L’île de
Kharg est un gros caillou dans le Golfe Persique, lui-même appelé plus récemment Golfe
Arabique par les Arabes, ou bien Golfe Arabo-Persique par les faux-culs ou même
le Gulf par les Américains qui essaient de ne vexer qu'un minimum de personnes.
Bref
historiquement, c’est bien le Golfe Persique.
Et l’île de
Kharg y est dedans.
Et comme je
disais c’est un gros caillou.
Les compagnies
pétrolières s’y sont installés depuis belle lurette avec un beau complexe
pétrolier et pétrochimique et un non moins beau terminal pour les énormes
tankers.
D'ailleurs, certaines familles viennent aux pieds des torchères, l'hiver, pour profiter de la douceur que procure l'immense flamme et faire des barbecues...
Sur ce caillou de 24 km², il y a de belles plages, une
eau bleue à souhait,
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Une épave de pétrolier datant de la guerre Iran-Irak, |
Aussi, une petite bourgade
ou se concentre les 10 000 habitants dont, je pense, 99%
de sa population ne viennent que pour le travail, les 1% natifs d’ici sont noyés
dans la masse.
Justement en
parlant de natif, Afshin en est un ! Donc il connaît bien l’île et m’emmène
avec sa belle 405, là où il y a quelque intérêt à aller ;)
Il me montre
en passant la tombe du fils du prince des croyants, et me dit qu’en fait c’est une erreur, mais qui révèle un haut-lieu pour les croyants de l’époque.
En furetant
sur le web : « La tombe d'un saint de l'époque mongole connu sous
le nom Emāmzādaof Emam MOHAMMAD b. al-Hanafiyya (cependant,
les réserves de Yaqut au sujet de cette attribution doit être mentionné, G.
Rentz, art. "Kharag," EI 2 IV, pp. 1056-57) porte une date de
AH 738 / CE 1337, ainsi que l'inscription «Ceci est la tombe du prince des
croyants, mohammad, fils du prince des croyants, Ali-inscrit par Hosayn de
Boukhara." Une deuxième inscription de 740 AH / CE 1339 se réfère à
«l'aumône et de jardins durables récurrents, à chaque respiration et le moment,
en l'an 740 "(Mostafavi, p. 94).
Le bâtiment sur la tombe
elle-même a un dôme pyramidal avec un design dentelé et est en grande partie
construit en pierre locale. Sa construction peut être
liée à Qotb-al-Din Tahamtan II (1318 à 1347), gouverneur d'Ormuz, qui a amené
Kharg sous son contrôle (Piacentini, 1975, p. 85, n. 126). (http://www.iranicaonline.org/articles/kharg-island-02)
Il y également
une source, résurgence d’après Afshin, qui coule au printemps.
Mais ce qu’il voulait à tout prix me montrer c’est ça,
Plus anciennes encore deux tombes palmyriennes
« Les plans des deux tombes
sont presque identiques, bien que la tombe du Sud est profonde de 13 m. (i.e. de l'entrée au mur arrière), alors que la tombe de l'Est l'est seulement de 9,3
m. . Chaque
tombeau se présente au spectateur avec une façade à deux arches à colonnade comme
leader dans un vestibule et une chambre principale, à laquelle jusqu'à vingt
chambres funéraires (de Loculi) sont fixés, toutes taillées dans la roche
vivante (pour plus de détails voir Haerinck… » (https://translate.google.ch/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.iranicaonline.org/articles/kharg-island-02&prev=search)
«… Le long de la paroi intérieure face à
l'entrée, la tombe du Sud est ornée d'un bas-relief représentant un homme étendu
sur un canapé (Kline), tenant une tasse dans sa main gauche. Cela
rappelle immédiatement les représentations des scènes « de banquet
funéraire» dans divers médias à Palmyre, Edessa, Dura Europos et Hatra
(Haerinck, pp. 147-48).
Pour bien comprendre, je vous invite à lire un petit bout de texte ICI, allez à la page 265.