Rechercher dans ce blog

jeudi 12 mai 2016

Gdansk, quelques curiosités et puis flop !

C’est la plus grande ville portuaire de toute la Pologne. 
Je ne pouvais donc pas faire qu’un seul billet sur cette charmante ville, bien que mon passage fut bref - cette fin d’après-midi et peut-être un peu demain matin, enfin bref -  j’eus le temps de marcher dans cette vieille ville, pleine de curiosités: en voici quelques unes.

Comme je vous le disais , mes premiers pas dans Gdansk passent par le « Długie Pobrzeżie » « le long quai » en français (à gauche sur la photo).






Autrefois, le port était dans la ville. Conséquence de l’augmentation du trafic maritime, ce quai, bordant la Motlawa, fut créé au XVII siècle et, 

Vestige de ces temps anciens la célèbre grue appelé Żuraw , est restée à sa place, sur ce long quai.
La grue inférieure permet de lever des poids de 2 tonnes à 4 m de hauteur, grue portuaire médiévale, elle, est mentionnée dès 1367, reconstruite en 1444 après un incendie. 

La grue supérieure fut ajoutée au 17eme siècle. Elle soulève 2 tonnes à une hauteur de 27m et permet, entre autre, d'assembler les mâts sur les bateaux.

Très endommagée pendant la guerre, la Żuraw fut restaurée entre 1955 et 62.


Curieuse grue qui fonctionnait grâce à deux grandes roues dans lesquelles marchaient des hommes pour les faire tourner et actionner ainsi les poulies (comme des hamsters !).

D’autres curiosités m’attendaient dans la Basilique Sainte Marie ou Bazylika Mariacka.

Monument de briques rouges, elle est la plus grande église de Pologne avec ses 105 m de long, 66 de large au niveau du 





transept et 27 m de haut. 5000 m2 de surface au sol et le toit occupe carrément un hectare : pas mal non ?









Regardez cet intérieur ! Elle peut contenir 20 000 personnes, ce qui fut fait du temps de Solidarnosc.

Elle recèle de superbes trésors, voyez Pluto :



Non je rigole ;) voyez plutôt 

ces œuvres polychromes :






Le Tableau des Dix Commandements  


Superbe polychromie !! 1480-1490 . peintre inconnu dix tableaux dans lesquels sont représentés deux scènes montrant les vertus et les vices dans le contexte du Décalogue. Chaque scène illustrant le respect commandements l'aide d'ange, contrant le diable, avec le proverbe approprié dessous minuscule écrit en vieil allemand. Le tableau est l'une des premières représentations de tableaux représentant la pratique du respect des dix commandements dans la vie quotidienne. Les voici  (pompés Là) mais ... ne vous croyez pas obligés...
vous pouvez passer ...
·    Premier commandement - Croyez - en un Dieu - comme le montre à genoux devant le Christ bénisse et deux groupes de personnes qui commettent le péché d'idolâtrie;  idole située sur la colonne et la danse autour du veau d' or. L'opposition des deux valeurs, la foi juste et fausse.
·         Deuxième Commandement - Ne pas prendre son nom en vain - le groupe de personnes impliquées dans le processus judiciaire, où sur le banc il y a une croix. Le processus de visible sont deux épisodes: le juge de prendre le témoignage et le dépôt du serment. L'orthodoxie de l'opposition et de parjure.
·        III Commandement - fête sanctifié, dimanche saint - l'écoute fidèle sermons et combiné avec la gourmandise, l' ivrognerie et l'impureté réjouissances dans l'auberge. En écoutant les sermons étaient fortement sous forme de piété valorisée.
·         IV Commandment - Honore ton père, ta mère - une fête à la table où les enfants utilisent la famille et sa fille et son fils-rupture et diffamatoires vieux parents.
·         V commandement - Tu ne tueras pas - les pèlerins chemin où le plus jeune d'entre eux contribue à la façon des personnes âgées et théâtre de deux meurtres, traîtres et contre le vol à pied. Le pèlerinage au Moyen Age ainsi que des voyages associée au risque de danger, de sorte que la scène montre le courage d'un chrétien et d'aider les gens plus faibles.
·         VI Commandment - Ne pas commettre l' adultère - cérémonie du mariage et trois divertissant lascivement un couple qui danse à deux, l' un dans la poignée. L'opposition modestie, la modération et de l' honneur qui apporte les conjoints mariés la promiscuité infidélité conjugale.
·         VII commandement - Tu ne voleras pas - un homme avec une hache (. Tut L' un des symboles de l'œuvre) l' abstention de la tentation de voler les piétons à proximité et deux voleurs volent des articles coûteux de chambre malgré visible à travers les pénalités de symboles de lafenêtre et mises en garde - potence avec trois hommes pendus. La diligence de l' opposition de l'acquisition de biens méchants.
·         VIII Commandment - Ne dites pas de faux témoignage - deux hommes faussement accusé jeune femme contre vieux mari et des témoins véridiques qui quittent la salle, qui a eu lieu la déclaration. Une référence à l'épisode biblique de Susanna et les anciens.
   IX Commandement - Ne pas convoiter la femme de ton prochain - jeune, femme richement vêtue , debout au bord de la rivière avec jambe nue au- dessus du genou soulève désir regardant par la fenêtre du roi et le grand groupe d'hommes et un groupe d'anges vagabonds qui prient.

·         X commandement - Tu ne convoiteras point tout ce qui appartient à ton prochain - l'héritier et la famille du défunt en regardant ses possessions et un groupe de personnes concentrées dans la prière pour les morts. L'opposition à respecter la volonté de la saisie défunt de son déclin.

Et voilà ouf !


A gauche, on peut admirer le triptyque 
« le Jugement Dernier » du peintre brugeois Hans Memling


du moins une copie !! (Oui mauvaise photo j'ai bougé... vous pouvez mieux la voir ici)

car l’original a vécu de belles aventures :

Commandé par un banquier italien, directeur de la filiale brugeoise de la banque Médicis, destinée à l’église conventuelle de Fiesole, mais il est saisi en 1473 pendant son transport par le navire corsaire Peter Von Danzig et offert à la Basilique Notre-Dame de Gdansk. Plus tard le triptyque fut saisi par Napoléon et transféré à Paris au Musée du Louvre jusqu'en 1815. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s’en emparent et l’exporte en Allemagne puis à la fin de la guerre les Russes le récupèrent, il fut accroché au Musée de l'Ermitage à St Pétersbourg, et enfin restitué depuis 1956, il est conservé au Musée national de Gdansk. (ref Wiki).

 Autre curiosité – et la cerise sur le gâteau à mon avis – c’est l’horloge astronomique :

Le véritable joyau de l'église!  Réalisée entre 1464 et 1470, elle fonctionna jusqu'en 1553 et fut ensuite remise en état en 1993. En bas, le calendarium à deux écrans indique la date, l'heure et le calendrier liturgique. Au milieu, le planétarium montre les phases lunaires, les signes zodiacaux et les positions du soleil et de la lune par rapport à ceux-ci. Au-dessus, à midi, des personnages tournent sur deux niveaux : il s'agit des douze apôtres, des Rois Mages et de la Mort munie d'une faux pour sonner les heures. Tout en haut, Adam et Eve font sonner les cloches.


Et toutes les explications ici pour les curieux !

J’aurais pu vous parler encore pendant la vie des rats de toutes les belles choses que l’on peut voir, comme la magnifique chaire,



 ou bien les anciennes peintures découvertes sous des moins anciennes 



















ou bien encore de la statue de St Georges, 





















Mais le sommet m’appelle : j’ai hâte d’admirer Gdansk du haut des 27 métres !

















405 marches à grimper ! A mi-chemin je découvre le dessus de ces voutes étoilées, 





les deux cloches (et oui que deux et pas extraordinaires) et pouf pouf enfin le ciel apparait là.










ET puis… voilà la vue !!
Et puis flop !

ET M..... la batterie de l’Iphone tombe en carafe juste là, en haut de ces 405 marches Grrrrr !! pas de bol tout de même !



A + !

jeudi 5 mai 2016

Gdansk au teint pastel



Gdansk !


C’est la plus grande ville portuaire de toute la Pologne. On la nomme la perle de la Baltique mais j’ajouterais : une perle de plus à mon collier de voyages avec Tallinn et Riga qui revendiquent aussi le terme et sont aussi très belles et qui ont fait eux aussi de l’ambre, une spécialité.

Le nom de Gyddanzyc est apparu pour la première fois en 999. L’origine de ce mot est étroitement liée aux terrains humides où se trouve la ville actuellement (la racine « gd » se rapporte à tout ce qui est humide, mouillé). (extrait de le petit journal).



Malgré le ciel bleu, la lumière est très différente de ma Provence : elle n’encense pas les ocres, ne ravive pas les roses, ni les jaunes des façades ne rivalisent avec le soleil.
Tout juste révèle-t-elle les nuances pastel des maisons.
Alors comment traiter « photographiquement » parlant de cette Polonaise lumière ? Dans le doute, j’opte pour le noir et blanc qui, ma foi, rend bien l’atmosphère.





Les premiers pas dans Gdansk passent par le « DŁUGIE POBRZEŻIE » « le long quai » en français.

 Une petite galère attend le touriste pour un petit tour sur la Motlawa. 

On croise,  le long du quai, plusieurs portes superbes qui ouvrent sur des rues perpendiculaires, ici la Porte du pain.

Sur la rive opposée, c’est le renouveau : les immenses anciens greniers sont soit détruits soit transformés pour abriter la Philharmonique, ou bien des apparts, un hotel, etc.



 

Tournons sur Dluga Targ qui se poursuit par la rue Dluga après la fontaine de Neptune. Ah ! Neptune ?  immigré grec ! Témoin d’un passé ou le pays n’était pas hostile à l’immigration. Amnésique Pologne !



Mais bon passons. Ou plutôt, revenons en couleur sur Dluga Targ:

il me faut accepter la lumière un peu fade et apprécier ces façades pastel, car c'est vrai elles sont admirables. 









Pensez à cliquer sur les photos pour mieux les voir !


Et voilà ! je vous laisse sur cette splendide rue !

A + ! 

jeudi 28 avril 2016

La Défense XVI - Les beaux jours arrivent !

Les beaux jours arrivent !
Le soleil réapparait doucement en cette fin d’Avril sur La Défense, alors rien de tel qu’une petite balade !
Sans trop trainer tout de même car, primo, il ne fait que 8°C et deuzio, depuis que ma fille m’a offert un bracelet cardio,
Qui me dit de marcher 10000 pas/jour,
Qui, malgré mes reproches réitérés, en oublie toujours la moitié,
Qui me dit que je dors mal et
Qui a fini au fond du tiroir de la table de nuit…enfin bref, depuis ce temps, je me dis que je ne me bouge peut-être pas assez: alors oui , rien de tel qu’une petite balade !


Et puis profiter pour vous faire découvrir ce musée en plein air J


Juste aprés le CNIT, à droite de la Grande Arche, le dos tourné à  Paris, ont poussé en 1989, des tiges d’acier : un « utsurohi », installation métallique, mise au point par l’artiste japonaise Aiko Miyawaki.

Ces « dessins en l'air » symbolisent le lien entre le ciel, le vent et la lumière. Le résultat offre une composition de 30 colonnes de 30 cm de diamètre
en acier galvanisé, recouvert d’un matériau en verre cristallisé, scellées au sol, dont la tête est reliée par de fines tiges d’acier inoxydables de diamètres variables
et longues d’environ 10 mètres.



















Passée l’Arche, on aperçoit entre deux immeubles, une jolie passerelle : 

un pont Japonais qui se nomme 

                                                                                                                                                                                                    « Le pont Japonais »

Le pont Japonais souhaité par l’architecte Kisho Kurokawa fut réalisé par Peter Rice, une passerelle piétonne en une seule portée de 103 mètres enjambe les sept voies de l’axe routier et relie la Tour Pacifique (réalisée par Kurokawa) à l’immeuble Kupka.


Pour les intéressés, je cite RPF, http://www.rfr-group.com/, qui a créé la structure :










"Double arche sous-tendue : deux arcs inclinés, caissons en acier soudé de section triangulaire se rejoignent en leur sommet. Chacun est sous-tendu par un tirant qui suit la courbure parabolique de l'arc et dont la courbe est maintenue par un alignement de suspentes formant un plan stable entre arc et tirant. Au point d'intersection de chaque suspente avec le tirant se trouvent les noeuds de connexion, sur lesquels viennent s'assembler les bielles horizontales qui écartent les deux tirants ainsi que la structure contreventée du support de tablier. "




"Plus bel ouvrage de construction métallique en 1994 par le Syndicat de la construction métallique de France."                                                                                                                                                  



 J'ajouterais qu'il est coiffé d'une élégante voûte de verre qui sans enlever de sa superbe, permet un certain confort au piéton, perpétuel victime de la météo Parisienne.




A + !