Quelques degrés de plus et voilà que l'Arche de la Défense voit s'emplir le parvis de tout un monde. Promeneurs, employés affamés, touristes appareils photos en mains, Parisiennes en quête de soldes, etc. vont et viennent.
A sa droite (si le devant de l'Arche est bien face à Paris) il y a un grand escalier conduisant Place du Dôme. Escalier banal en soi si ce n'est les énormes cubes qui le bordent
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schéma de stonevox (merci): http://www.stonevox-hm.com/amo/ |
et contenant moultes variétés de plantes et d'arbustes. Cubes décorés d'émaux de couleurs froides puis chaudes.
Passée la Place du Dôme, on arrive devant un mât rouge qui semble indiquer trois directions.
Nous sommes à ce degré-là devant un escalier
qui nous emméne sur un second degré puis la descente reprend d'une façon oblique,
et - surprise -
au beau milieu des marches, s'est levée une vague de pierre, comme si l'escalier fut vivant et mouvant !
En bas, on arrive sur la Place des Degrés.
Un grand V metallique est planté là avec une ligne droite rouge qui fuit derriére. Il parait que le dallage de la place, vu d’une certaine hauteur dessine le portrait du penseur Blaise Pascal, mais moi Philfff five feet high, (et infiniment plus petit que John Keats) je ne peut le confirmer.
Cet escalier montant bien rangé et le suivant - bien dérangé - avec la Place des Degrés, on les doit à Mr Kowalski (1927 - 2004) Je n'ai trouvé aucune explication consensuelle à cette installation, beaucoup en parle mais toujours trés vaguement sur le sens de l'oeuvre.
"En 1987, Kowalski s’attaque au projet qui sera achevé en 1989. La place des Degrés ressemble à un vallon de 10 m de dénivelé surplombé par trois séries de terrasses.L’animation du site par Kovwalski émane de l’enchaînement de 4 figures dynamiques .Un mât métallique rouge surplombant le très large escalier descendant des Quatre Temps, suivi comme glissant sur les marches, par un aileron, précipitent les regards et les corps vers la place. L’ aileron en pierre blanche , asymétrique, semble dévaler l’escalier . Sur la place un “V” proéminant en acier, darde une bande rouge plaquée au sol comme pour diriger les regards vers Puteaux.
" Ainsi, près de Paris, la Défense lui doit La Place des degrés (1987-1989) qui traite comme un ensemble trois niveaux le jour grâce à des marqueurs géométriques et la nuit grâce à des lignes lumineuses. L'utopie de l'escalier vivant où s'élève une vague de pierre met en scène la vibration du mouvement de la foule des villes comme l'avait fait en son temps le futuriste Boccioni dans son célèbre tableau la Ville qui monte. L'artiste est également intervenu sur l'escalier monumental (1992) qui va vers la place du Dôme."
Piotr Kowalski, , est un sculpteur, mathématicien et architecte est un surprenant inventeur, et pourtant malconnu.
Le Centre International de Poésie en dit:
l’un des penseurs d’un art technologique
dont Frank Popper fut le critique et
l’historien, lui est polonais, architecte
aussi, qui dans son atelier de Montrouge, va
créer des « machines » travaillant sur le
temps, qui peuvent à l’explosif, au gaz, et
avec magnétophones qui captent des sons en
temps réel et les restituer à l’envers : la
sculpture de PK dans ce livre est d’après le
sonogramme de la voix de Luca disant
Si ça vous dite vous invite à lire ces liens:
http://www.cipmarseille.com/auteur_fiche.php?id=494
http://www.artcotedazur.fr/actualite,109/art-contemporain,34/chronique-d-un-galeriste,5299?lang=fr
http://montbouge.info/spip.php?article514
et/ou bien juste écouter ce "poème"
Piotr Kowalski
En te multipliant par l’extrême-diamètre
on obtient la longueur de la circonférence
sans contour
∏ (Autre)
Par l’extrême-diamètre !
En te multipliant sans contour
on obtient la longueur de la circonférence
(Loup) K
A + !