; Vous pouvez en voir + sur le site du MUMA.

LE PARLEMENT DE LONDRES enfin un des trente-sept du Parlement peint par Manet...C'est la première toile en entrant qui vous accroche le regard bien sûr ! commentaire dans ce lien.


La Seine au point-du-jour. Sisley.

Hou ! celle-là, elle me plait: Fécamp, bord de mer. Monet.

HENRI FANTIN-LATOUR - LA CAPTIVE                       ...Mais surtout, quand la brise 
Me touche en voltigeant, 
La nuit j'aime être assise, 
Etre assise en songeant, 
L'oeil sur la mer profonde, 
Tandis que, pâle et blonde, 
La lune ouvre dans l'onde 
Son éventail d'argent.
La captive
Victor Hugo 

Pierre-Auguste Renoir: L'excursionniste (oeuvre commentée)


Gaughin - Paysage de Te Vaa.

Alfred SISLEY - Le Loing à St Mammès


Et ces deux tableaux ? ça vous parle comme à moi ? !! Cézanne !!! ??? et non !
Othon FRIESZ - Sous-bois et Nature morte à la cruche. Et oui.


Ensuite, on arrive à mes préférés.
Vous voulez du Dufy. En voilà.

Le Modèle dans l'atelier de la Place Arago à Perpignan.


Je ne sais pas vous, mais moi, je reste bouche bée devant la "baigneuse au Havre".































Et celui-là ! Camoin, Port De Marseille.

Et on finit en beauté avec Marquet, mon préféré. !!
Quai de la Seine à Paris

Paysage du Midi, Agay.

Le Port de la Ponche, St-Tropez 

Quai des Grands-Augustins (Oeuvre commentée)

à + Philfff