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vendredi 7 mars 2014

La tête - presque dans la lumière - à St-Joachim


La tête - presque dans la lumière - à St-Joachim

Hé oui presque ! les éclaircies sont maintenant de très courte durée, le ciel se couvre d’une vilaine couche nuageuse. Le soleil n’est pas resté bien longtemps, la lumière, la bonne lumière celle qui révèle le relief et magnifie les couleurs, cette lumière-ci s’est estompée.

Donc petit challenge pour moi : s’arranger de cette grisaille avec mon 50D

Il pleut...Le réglage en 400 ASA permet d’avoir assez de clarté sur les barques, au détriment du fond : le ciel est blanc, on ne distingue aucun nuage pourtant bien présents. Mais si j’avais favorisé les détails pour une netteté du ciel, alors le premier plan et les barques seraient trop sombres : nécessité d’un filtre ?

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Le ciel bas tamise la lumiére: peu de relief, l'or des roseaux est mat..

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Merci Photoshop : une variante de ce paysage aux barques.

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« Le chemin dans le paysage doit emmener le regard en balade… »

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Par chance, une éclaircie rehausse le jaune paille des roseaux, relevant ainsi le relief du paysage.Ah dilemme !  Brigitte (Lumières d’ailleurs) l’avait dit lors du stage (Vé le stage photo à Marseille)  : donner la part belle au ciel lorsqu’il est intéressant ! : mais là, l’eau est aussi intéressante, je n’ai pas pu choisir, j’ai diviser 50/50 mon cadrage entre ciel et terre…

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En couleur cette photo est n u l l e : Sous ce ciel bas et de plus à l’ombre des arbres, les couleurs sont très affadies, par contre, le N&B révèle bien les différentes teintes de gris.  Et c’est là que je regrette de ne plus utiliser mon vieil argentique AT1 : pour N&B c’eût été super…



Et joli en sépia aussi J


« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »

à + !

lundi 3 mars 2014

L'oubli volontaire en Ligurie.

et Mme Péricand parvint à monter dans un train qui allait dans la direction de Nîmes…
Elle regarda encore une fois tout ce qu’elle emportait, « tout ce qu’elle avait sauvé ! » ses enfants, sa mallette. Elle toucha les bijoux et l’argent cousu sur sa poitrine. Oui, elle avait agi en ces moments terribles avec fermeté, courage et sang-froid. Elle n’avait pas perdu la tête ! Elle n’avait pas perdu… Elle poussa soudain un cri étranglé. Elle porta ses mains à son cou et se renversa en arrière, et sa gorge exhala un râle sourd comme si elle étouffait.
-Mon Dieu, Madame ! Madame se trouve mal ! s’exclama la nounou.
Mme Péricand, d’une voix éteinte, put enfin gémir :
-Nounou, ma pauvre Nounou, nous avons oublié…
-Mais quoi ? Quoi donc ?
- Nous avons oublié mon beau-père, dit Mme Péricand, fondant en larmes.
(Suite Française, Irène Némirovsky)

Oubli cocasse ou bien acte manqué freudien, pensais-je en lisant cette fin de chapitre.




Pour ma part,


Juste arrivé en Ligurie. 
Le  responsable d’une société « omet »  de me prévenir que tout est reporté d’une semaine…
Je devine, derrière cet oubli volontaire, l’immense joie que ma venue procure…

Juste arrivé en Ligurie
Donc pour ne rien y faire avant 6 jours,  
Je me sens un peu comme le beau-père de Mme Péricand !





« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »

à + !

jeudi 27 février 2014

Les pieds - presque dans l'eau - à St-Joachim.

Les pieds - presque dans l'eau - à St-Joachim.

Je l’avais promis à Mr Robert : je suis arrivé la semaine dernière avec mon rayon de soleil sous le bras sur la côte atlantique (je peux faire le càcou maintenant que cela est arrivé…) et, pauvre ! le pays en a grand besoin !



La situation à St-Joachim,île de Fédrun , est limite, les eaux de la Brière se sont copieusement étalées, grignotant les jardins, léchant le bord des routes quand elles ne passent pas carrément par-dessus, en interdisant ainsi l’accès.





(Vous savez que vous  pouvez cliquer sur les photos pour mieux voir )  

Cette route d’ailleurs, où j’avais pu admirer il y a quelques années de magnifiques oiseaux est inondée,



Quel dommage ! moi qui pensais shooter quelques échasses , aigrettes et avec un peu de chance, des oies rieuses, et bien quelques canards tels que le souchet si coloré... 

Seuls un couple de colverts et son petit, ont bien voulu m'accueillir !
(mais aussi pas mal de ragondins à la recherche d'herbe verte...)



Bagages posés à La Mare Aux Oiseaux : Excellent hôtel, chambre très cosy où il manque peut-être un petit bureau pour bosser : la petite table « antique » vernissée noire est déjà prise par le pain d'épices au miel, le percolateur et la boite à thés (et je me plains…)








   
Et très excellente cuisine !! (Resto étoilé au Michelin) 
Et puis la déco ! sur le thème des oiseaux bien sûr superbe !
Je ne le recommanderais jamais assez,




















Je fais un petit tour du village : capter la lumière du soleil - dont je sais qu’il va vite disparaître - avec mon Canon 50D.





Les chaumières Briéronnes sont bien entretenues,






le soleil rehausse la clarté des murs  qui tranchent ainsi avec le chaume de leurs toits . Les jardins sont joliment entourés de barrières de bois croisés ont moins de charme en cette saison (pourrie cette année a-t-on besoin de me me répèter, ici, mais c'est vrai ça fait du bien de râler ! foutu temps ! )  

Malgré la nature environnante qui m’appelle et m’invite à mettre en pratique les leçons Photos de Brigitte, je renonce: ce sera pour un autre jour, le travail m’appelle… 


A +