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mercredi 23 octobre 2024

TROIS JOURS A L'ESTUAIRE DE LA LOIRE. 1 Suite et fin.


Le sous-marin abrité de l'autre coté de la darse par l'écluse fortifiée s'appelle l' Espadon. (le début ici)

Mais avant d' y aller, nous allons déjeuner dans un resto pas loin, que mon épouse a repéré en compulsant sur les avis internet. Il faut que j'en laisse un mot car franchement, rapport qualité/prix ça m'a scotché. ça ne sera pas long.
 "Le Sabayon", il s'appelle.
On entre, la porte est un peu dure. 
Une dame coiffée années 70/80 accourt, nous salue et m'aide gentiment à refermer cette satanée porte.
Nous installe, 
Menus,
"Chez Mr et Mme Touzeau Landry" peut-on lire sur la couverture. 
L'expression me touche, elle correspond au décor des lieux: tout est stylé années 70/80.
Nous optons pour le menu à 26 €. Pour ma part ce sera :
Le Céviché de Maquereau, Avocat Mangue Tomate à La Coriandre, Vinaigrette Passion Soja et Citron Confit.
Le Dos de Merlu Rôti, P’Tits Légumes et Purée de Pomme de Terre, Sauce Aux Saveurs Marines.
Le Nougat Glacé Maison Parfumé à La Menthe Fraîche
La dame revient avec les entrées, pose les assiettes devant nous et, se penche vers chacun de nous, nous regarde les yeux dans les yeux, - là j'ai l'impression qu'elle va me donner un bisou - et doucement nous dit "Je vous souhaite un bon appétit !"


Merci Mme et Mr Touzeau. Les plats étaient sublimes ! Pour à peine 60 €.

Bon allez ! A l'abordage !

Le sous-marin Espadon, construit en 1957, a servi pendant 25 ans dans la guerre froide, réalisant des missions de renseignement et de dissuasion. Désarmé en 1985, il a été transformé en musée en 1986.

D'une longueur de 77,8 m et d'un maitre-bau (largeur max) de 7,8 m, ce sous-marin fut le premier a naviguer sous la banquise.

Eh bien je ne sais pas vous, mais moi ça me fait froid dans le dos, être dans un engin
 pareil sous l'eau et en plus sous la banquise !












Nous connaissons tous l'exiguïté des coursives dans ce genre de boite de conserve, mais il faut y descendre dedans pour s'en apercevoir vraiment. 
Les postes de commandes des différents éléments ne sont pas centralisés, on voit d'un coté le p.c. des groupes électrogènes, ailleurs le poste de communication radio/morse, etc. 


Et si je vous présente la cuisine puis la salle des cartes puis le réfectoire, ce n'est pas par hasard: les photos sont prises dans l'ordre d'avancement dans la coursive et donc, pour aller de la cuisine il semble qu'il faille passer devant la salle des cartes...



55 personnes vivaient en permanence : les couchettes sont disséminées là où il y a de la place, on
pratiquait la "politique de couchette toujours chaude" : une couchette était pour 3 marins qui travaillaient en 3 x 8. On changeait rarement les draps... Pour l'hygiéne, il y a une (et une seule pour 55) douche. Froide et en eau de mer, le guide audio nous précise qu'elle était rarement utilisée ! 


Les officiers-mariniers supérieurs avaient droit à une cabine commune, le commandant lui a sa propre chambre.


Et puis il y a le poste torpilles.

À l’origine, l’Espadon possédait huit lance-torpilles dont deux situés à l’arrière entre les deux coques. Après sa refonte entre 1966 et 1968, seuls restent les six lance-torpilles de 550 mm de diamètre du poste avant. Dans cet espace, 20 torpilles peuvent être embarquées.




Mais il faut savoir que

Durant sa carrière, le sous-marin a tiré 190 torpilles d’exercices, la charge explosive étant alors remplacée par une bonbonne d’air. 

Aucune torpille de combat n’a jamais été tirée par l’Espadon.

A + !

Une encore plus meilleure visite ici ! lien

2 commentaires:

  1. Je ne suis pas fan de sous-marin mais le restaurant est très très alléchant, surtout le ceviche j'adore cela!

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    1. Et bien, je suis comme toi ! Les sous-marins c'est beau mais le resto c'est mieux ! A + !

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