Ce matin en me rasant, je me suis dit: le 22 Avril et le 6 Mai, j'irai voter. Il est grand temps d'y réfléchir !
Pour y voir plus clair, j'ai divisé nos coureurs en deux groupes, voici donc le dernier.
Pour mieux me les situer, je vais les placer dans leur paysage hippique; sur une piste. De gauche à droite:
Jean-Luc Mélenchon, Front de gauche, empiétant sur l'extréme-gauche et serrant ainsi Arthaud et Poutou sur le bord de la piste en se rappelant Trotskiste et admirant Castro & Chavez, il rue, se cabre, il attire la foule en bon tribun de ses gesticulations anti-capitaliste ! Smic à 1700 Euros, retour à la retraite à 60 ans, 60000 nouveaux embauchés dans le service public...car il le peut : il y a de la place sur le coté gauche de la piste: Hollande s'est tellement rapproché du centre et du libéralisme...Mais comme le souligne J.Daniel dans son editorial du NouveObs, début avril: "Le panache d'une illusion; ...je ne crois pas que l'appel anti-capitaliste et le procés des sociaux-libéraux,..., puissent permettre d'apporter des réponses aux problémes de la crise" Oui, J.Daniel a raison, mais, il faut quelquefois viser la lune pour toucher au moins une étoile...( c'est joli, hein ?)
Nous parlions à l'instant de François Hollande, Parti Socialiste, le Favoris des favoris a laissé bien de la place (et des intentions de votes) à Mélenchon, parce que plus au centre par certaines idées à mon sens (mais c'est le lot de maints partis socialistes d'Europe) et n'use d'idées fondamentalement de gauche que par démagogie: des milliers d'emplois dans la fonction publique, taxer les riches, hadopi,, mariage gay, etc. Hennir en campagne c'est bien, mais prendre des décisions à la tête d'un état, c'est autre chose: en a t-il les capacités lui dont même ses coéquipiers le disait mou ? Qui derrière lui va donc tirer les rennes ? on est en droit de se poser la question. Un des plus crédibles pourtant de ces chevaux,( il dit déjà sa victoire à quelques jours des élections) , parce que la voie proposée vaut au moins celle actuelle, et alternance oblige. Pourtant, on avait tant d'espoir en François Mitterand...
Comme je vous le disais dans mes reflexions précédentes, si vous avez manqué quelque chose voici :
1 ''Les présidentielles. Annonce des gagnants avant la course''
2 "Je ne suis pas un invisible"
3 "Tri des gagnants avant la course (1)"
4 "Tri des gagnants avant la course (2)"
1 ''Les présidentielles. Annonce des gagnants avant la course''
2 "Je ne suis pas un invisible"
3 "Tri des gagnants avant la course (1)"
4 "Tri des gagnants avant la course (2)"
Nous connaissons maintenant les 10 gagnants de la course avant qu'elle ait
lieu. Nous ne connaissons pas l'ordre d'arrivée i.e. Le premier sera Président, le second (le perdant du second tour) et les suivants (les éliminés du premier tour) seront derrière lui, tous feront une course de cinq ans, dans l'ordre établi selon nos votes mais tous s’efforceront de se surpasser : pour la prochaine course. je profite de mon temps de parole pour vous rappeler que cette image simpliste de course hippique est là pour doper un peu une motivation perdue dans les affres de mes désillusions sur la gauche, la droite et leur alternance. Ah le PMU !! rien de tel pour rassembler autour d'un Hippo-thétique gain !
Pour y voir plus clair, j'ai divisé nos coureurs en deux groupes, voici donc le dernier.
Ces 5 candidats sont donc : Dans l'ordre alphabétique: Bayrou, Hollande, Le Pen, Mélenchon & Sarkozy.
Pas de doute, allures de gagnants, discours bien léchés: voilà les favoris, voilà les poids lourds, voilà les 5 qui, selon les sondages, ont une chance d'arriver au moins au 1er tour.
Pour mieux me les situer, je vais les placer dans leur paysage hippique; sur une piste. De gauche à droite:
Jean-Luc Mélenchon, Front de gauche, empiétant sur l'extréme-gauche et serrant ainsi Arthaud et Poutou sur le bord de la piste en se rappelant Trotskiste et admirant Castro & Chavez, il rue, se cabre, il attire la foule en bon tribun de ses gesticulations anti-capitaliste ! Smic à 1700 Euros, retour à la retraite à 60 ans, 60000 nouveaux embauchés dans le service public...car il le peut : il y a de la place sur le coté gauche de la piste: Hollande s'est tellement rapproché du centre et du libéralisme...Mais comme le souligne J.Daniel dans son editorial du NouveObs, début avril: "Le panache d'une illusion; ...je ne crois pas que l'appel anti-capitaliste et le procés des sociaux-libéraux,..., puissent permettre d'apporter des réponses aux problémes de la crise" Oui, J.Daniel a raison, mais, il faut quelquefois viser la lune pour toucher au moins une étoile...( c'est joli, hein ?)
Nous parlions à l'instant de François Hollande, Parti Socialiste, le Favoris des favoris a laissé bien de la place (et des intentions de votes) à Mélenchon, parce que plus au centre par certaines idées à mon sens (mais c'est le lot de maints partis socialistes d'Europe) et n'use d'idées fondamentalement de gauche que par démagogie: des milliers d'emplois dans la fonction publique, taxer les riches, hadopi,, mariage gay, etc. Hennir en campagne c'est bien, mais prendre des décisions à la tête d'un état, c'est autre chose: en a t-il les capacités lui dont même ses coéquipiers le disait mou ? Qui derrière lui va donc tirer les rennes ? on est en droit de se poser la question. Un des plus crédibles pourtant de ces chevaux,( il dit déjà sa victoire à quelques jours des élections) , parce que la voie proposée vaut au moins celle actuelle, et alternance oblige. Pourtant, on avait tant d'espoir en François Mitterand...
Au centre donc, nous pouvons voir François Bayrou, MoDem, cheval atypique me direz-vous oui, mais pertinence des idées, vous répondrais-je. Mais alors, pourquoi si peu d'intention de vote dans les sondages ? Bayrou tient sa ligne et n'en sort pas. Ce qui est sûr, ne pas faire de promesses électorales, cela pèse sur les intentions de vote, il en est conscient, et quand bien même il est sollicité par son voisin de gauche, Hollande et celui de droite Sarkozy - Hommage à son entêtement - il préfère garder sa voie: le centre.
A la droite de Bayrou :
Nicolas Sarkozy UMP. Chef actuel du gouvernement, Trop nerveux, trop impulsif, trop sur de lui: (tout ce que que Hollande n'est apparemment pas). Trop de réformes plus ou moins populaires, mais plus ou moins contestables, les années passées ont vu un recul de la démocratie politique. C'est le Président aussi de la période de la crise économique et là, aucun chef d'état n'y aurait garder sa popularité: il va payer pour être là, à ce moment là. Je déplore son rapprochement vers l'extrême droite pour la campagne, il avait tant de choses à gauche à faire !
Après Sarkozy mais bien serrée contre le bord droit:
Marine Le Pen, Front National. Bien serrée, evidemment par un Sarkozy reprenant beaucoup de ses thèmes, elle ne fait plus l'effet escompté, son terrain de prédilection est réduit. Mais en même temps, l'action du Président sortant lui
sert: elle banalise des idées xénophobes, avalise des pseudo-solutions
expéditives contre les mêmes cibles. Donnant ainsi une légitimité au
parti extrémiste. Parti qui existe de par la mauvaise gestion de la politique d'immigration des gouvernements successifs qui n'accordent aucun crédit à cette population dont toute l'europe a besoin mais dont on fait comme si elle n'existait pas jusqu'au jour ou entassée dans les même lieux, elle commence à faire tache, au lieu d'être assimilée.
Ce matin en me rasant, donc, je me suis dit: je dois voter. Voilà nos 5 derniers candidats tels que je les vois, Et maintenant que j'ai couché sur le papier (façon de parler) aprés
cinq articles, je comprends mieux qu'à part créer un couloir
thermonucléaire jusqu'à la planète Mars avec Cheminade, il n'y a rien de
nouveau. Il me faut pourtant conclure n'est-ce pas ? vous dire mon sentiment final ? et bien voilà, il y a vote et vote :
- vote utile, d'où implicitement : vote inutile - vote de raison, vote de conviction : mais là, je fatigue, j'y reviendrais dans un prochain
article...