Et oui bonne idée, cette petite randonnée dans la garrigue, bonne idée après ces pluies qui nous ont tenus à l'intérieur.
Alors
partons, traversons ces
vignes qui montrent
encore les couleurs de l'automne.
Par la garrigue nous atteindrons vite les cuestas !
Mais
qu'est-ce qu'une cuesta ? (définition
ici)
Une
forme de relief dissymétrique constituée d’un côté par un talus
à profil concave (le front), en pente raide et, de l’autre, par un
plateau doucement incliné en sens inverse (le revers).
D'aprés Wiki:
Merci Wikipedia |
Plus
concrètement c'est ça:
Cliquez pour mieux voir |
Pour
vous situer où l'on est.
Au
Sud-Est de la France, en Provence, le massif de l'Arbois, classé
site pittoresque en 2017, qui est un ensemble naturel de cuestas, de
collines et de plateaux séparant le bassin d’Aix-en-Provence à
l'ouest de celui de l'étang de Berre, qu'il domine.
C'est au bord des paysages de l'Arbois et avant de plonger dans l'étang de Berre, que se trouvent des magnifiques cuestas. Surtout celles de Vitrolles, pensera -t-on, mais les cuestas voisines de Rognac ne sont pas mal non plus.
Au
pied des falaises, où se mêlent chênes verts et pins d'Alep, une
immense table centrale entaillée de vallons soulignés par des
cuvettes de vignes, des coteaux d’oliviers et de prés, de champs,
sont autant de facettes qui caractérisent cette endroit.
Les
chemins sont bordés de cystes et bruyères qui commencent à
défleurir, de romarins, etc.
Et
la rando n'est pas faite au hasard, car, en cette période de pluies
abondantes, nous sommes partis pour voir apparaître "LA"
cascade !
Le plateau de Vitrolles est creusé d’un immense réseau souterrain naturel dont les cavités et boyaux sont remplis d’une eau qui ne cesse de circuler. C’est par l’une des nombreuses sorties de ce réseau que s’écoule une source appelée Fontaine de Rognac. Elle franchit la barre rocheuse d’Entrecasteau, formant une chute d’eau qui alimente un ruisseau, lequel traversant d’est en ouest la plaine de Rognac, prend le nom de Petit-Vallat et va se jeter dans l’étang.
Pour sûr, pour ceux qui sont allé en Islande, elle paritra petite et ridicule mais ici, on peut l'appeler LA cascade car avec la rareté des pluies, elle ne coule plus très souvent et c'est un évènement que de la voir à nouveau revivre.
D’ailleurs, les gens de la région ne s'y trompe pas et le site devient très fréquenté; on se croirait sur la Canebière" ! Alors il faut venir tôt.
La falaise creusée nous permet de passer derrière la cascade.
D’après le Dr. Castel, Médecin, Docteur en histoire et auteur de nombreux livres sur Rognac :
« Le plateau de Vitrolles est creusé d’un immense réseau souterrain naturel dont les cavités et boyaux sont remplis d’une eau qui ne cesse de circuler. C’est par l’une des nombreuses sorties de ce réseau que s’écoule une source appelée Fontaine de Rognac. Elle franchit la barre rocheuse d’Entrecasteau, formant une chute d’eau qui alimente un ruisseau, lequel traversant d’Est en Ouest la plaine de Rognac, prend le nom de Petit-Vallat et va se jeter dans l’étang, à l’extrémité ouest du Boulevard Rockenhausen, au-delà de la RN 113.
Avec le Puits de Rognac, le Vallat fut pendant cinq siècles le seul point d’eau desservant le castrum, qui fut habité du XIème au XVème siècle.
Mais il faut attendre le XIXème siècle pour que l’on installe dans le lit du Petit-Vallat un point de captage, et une canalisation qui conduisit une partie de l’eau vers le village de Rognac-le-Haut, et plus bas, vers le hameau des Peirols (Rognac-le-Bas). Et c’est en 1897 que de grandes festivités célébrèrent l’inauguration de ces deux fontaines en même temps, l’une située place de l’Eglise, l’autre sur une place qui sera dénommée Place de la Liberté l’année suivante, en 1898. Aujourd’hui, seule subsiste la fontaine de la Place de l’Eglise, mais si les alentours furent modifiés à diverses reprises, le monument lui-même n’a pas changé. Nous le voyons tel qu’il y a 100 ans.
Avec
ces deux fontaines, c’était la première fois que la population
disposait d’une alimentation publique en eau, marquant le début
d’une période de progrès qui se poursuit encore sous nos yeux,
bien au-delà de ce qu’auraient pu rêver nos anciens. Un
siècle plus tard, réjouissons-nous à la pensée du bonheur qu’ils
connurent alors, devant le jet d’eau vive et pure qu’ils avaient
tant souhaité, et qui leur fit une vie meilleure. »
A + !