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jeudi 12 mars 2015

Dans les traces de nos pères à La Def XI

Semaine au Siège,
Il est midi, La Défense se colore au soleil timide, annonceur du printemps prochain. une brise glaciale court encore dans l'axe principal, véritable courant d'air sous la Grande Arche mais sur les côtés dans les contre-allées, point de vent et il fait bon s'y promener. Ainsi on rencontre Jankovic:


Dans les traces de nos pères

Artiste: Jozef Jankovic, Date : 1990, Type Polyester, béton peint, Technique Sculpture

La sculture est massive, mais hélas mal disposée sous un passge sombre et qui crée un facheux contre-jour.
 Les traces de nos pères semblent très grandes même trop au regard de la petitesse des hommes gesticulant qui les chaussent.
David Desbons, photographe, parle de « théâtralisation massive de la transmission ». …L’homme se perd, dit-il, dans les traces de ses ascendants. Ne refuse-t-il pas, de cette façon, d’exister et de devenir une personne à part entière ?... 


Je vous laisse là, méditer, sur cette contestable réflexion  ...


à + !

De la taille

Avant
Après s’être coltiné quelques dizaines d’arbres dans notre petite oliveraie, un petit plaisir s’imposait : une coupe plus « salon de coiffure » que « oléiculture » juste dans le but de l’esthétique !
Aprés

vendredi 27 février 2015

Athena me dit, Allons chez moi !

Metro à l'Acropole
Froid et neige (!) sur Athènes. Je ne vais pas braver les intempéries: pas de pèlerinage habituel sur le mont Lycabette. Alors, entre deux séquences de travail, j’ai quelques heures à tuer, à faire vivre ! 
Restons au chaud.
Sur le guide touristique donné par l'hotel, Athena Nike me regarde et me dit: Allons chez moi !

Soit allons voir le musée de l’Acropole. 





Superbe bâtiment moderne terminé en 2009, il est édifié au-dessus des vestiges de l’ancienne cité (mais où n’y a-t-il pas de ruines dans Athènes ?) 
















La structure est intelligemment posée sur des piliers de façon à voir les restes urbains conservés au-dessous.


Photo dans le metro: les vestiges sont partout.
Les façades, largement vitrées, reflètent la lumière du ciel 
– tiens ! Le soleil est là ! – 
ceci évite l’aspect trop massif que pourrait imposer les dimensions du bâtiment.





Entrons. Le hall est très spacieux – 5 € le ticket, pas de quoi se priver de la visite – passé, ce hall, arrivent de part et d’autres céramiques et poteries, comme mise en bouche.
Il faut admirer l'art mais respecter aussi la patience : ce sont là des centaines de débris de poteries recollés. De là à déduire que les Grecs adorent les puzzles…

… puis on débouche sur une immense salle très claire car vitrée de toute part. Statues, bas- reliefs et autres marbres gravés sont éparpillés et bien accessibles

Les fans d’archéologie et de l’Histoire Grecques sont gâtés, quant aux autres, 











qui comme moi,  ont le regard devant ces pierres d’une poule qui a trouvé un couteau, voici plutôt quelques curiosités.



La Gorgone : méfiez-vous de ne pas trop la regarder, vous pourriez en rester pétrifié, si, si.
Cette sphére magique, dont les inscriptions restent hermétiques, même à M.Delatte qui, dans son « Etudes sur la Magie Grecque » en 278 pages n’a pas su nous révélé le mystère. (c’est peut-être ça en fait qui est magique).



Plus prosaïque, remarquez le travail sur cette superbe chevelure, la finesse des traits !


Et puis, les Cariatides, que vous connaissez bien.
















Au niveau intermédiaire: Bar, Terrasse, Boutique…et Légos ! Voici l’Acropole en briquettes plastiques, je vous ai mis à coté la maquette du site exposé au rez de chaussée.







Au second niveau, les baies vitrées nous livrent l'Acropole "La vraie" : superbe panorama ! 


Sur ce niveau, s’étirent sur deux côtés opposés les moulages des marbres de la  


du Parthénon, appelés aussi Marbres d’Elgin car c’est ce dernier, Ambassadeur à Constantinople qui faucha les originaux en 1801-02 pour le British Museum…et qui y sont toujours malgré les demandes réitérées de Grecs.



Sur le Parthénon, il y avait aussi 92 Métopes, comme celle-ci, représentant des combats :  gigantomachie et amazonomachie. La plupart sont détruites, ils en restent d’autrepart, 14 au British Museum, un au Louvre.








Le long des deux autres côtés opposés, les marbres des frontons Est et Ouest du Parthénon, du moins, ce qu’il en reste la majorité ayant été détruite, Lord Elgin en a également emprunté, Le Louvre doit en avoir aussi. 


Bref, il faut de l’imagination. Et les maquettes à l’entrée sont les bienvenues ! Voici Athéna et  Poseidon et derrière eux ! un olivier, la plus ancienne représentation de l’arbre en statue !

Voilà ! mon petit tour est fait. 
Redescente vers le premier niveau pour la sortie, 
notez comme les salles sont lumineuses !
 Tiens, une gardienne m’interpelle poliment : no camera, please ! »
Ah ! pensais-je,  trop tard… 
Au revoir Athena !

à + !