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mercredi 15 mars 2017

Impressionné 2 - Le Havre

Suite et fin de ma visite au Musée André Malraux, commencée ici, avec quelques tableaux "choisis", il y en a tellement; Vous pouvez en voir + sur le site du MUMA.

LE PARLEMENT DE LONDRES enfin un des trente-sept du Parlement peint par Manet...C'est la première toile en entrant qui vous accroche le regard bien sûr ! commentaire dans ce lien.


La Seine au point-du-jour. Sisley.

Hou ! celle-là, elle me plait: Fécamp, bord de mer. Monet.

HENRI FANTIN-LATOUR - LA CAPTIVE                       ...Mais surtout, quand la brise 
Me touche en voltigeant, 
La nuit j'aime être assise, 
Etre assise en songeant, 
L'oeil sur la mer profonde, 
Tandis que, pâle et blonde, 
La lune ouvre dans l'onde 
Son éventail d'argent.
La captive
Victor Hugo 

Pierre-Auguste Renoir: L'excursionniste (oeuvre commentée)


Gaughin - Paysage de Te Vaa.

Alfred SISLEY - Le Loing à St Mammès


Et ces deux tableaux ? ça vous parle comme à moi ? !! Cézanne !!! ??? et non !
Othon FRIESZ - Sous-bois et Nature morte à la cruche. Et oui.


Ensuite, on arrive à mes préférés.
Vous voulez du Dufy. En voilà.

Le Modèle dans l'atelier de la Place Arago à Perpignan.


Je ne sais pas vous, mais moi, je reste bouche bée devant la "baigneuse au Havre".































Et celui-là ! Camoin, Port De Marseille.

Et on finit en beauté avec Marquet, mon préféré. !!
Quai de la Seine à Paris

Paysage du Midi, Agay.

Le Port de la Ponche, St-Tropez 

Quai des Grands-Augustins (Oeuvre commentée)

à + Philfff

vendredi 10 mars 2017

La Def XX - Les murs peints, suite.

Ce mur oublié en Novembre dans mon billet sur les murs peints de La Def

Ce mur oublié parce que situé un peu à l’écart, sur le boulevard circulaire, est aussi une œuvre de Catherine Deff : Fresque de 200 mètres « La famille cycliste ».
Photo empruntée à De Facto
Pour représenter les personnages, Catherine Feff s’est inspirée de ses propres enfants et d’un de leurs amis d’après le site de De Facto.

L’œuvre censée être « destinée à souligner la réconciliation entre l’homme et son environnement urbain » et  représenter « un contraste impertinent et joyeux au contexte minéral et grandiloquent de La Défense. »

Voyez plutôt : elle fut récemment abandonnée sous le lierre envahissant la fresque et pourrait faire figure maintenant de symbole d’abandon, non par déshérence car l’artiste est encore en activité mais par choix délibéré de transformation, de l’irrépressible victoire du béton sur l’humain et donc de sa non- réconciliation.





Voilà ce qui en reste en cette fin d'hiver:




lundi 6 mars 2017

Impressionné. Le Havre.

Me voici une fois de plus de passage chez les Havrais, et, quitte à faire un mauvais vers, vous m’en voyez, navré. Mais bon. Ce n’est pas le tourisme qui dirige mes choix et donc faisons avec.

Avec ce temps pourri.
Avec ce ciel aussi gris et détrempé que les immeubles de béton et que le macadam à leur pied.
Avec ces Havrais sympathiques malgré tout, ces mangeurs de harengs, ces derniers enchantent mes papilles, simplement préparés à l’huile et échalotes sur un lit des pommes de terre chaudes, me laissant cette haleine douceâtre que ma moitié refuse obstinément d’apprécier, oui, bon je m'égare...

Bref, faisons avec.


Quelques heures de free time ? (ainsi disent mes co-workers) : Sautons dessus ! 

Aujourd’hui, je partage avec vous le MuMa, entendez par là le Musée Malraux, (mimétisme imbécile, je suppose, à nos amis New Yorkais et leur MoMA) .


Il ne pleut plus, je vous y emmène à pied, venez. Demandant mon chemin à un couple de marcheurs, ils me répondent en cœur, le doigt pointé vers le sud : au bout là-bas, juste derrière «  l’œil » !

Donc voici «  l’œil » annonciateur du « Muma »
De son vrai nom « Le Signal » une œuvre d’Henri - Georges Adam, qui, je cite, voulait une forme plastique architecturale de dimension suffisante pour lier l'architecture du musée aux éléments maritimes du lieu.’

Réussie.  Et adoptée par les Havrais sous le pseudo de ‘l’œil’.


Le Musée Malraux du Havre est le plus riche musée, aprés celui d'Orsay, concernant l’impressionnisme me dit-on, et, de  fait, après visite, j’en suis convaincu.
Convaincu et impressionné - oui le jeu de mots était facile - impressionné par le nombre de tableaux et d’études de ciels de Boudin, mais pas que.
Boudin oui, des ciels, des vaches aussi et plus et plus encore...





Eugéne Boudin, aussi, chahuté par une expo temporaire de Jacqueline Salmon, photographe, « du vent, du sable, et de la mer », en d’intelligentes comparaisons.










Détail de la photo ci-dessus.

J.Salmo "joue" entre ses prises de vues superbes qui cotoient des relevés météorologiques tels que ceux du vent, ces flèches qui symbolisent le vent sur les cartes:
Sur les cartes météorologiques, le pointage du vent utilise des symboles universels : Les flèches indiquent la direction du vent et le nombre de barbules sa vitesse. Une demi-barbule correspond à 5 nœuds, une grande barbule à 10 nœuds et un triangle noir à 50 nœuds. (emprunté  à http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/parametres-observes/vent)
  

Détail de la photo ci-dessus




Détail de la photo ci-contre






Boudin, trés trés présent bien sûr, parce que né à Honfleur, mais trés tôt réside au Havre.

E.Boudin - Entrée du port à Trouville à marée haute.

 Eugéne Boudin partout.
En haut à droite: E.Boudin,- Le Croizic. Vue générale prise de Pen Bron.























Voilà donc quelques tableaux d'Eugène Boudin, il y en a tellement !

Oui mais pas que.
Sisley
Monet
Manet
Marquet
Fantin Latour
Renoir
Camoin
Gaughin
Dufy
Friesz
Etc
Etc
Etc
Quelques uns dans le billet suivant.
Mais tout n'est pas exposé, des toiles sont absentes, mais qu'importe la collection est im-pres-sion-nante par sa qualité et sa quantité.

à + Philfff