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jeudi 30 juin 2016

Musée national iranien, موزه ایران باستان

Ou en étais-je ? 

Ah oui ! Reza mon super chauffeur de taxi me dépose devant le Musée National d’Iran,

 dans le parc, les employés municipaux s’appliquent à buller…

Le musée se compose de deux bâtiments. Le premier est consacré aux collections pré-islamiques, le deuxième regroupe tous les objets de l'ère islamique. Le temps m’étant compté, je choisis le premier, ayant une préférence pour la Perse.



L’extérieur du bâtiment est assez original pour s’y attarder malgré la chaleur qui frise les 40°C. Il a été conçu par un Français, cocorico, l’architecte André Godard : « la façade du bâtiment, faite de briques rouge foncé et noires, ressemble au palais d’Ardeshir à Firouz Abâd situé dans la province du Fârs, et son fronton en forme d’arc évoque les Sassanides et leur monument grandiose appelé Arc de Kasrâ. C’est la raison pour laquelle l’édifice même abritant le Musée national est considéré comme faisant partie des œuvres historiques. » (extrait de http://www.teheran.ir/spip.php?article1436#gsc.tab=0)




Entré dans le musée, je commence à shooter, mais c’est bien inutile car les meilleures images se trouvent là : موزه ایران باستان Je ne vous montrerais donc que ce que je pense être l’essentiel ou l’original avec un peu d’explication piquée ça et là sur les présentoirs.
La collection n’a rien d’extraordinaire, je pense que le British Museum et le Louvre ont pris plus que leurs parts…




La visite commence par, le plus loin, la préhistoire, avec moults outils de pierre puis progressivement, bronze et puis poteries et vaisselle adéquate etc.  Le site de Suse est le principal pourvoyeur de ces témoins du passé mais aussi Mirak, Rey.


46
Brique inscrite
Susa
Mi-élamite (2e Mill BC)
Traduction:
Shilhak-Inshushinak, fils de Shourouk-Nahunte, roi d'Anshan et de Suse, Kutir Nahunte avait été faire des représentations de briques cuites et a décidé (de les utiliser) "(dans) le temple de Inshushinak qu’il avait construit ", mais il n’a pas fait, et il est mort avant (d’atteindre son but), je suis monté (sur le trône). Pour la construction, je fournis des briques. J’ai  travaillé et j’ai construis la chapelle en plein air et j’ai consacré à Inshushinak, mon dieu. O Inshushinak, [je souhaite] que ce que j’ai fais pour vous soit une offrande agréable!


Ostracon (ceci n’est pas un gros mot : definition)

Torang-Tepe (Golestan)
Milieu-Perse (époque)

Traduction :
du magasin, de vin,

6 mari


Poterie peinte 




Buffles sur roues



 Une Belle dame de ces anciens temps !                     







Vase en poterie vernissée.



Base d'une colonne (?)
Statue de Darius Ier



Extrait de Wiki : Statue de Darius Ier , découverte à Suse en 1972, au cours de fouilles effectuées au palais de Darius par une équipe franco-iranienne dirigée par Jean Perrot .C'est une des rares statues en ronde bosse de l'époque achéménide figurant un souverain. Elle a été sculptée en Égypte et elle est décorée de hiéroglyphes et d'inscriptions cunéiformes rédigées en vieux-persan, enélamite et en babylonien spécifiant qu'elle représente Darius le Grand. La statue est en pierre arénite grise1 et mesure aujourd'hui 2,46 mètres. Elle devait mesurer environ 3,5 mètres autrefois avec la tête qui, à ce jour, n'a pas été retrouvée.
Son histoire n’est pas ordinaire : voir Pups




Briques vernissée,

Susa, Khunistan

Achaemenid


Moulage de Persépolis : La scéne d'audience




Jarre Egyptienne
Persepolis
Achaemenid




Tête en poterie appartenant à l'un des Satrapes.
Susa, Khuzistan
Acaemenid



Bracelets en perles de céramiques.

Tête bleue de prince Egyptian
Persepolis
Achemenid



Et enfin, aprés cette dernière tête de lion, voici Saltman !


Dans l'hiver de 1993, les mineurs travaillant dans une mine de sel, sont tombés sur un corps avec les cheveux longs, une barbe et des artefacts.
La découverte comprenait les restes d'un corps, d'une jambe dans une botte en cuir, trois couteaux de fer, une mi-pantalon de laine, une aiguille d'argent ou nettoyeur d'oreille, une fronde, les parties d'une corde en cuir, une meule, une noix, des morceaux de poterie , quelques fragments de textiles confectionnés, et enfin quelques os brisés.
Les mines de sel sont situées au pied des collines donnant sur la rivière Chehrabad, sur la partie sud du village Hamzelloo.
Le corps mentionné avait été enterré au milieu d'un tunnel de 45 mètres de longueur approximativement.
Après des études archéologiques qui comprenait la datation C14 des différents échantillons d'os et de textiles, le Saltman a été datée à il y a 1700 ans. En testant un échantillon de cheveux, le groupe sanguin B +, a été déterminé. En utilisant la dactyloscopie ADN , l'âge de 37 ans et la hauteur de 175 cm ont été déterminées.
Trois images tridimensionnelles montrent les fractures autour de l'œil et les divers dommages qui ont eu lieu avant la mort à la suite d'un coup dur.
Les caractéristiques visuelles présentées, les cheveux longs et la barbe et une boucle earing d'oreille en or indiquent qu'il était un homme de haut rang.
Mais la cause de sa présence et la mort dans la mine de sel de Chehrabad reste un mystère.




à + !


jeudi 23 juin 2016

Taxi Téhéran تهران تاکسی

L’embargo envers l’Iran a prit fin ce début d’année 2016, et c’est pour moi une chance de pouvoir mettre les pieds et de rencontrer des Perses, dans ce pays qui m’a toujours fait rêver. Bien sûr, toujours de passage, je ne pouvais y faire du tourisme, mais bon, entre deux rendez-vous, je profiterais bien de quelques heures pour y voir quelque chose…
Arrivé à Téhéran de nuit, mes premières impressions de la ville ne sont plutôt pas très riches, mise à part le fait qu’à 3 heures du mat, la circulation semble encore très dense et donc promet aux heures du jour !!

Dès le lendemain, je profite donc des trajets en taxi pour « voir un peu » à quoi ressemble la ville.

Le drapeau s’affiche partout; D’aprés WIKI pour les auteurs de cet emblème, sa forme générale rappelle la tulipe, symbole des martyrs, utilisé pour rappeler les gens morts pour l'Iran. En effet, une croyance ancienne veut que, quand un homme meurt pour la patrie, une tulipe pousse à l'endroit où il est enterré (je n'ose pas imaginer si telle légende existée aux Pays-Bas...). L'emblème a été conçu par Hamid Nadimi et a été officiellement approuvé par l'ayatollah Khomeini le 9 mai 1980. Je sais vous vous en battez l'oeil mais bon...
L'expression stylisée en coufique Allah akbar apparait onze fois en haut et onze fois en bas du bandeau blanc, symbolisant le 22 bahman du calendrier persan, le11 février du calendrier grégorien, le jour de la victoire de la révolution, ça c'est plus intéressant déjà.



Comme on peut se l’imaginer la circulation est difficile mais ce n’est pas Le Caire, les conducteurs respectent le code.. ; Je suis impressionné par le nombre de 405 Peugeot ici !! je pense que c’est le modèle le plus courant roulant.



La cathédrale Saint-Sarkis (Serge en Arménien)



Si 99% des Iraniens sont musulmans, les arméniens iraniens sont la plus importante minorité religieuse du pays. Avec 20.000 chaldéens et syriaques plus quelques catholiques et évangéliques, ils forment la communauté des Iraniens chrétiens qui élisent 3 députés au parlement. Les juifs et les zoroastriens ont le même statut de minorité religieuse et ont droit à un député chacun. Ce statut de minorité religieuse est inscrit dans la constitution iranienne. (extrait de http://claudevanengeland.blogspot.ch/2014/10/choses-vues-et-entendues-teheran.html , un article intéressant que je vous invite à lire jusqu'au bout.)



Au centre de l’avenue Azadi : la tour Azadi, qui veut dire Liberté. Construite en 1971 pour la commémoration du 2500e anniversaire de l'Empire perse, elle s'appelait à l'origine la tour Shahyad, ce qui signifie "mémoire des Rois", (mon chauffeur me dit que le Shah qui avait commandé cette tour a dépenser beaucoup, beaucoup trop d'argent pour cette commemoration et que c'est la goutte qui a fait débordé le vase, provocant la révolution... mais ces propos n'engage que lui, je suis nul en Histoire Perse...) Elle a été renommée Azadi à la Révolution de 1979. Conçue par l'architecte Hossein Amanat, la tour Azadi marie les styles architecturaux Sassanides et islamiques. 45m de haut et est entièrement recouverte de quelques 25.000 plaques de marbre blanc d'Ispahan. Un musée et quelques fontaines se trouvent sous la tour, située sur la place Azadi qui possède une superficie de 50.000 m². info Wikipédia

Ouhaouu ! j'ai bien réussi ma photo là !



Arrivés à cette tour, nous avons déjà passé le sud de la ville, plus proche des zones industrielles, proche aussi du désert Dasht-e-Kavir au climat chaud et aride.
Dans une ville de plus de 8 millions d’habitants (15 dans toute l’agglomération) et qui compte environ 4 millions de voitures et 2,5 millions de deux-roues à moteurs, dont une bonne partie hors d’âge, ça fume pas mal !!!



Passé le sud donc, nous nous rapprochons de la chaine de montagnes Elbourz, plus en altitude (1300 m) et donc moins sujet à la pollution et au sable du désert. Voici un panorama de la chambre de l’hôtel

cliquez pour mieux la voir








Mais ne trainons pas, il est midi,

j’ai quelques heures devant moi, un petit en-cas vite fait 

- c’est le ramadan mais le resto de l’hôtel reste ouvert pour les clients étrangers – 











et hop ! mon taxi,  Reza, m’emmène au Musée national d’Iran.

Pour me faire plaisir, j'ai droit à Joe Dassin ! Ah Reza ! quel type sympa ;) A-t-on déjà vu un chauffeur de taxi qui fait un détour pour vous offrir les meilleurs gateaux de la ville ? eh bien voilà, il n'y en a qu'un: c'est Reza ! 

Voilà c’est tout pour le moment, une dernière image : Dans le parc à l'entrée du musée, deux employés municipaux de Téhéran : apparemment aussi énergiques que les nôtres ;))

A + !

dimanche 19 juin 2016

La fête des pères. Le seau d'eau.


La fête des Pères.


Dans la série “Marseille”, Le maire, ici Gérard Depardieu, visite sa fille dans son appartement, celle-ci lui dit «  je n’ai t’ai jamais remboursé la caution... » Depardieu lui répond « les enfants ne doivent rien à leurs parents ». Cette évidence, cette vérité toute simple, si basique qu’elle soit, on a pourtant besoin de la dire. Car enfin, les parents, toujours un œil sur sa progéniture, si enclins à conseiller sur tous les sujets, si prêts à questionner, à vouloir combler les vides… ils se régalent ! Ils s’inquiètent des soucis mais ils en redemandent ! Eh oui. Ils aiment ça, quitte à quelquefois étouffer un peu leurs rejetons qui s’agitent… Mais ne vous laisser pas faire, les minots : vous ne devez rien aux parents.Vivez. 

Mais vivez dans le bon sens du terme, quelquefois, des bouts de textes interpellent et suscitent l’envie de les partager.

(Ça c'est ce que j'écrivais l'année dernière. Et puis ça me va bien aussi pour cette année.) 

L'année passée vît la fin du cycle des études. Et chacun donne un sens à son futur, heureusement loin de toute compétition carriériste, juste bien faire ce qu'il veut faire, c'est appréciable, encourageant, même si cela est semé d'embûches, apaisant.

"Car le Sens de la vie ne se mesure pas comme un niveau d'eau dans un seau, et plus vous en amasseriez et plus vous auriez de Sens, ce serait trop simple. Rappelez-vous bien ce seau d'eau et contournons ce piège à cons car le sens de la vie n'est en rien un cumul de performances, voilà l'erreur..."

Petit Traité De Toutes Vérités Sur l'Existence. Fred Vargas.

à + !