Rechercher dans ce blog

jeudi 3 mars 2016

Adana ancienne

En m'éloignant de la mosquée Sabancı Merkez Camii 

je passe de l'autre coté du fleuve Seyhan, je passe aussi du coté contemporain à celui plus ancien puisqu'il remonte bien avant l'empire romain. Alors un peu d'histoire juste pour situer (pas d'inquiétude ça ne va pas être long ni douloureux):

Adana tire son nom de Adanus, fils de Dieu météo Cronos. Les premiers habitants étaient les Hittites.

Selon l'inscription hittite de Kava, trouvé dans Hattusa (Boğazkale), Kizzuwatna était le premier royaume qui a gouverné Adana, sous la protection des Hittites en 1335 avant JC. A cette époque, le nom de la ville était Guru Adanya, et les habitants ont été appelés Danuna.

Tout empire a une fin et celle de l'Empire hittite, c. 1191-1189 BC, par des invasions de l'ouest, s'en est suivi un certain nombre de royaumes qui, tour à tour, prirent le contrôle de la plaine, comme par exemple:
des Assyriens, 9e siècle avant JC;
des Perses, 6ème siècle avant JC;
Alexandre le Grand en 333 avant JC;
des Séleucides;
des pirates de Cilicie;
et enfin des romains avec Pompée le Grand qui fonda Adana en 63 avant Jésus-Christ

Pendant ces périodes, la ville a servi de lieu de repos pour les caravanes. Son importance provient de son emplacement stratégique, située sur une route de l'armée romaine à l'Est. D'où le célèbre pont dont je vous parle plus bas.

Après le déclin (Tout empire a une fin, je vous déjà dit) de l'Empire romain en 746 après JC, l'importance d'Adana reflue jusqu'à ce que Harun al-Rashid, le calife de Bagdad restaure son ancienne gloire dixit le web mais je n'ai pas creusé comment il l'a restaurée son ancienne gloire, pauvre ignorant que je suis: si vous le savez, n'hésitez pas...

Adana est venu sous l'égide de l'empire turc seulement après 1840.


Voilà c'est fini, juste pour situer.

Passant sur l'autre coté du fleuve Seyhan, disais-je, je suis sa rive dans un parc agrémenté de quelques statues telles que celle de Ibn I Sina (Avicenne) ou celle de Atatürk,

"Paix dans le pays, paix dans le monde" K.Ataturk.




puis je m'enfonce vers l'ancienne ville pour passer




prés de l' ancienne et historique "Grande Mosquée" et madrasa :
Ulu Camii datant du 16th siècle, qui semble en fait maintenant trés trés petite...






 
Je voulais aller jusque là car derrière dans l'ancien bazar se trouve la Grande Tour de l'horloge assez réputée que je ne voulais pas rater,

Büyük Saat, construite en 1882 par le gouverneur Ali Pasha Abidin, elle est historiquement la plus haute tour d'horloge en Turquie, avec 32 m de hauteur.
Et en plus elle donne l'heure.



Demi-tour pour rejoindre le Taşköprü,


pont de pierre romain qui traverse le fleuve Seyhan, 319 mètres de long et 13 mètres de haut. Sur les 21 arches 14 sont encore debout.
 
Construit par l'empereur romain Hadrien au 2ème siècle AD, Il était le lien incourtournable dans les temps anciens pour joindre l'Orient à l'Occident (et inversement,bien entendu)
La mosquée vue du pont.

Il est maintenant piétonnier mais on le dit le plus vieux pont du monde, encore en usage.

A + !
 

jeudi 25 février 2016

Adana contemporaine

 
Les derniers voyages ont été plus rares et également plus courts de plus sans intérêts, déplacements franco-français, une échappée suédoise...Mais me voilà en Turquie, d'abord Aliaga que je viens de quitter, petite ville sans prétention. Sa région autour recéle de sites archéologiques mais le temps m'a manqué.
 
Le temps m'est aussi compté à Adana, où, enfin quelques heures de libre me permettent de faire "le tour du quartier" voici quelques photos.
 
Adana est une immense ville de plus de 1, 7 millions d'habitants. Lors de mon dernier passage (il y a longtemps),  une superbe mosquée était terminée mais les jardins n'étaient alors que terre battue.Tout à changé et j'aimerais vous la faire découvrir.
La mosquée s'appelle Sabancı Merkez Camii au bord du fleuve Seyhan .
Diamètre de la coupole 32 mètres. Capacité totale 20 000 personnes. Surface de 6 600 m2.
   
6 minarets dont 4 culminent à 99 métres et 2 à 75 métres. Impressionnants.

 



 
Jeunes vendeurs de barbe à papa à la sortie de la mosquée.
A l'entrée on me propose de reporter ma visite à plus tard, la priére allant commencer bientôt; 


Ajouter une légende
La porte Nord s'ouvrent sur le parc. Derrière moi, le muezzin entonne sa chanson et devant moi les jardins immenses m'invitent à la promenade, cette verdure tout autour met en valeur la blancheur de l'édifice.

 
 
 
La modernité est là avec le Wifi dans le parc ! (mais je n'ai pas testé et vu aucune personne avec un pc...) 

 
 
 
 
La suite de ma promenade dans le prochain article, à + !

samedi 20 février 2016

La Def XV - la tête dans les nuages.

2015 s’est bien terminé dans les fêtes
Foie gras
Champagne
Coquillages et crustacés… habituels
2016 est apparu mais ça n’était pas emballant
Reprise métro
Boulot
Dodo
Contrariétés et contraintes … habituelles
 
Etait-ce là l’effet « un an de + » ? celui qui vous susurre "Encore une année passée, mon VIEUX ! " Arg !! non, non !! Juste que Janvier s’annonçait plat-plat – et il le fut, plat-plat, temps maussade ou pluvieux. Seul le froid vers la fin y mit un peu de piquant, mais avec maux de gorge et varicelles…
Bref, Février va bientôt rendre l’âme et avec lui l’hiver, je sens déjà une activité printanière, avant l’heure ! Mais bon lorsque je me retourne sur ce début d’année, un sentiment d’inquiétude se diffuse dans ma petite cervelle : Mon Dieu (façon de parler, j’aurais pu dire mieux : Mince ! ou pire M…. !) Qu’ai-je fais de concret depuis ces premières semaines de 2016 ? C’est vrai, j’aurais pu entreprendre quelque chose de remarquable, de gratifiant, de super quoi !
 Voyez le Sculpteur de nuages (Emaux sur lave, Atila Bíró, peintre architecte hongrois 1931-1987)                                                

Bel apport de couleurs dans ces nuances de gris de La Défense, (tapez sur Google images atila biro et vous verrez un festival de couleurs ! ou cliquez là)

Au moins lui ne fait pas de vent, Quelle énergie ! Il sculpte les nuages avec ses trois bras, debout sur ses trois pieds (tiens, au fait, bizarre)

Mais non je n’ai rien fou-tu.
Du vent. Je ne sais pas si ça vous arrive à vous mais moi ça me rend plutôt furieux.
Et puis tiens me voilà à lire Léo qui me dit :
STOP
Pause
Pose-toi
Qu’aurais-tu voulu faire ?
Regarde-toi là debout devant ce mur coloré, n’est-ce pas là déjà super de voir cette œuvre, de savoir la voir, de savoir l’apprécier ?
Simple moment de plaisir parmi d’autres dont tu ne dois pas minimiser l’importance.
Oui. Bon. A vouloir toujours arriver les jours meilleurs, on en oublie le présent. Thanks Léo !

Léo Batau, Worried About What You’re Not Doing ? 

à + !