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jeudi 7 juillet 2016

KHARG dans le Golfe Persique, oui Persique !

L’île de Kharg est un gros caillou dans le Golfe Persique, lui-même appelé plus récemment Golfe Arabique par les Arabes, ou bien Golfe Arabo-Persique par les faux-culs ou même le Gulf par les Américains qui essaient de ne vexer qu'un minimum de personnes.
Bref historiquement, c’est bien le Golfe Persique.
Et l’île de Kharg y est dedans.

Et comme je disais c’est un gros caillou.

Les compagnies pétrolières s’y sont installés depuis belle lurette avec un beau complexe pétrolier et pétrochimique et un non moins beau terminal pour les énormes tankers.                              




D'ailleurs, certaines familles viennent aux pieds des torchères, l'hiver, pour profiter de la douceur que procure l'immense flamme et faire des barbecues...

Sur ce caillou de 24 km², il y a de belles plages, une eau bleue à souhait, 
Une épave de pétrolier datant de la guerre Iran-Irak,

Aussi, une petite bourgade 

ou se concentre les 10 000 habitants dont, je pense, 99% de sa population ne viennent que pour le travail, les 1% natifs d’ici sont noyés dans la masse.


Justement en parlant de natif, Afshin en est un ! Donc il connaît bien l’île et m’emmène avec sa belle 405, là où il y a quelque intérêt à aller ;)




















Il me montre en passant la tombe du fils du prince des croyants, et me dit qu’en fait c’est une erreur, mais qui révèle un haut-lieu pour les croyants de l’époque.
En furetant sur le web : « La tombe d'un saint de l'époque mongole connu sous le nom Emāmzādaof Emam MOHAMMAD b. al-Hanafiyya (cependant, les réserves de Yaqut au sujet de cette attribution doit être mentionné, G. Rentz, art. "Kharag," EI 2 IV, pp. 1056-57) porte une date de AH 738 / CE 1337, ainsi que l'inscription «Ceci est la tombe du prince des croyants, mohammad, fils du prince des croyants, Ali-inscrit par Hosayn de Boukhara." Une deuxième inscription de 740 AH / CE 1339 se réfère à «l'aumône et de jardins durables récurrents, à chaque respiration et le moment, en l'an 740 "(Mostafavi, p. 94). 
Le bâtiment sur la tombe elle-même a un dôme pyramidal avec un design dentelé et est en grande partie construit en pierre locale. Sa construction peut être liée à Qotb-al-Din Tahamtan II (1318 à 1347), gouverneur d'Ormuz, qui a amené Kharg sous son contrôle (Piacentini, 1975, p. 85, n. 126). (http://www.iranicaonline.org/articles/kharg-island-02)

Il y également une source, résurgence d’après Afshin, qui coule au printemps.  




















Mais ce qu’il voulait à tout prix me montrer c’est ça
Plus anciennes encore deux tombes palmyriennes

« Les plans des deux tombes sont presque identiques, bien que la tombe du Sud est profonde de 13 m. (i.e. de l'entrée au mur arrière), alors que la tombe de l'Est l'est seulement de 9,3 m. . Chaque tombeau se présente au spectateur avec une façade à deux arches à colonnade comme leader dans un vestibule et une chambre principale, à laquelle jusqu'à vingt chambres funéraires (de Loculi) sont fixés, toutes taillées dans la roche vivante (pour plus de détails voir Haerinck… » (https://translate.google.ch/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.iranicaonline.org/articles/kharg-island-02&prev=search)








«… Le long de la paroi intérieure face à l'entrée, la tombe du Sud est ornée d'un bas-relief représentant un homme étendu sur un canapé (Kline), tenant une tasse dans sa main gauche. Cela rappelle immédiatement les représentations des scènes « de banquet funéraire» dans divers médias à Palmyre, Edessa, Dura Europos et Hatra (Haerinck, pp. 147-48). 

Pour bien comprendre, je vous invite à lire un petit bout de texte ICI, allez à la page 265.



Ce que je n'ai pas vu et pas trouvé de photo non plus:

L'inscription achéménide dans l'île de Kharg; c'est une inscription importante de l' Empire achéménide qui a été découvert en 2007 lors de la construction d' une route. Cette inscription est écrite en vieux perse langue avec l'alphabet vieux perse cunéiforme . La hauteur et la largeur de cette inscription est d'environ 1 mètre. L'inscription a été gravée il y a quelques 2400 ans. [1] [2] L'inscription contient 5 lignes et 6 anciens mots persans, dont 5 d'entre eux inconnus au moment où il a été découvert. Il se lit comme «[Cette] terre était désert et sans eau [et] j'ai apporté le bonheur et le bien-être à elle». [3] [4] Certains États arabes du golfe Persique ont essayé en vain de montrer que l'inscription est (forgée(??)). [ 2] En 2008, l'inscription a été gravement vandalisé par des hommes anonymes et maintenant 70 pour cent du texte est détruit et une seule ligne est survécu.(Wiki)

Le patrimoine culturel, Artisanats et du tourisme Organisation de l' Iran a déclaré que "Cette inscription est une preuve du nom du golfe Persique ". 

extrait de https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.ch&sl=en&u=https://en.wikipedia.org/wiki/Achaemenid_inscription_in_the_Kharg_Island&usg=ALkJrhjIGkw1tMHMc9jZGexlN9CRqFEFVg

à + !

jeudi 30 juin 2016

Musée national iranien, موزه ایران باستان

Ou en étais-je ? 

Ah oui ! Reza mon super chauffeur de taxi me dépose devant le Musée National d’Iran,

 dans le parc, les employés municipaux s’appliquent à buller…

Le musée se compose de deux bâtiments. Le premier est consacré aux collections pré-islamiques, le deuxième regroupe tous les objets de l'ère islamique. Le temps m’étant compté, je choisis le premier, ayant une préférence pour la Perse.



L’extérieur du bâtiment est assez original pour s’y attarder malgré la chaleur qui frise les 40°C. Il a été conçu par un Français, cocorico, l’architecte André Godard : « la façade du bâtiment, faite de briques rouge foncé et noires, ressemble au palais d’Ardeshir à Firouz Abâd situé dans la province du Fârs, et son fronton en forme d’arc évoque les Sassanides et leur monument grandiose appelé Arc de Kasrâ. C’est la raison pour laquelle l’édifice même abritant le Musée national est considéré comme faisant partie des œuvres historiques. » (extrait de http://www.teheran.ir/spip.php?article1436#gsc.tab=0)




Entré dans le musée, je commence à shooter, mais c’est bien inutile car les meilleures images se trouvent là : موزه ایران باستان Je ne vous montrerais donc que ce que je pense être l’essentiel ou l’original avec un peu d’explication piquée ça et là sur les présentoirs.
La collection n’a rien d’extraordinaire, je pense que le British Museum et le Louvre ont pris plus que leurs parts…




La visite commence par, le plus loin, la préhistoire, avec moults outils de pierre puis progressivement, bronze et puis poteries et vaisselle adéquate etc.  Le site de Suse est le principal pourvoyeur de ces témoins du passé mais aussi Mirak, Rey.


46
Brique inscrite
Susa
Mi-élamite (2e Mill BC)
Traduction:
Shilhak-Inshushinak, fils de Shourouk-Nahunte, roi d'Anshan et de Suse, Kutir Nahunte avait été faire des représentations de briques cuites et a décidé (de les utiliser) "(dans) le temple de Inshushinak qu’il avait construit ", mais il n’a pas fait, et il est mort avant (d’atteindre son but), je suis monté (sur le trône). Pour la construction, je fournis des briques. J’ai  travaillé et j’ai construis la chapelle en plein air et j’ai consacré à Inshushinak, mon dieu. O Inshushinak, [je souhaite] que ce que j’ai fais pour vous soit une offrande agréable!


Ostracon (ceci n’est pas un gros mot : definition)

Torang-Tepe (Golestan)
Milieu-Perse (époque)

Traduction :
du magasin, de vin,

6 mari


Poterie peinte 




Buffles sur roues



 Une Belle dame de ces anciens temps !                     







Vase en poterie vernissée.



Base d'une colonne (?)
Statue de Darius Ier



Extrait de Wiki : Statue de Darius Ier , découverte à Suse en 1972, au cours de fouilles effectuées au palais de Darius par une équipe franco-iranienne dirigée par Jean Perrot .C'est une des rares statues en ronde bosse de l'époque achéménide figurant un souverain. Elle a été sculptée en Égypte et elle est décorée de hiéroglyphes et d'inscriptions cunéiformes rédigées en vieux-persan, enélamite et en babylonien spécifiant qu'elle représente Darius le Grand. La statue est en pierre arénite grise1 et mesure aujourd'hui 2,46 mètres. Elle devait mesurer environ 3,5 mètres autrefois avec la tête qui, à ce jour, n'a pas été retrouvée.
Son histoire n’est pas ordinaire : voir Pups




Briques vernissée,

Susa, Khunistan

Achaemenid


Moulage de Persépolis : La scéne d'audience




Jarre Egyptienne
Persepolis
Achaemenid




Tête en poterie appartenant à l'un des Satrapes.
Susa, Khuzistan
Acaemenid



Bracelets en perles de céramiques.

Tête bleue de prince Egyptian
Persepolis
Achemenid



Et enfin, aprés cette dernière tête de lion, voici Saltman !


Dans l'hiver de 1993, les mineurs travaillant dans une mine de sel, sont tombés sur un corps avec les cheveux longs, une barbe et des artefacts.
La découverte comprenait les restes d'un corps, d'une jambe dans une botte en cuir, trois couteaux de fer, une mi-pantalon de laine, une aiguille d'argent ou nettoyeur d'oreille, une fronde, les parties d'une corde en cuir, une meule, une noix, des morceaux de poterie , quelques fragments de textiles confectionnés, et enfin quelques os brisés.
Les mines de sel sont situées au pied des collines donnant sur la rivière Chehrabad, sur la partie sud du village Hamzelloo.
Le corps mentionné avait été enterré au milieu d'un tunnel de 45 mètres de longueur approximativement.
Après des études archéologiques qui comprenait la datation C14 des différents échantillons d'os et de textiles, le Saltman a été datée à il y a 1700 ans. En testant un échantillon de cheveux, le groupe sanguin B +, a été déterminé. En utilisant la dactyloscopie ADN , l'âge de 37 ans et la hauteur de 175 cm ont été déterminées.
Trois images tridimensionnelles montrent les fractures autour de l'œil et les divers dommages qui ont eu lieu avant la mort à la suite d'un coup dur.
Les caractéristiques visuelles présentées, les cheveux longs et la barbe et une boucle earing d'oreille en or indiquent qu'il était un homme de haut rang.
Mais la cause de sa présence et la mort dans la mine de sel de Chehrabad reste un mystère.




à + !