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Metro à l'Acropole |
Froid et neige (!)
sur Athènes. Je ne vais pas braver les intempéries: pas de pèlerinage habituel sur le mont Lycabette. Alors, entre deux séquences de travail, j’ai quelques
heures à tuer, à faire vivre !
Restons au chaud.
Sur le guide touristique donné par l'hotel, Athena Nike me regarde et me dit: Allons chez moi !
Soit allons voir le musée de l’Acropole.
Superbe bâtiment
moderne terminé en 2009, il est édifié au-dessus des vestiges de l’ancienne
cité (mais où n’y a-t-il pas de ruines dans Athènes ?)
La structure est intelligemment
posée sur des piliers de façon à voir les restes urbains conservés au-dessous.
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Photo dans le metro: les vestiges sont partout. |
Les façades,
largement vitrées, reflètent la lumière du ciel
– tiens ! Le soleil est là !
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ceci évite l’aspect trop massif que pourrait imposer les dimensions du bâtiment.
Entrons. Le hall est très spacieux – 5 € le ticket,
pas de quoi se priver de la visite – passé, ce hall, arrivent de part et d’autres céramiques et poteries, comme mise en bouche.
Il faut admirer l'art mais respecter aussi la patience : ce sont là des centaines de
débris de poteries recollés. De là à déduire que les Grecs adorent les puzzles…
… puis on débouche
sur une immense salle très claire car vitrée de toute part. Statues, bas-
reliefs et autres marbres gravés sont éparpillés et bien accessibles.
Les fans d’archéologie
et de l’Histoire Grecques sont gâtés, quant aux autres,
qui comme moi, ont le regard devant ces pierres d’une poule qui a trouvé un couteau, voici plutôt quelques curiosités.
La Gorgone : méfiez-vous de ne pas trop la regarder, vous pourriez en rester pétrifié, si, si.
Cette sphére
magique, dont les inscriptions restent hermétiques, même à M.Delatte qui, dans
son « Etudes sur la Magie Grecque » en 278 pages n’a pas su nous révélé
le mystère. (c’est peut-être ça en fait qui est magique).
Plus prosaïque,
remarquez le travail sur cette superbe chevelure, la finesse des traits !
Et puis, les Cariatides, que vous connaissez bien.
Au niveau intermédiaire: Bar, Terrasse, Boutique…et
Légos ! Voici l’Acropole en briquettes plastiques, je vous ai mis à coté
la maquette du site exposé au rez de chaussée.
Au second niveau, les baies vitrées nous livrent l'Acropole "La vraie" : superbe panorama !
Sur ce niveau, s’étirent sur deux côtés opposés les moulages des marbres de la
du Parthénon,
appelés aussi Marbres d’Elgin car c’est ce dernier, Ambassadeur à
Constantinople qui faucha les originaux en 1801-02 pour le British Museum…et
qui y sont toujours malgré les demandes réitérées de Grecs.
Sur le Parthénon, il y avait aussi 92 Métopes, comme celle-ci, représentant
des combats : gigantomachie et amazonomachie. La plupart sont détruites, ils en restent d’autrepart,
14 au British Museum, un au Louvre.
Le long des deux autres côtés opposés, les marbres des
frontons Est et Ouest du Parthénon, du moins, ce qu’il en reste la majorité
ayant été détruite, Lord Elgin en a également emprunté, Le Louvre doit en avoir
aussi.
Bref, il faut de l’imagination.
Et les maquettes à l’entrée sont les bienvenues ! Voici Athéna et Poseidon et derrière eux ! un olivier, la plus
ancienne représentation de l’arbre en statue !
Voilà ! mon
petit tour est fait.
Redescente vers le premier niveau pour la sortie,
notez
comme les salles sont lumineuses !
Tiens, une gardienne m’interpelle
poliment : no camera, please ! »
Ah ! pensais-je, trop tard…
Au revoir Athena !
à + !