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jeudi 17 décembre 2015

Mon ventre vous parle Suédois: Lussekatt !

Le Dimanche 13 Décembre, en France, tout le monde s’en bat l’œil.


Sauf, bien sûr, ceux qui sont nés ce jour et  ceux qui joue au loto tous les 13 du mois... Par contre, en Suède, ça se fête ! 
Et Kallé, 
l’une de nos deux épatantes valeurs ajoutées à la famille, nous avait dit :
«  Nous viendrons Dimanche ! »

Ce dimanche en 13, donc, ce premier jour où le soleil grappille quelques instants le soir, C’est la Sainte Lucie !
Et ce dimanche en Suède c’est le jour où dans chaque école, chaque ville, des jeunes filles, soigneusement choisies partent en procession, suivies de leurs « tärnor » (demoiselles d'honneur) distribuer des gâteaux, des bougies sur la tête … étrange coutume me direz-vous, oui mais...

 Lucie a pour signification Lumière… 


Une Lucia nationale sera même élue, un peu comme Miss Univers, nous précise Kallé. Jour de fête donc, là-bas, à laquelle nous allions participer nous aussi grâce à Kallé : avec notre petite Caille, (Oups ! Docteur notre petite Caille, voulais-je dire) ils nous confectionnèrent les célèbres pâtisseries : les « Lussekatt »

N’ayant pas la recette sous la main, les bases sont extraites du net et puis grâce au duplex avec la ville de Tollered, Maman-Kallé apporta les précisions et le savoir indispensable. Farine, Beurre et patin-couffin + du safran ! 

Le Safran: la particularité de ce gâteau, 
et le jardin a, un tant soit peu, participé avec nos quelques étamines récoltées le mois dernier J






Je vous le dit d’emblée : un-ré-gal. 

à + !

vendredi 11 décembre 2015

Surtension en Soutenance


L’atmosphère est chargée sans être pesante,

il y a un je ne sais quoi dans l’air,
quelque chose, une particulière tension.

Est-ce la clarté des jours de Décembre ?
Et ce soleil tapi, diffusant une lumière uniforme et retenue comme pour ne pas détourner l’attention des auditeurs.

Est-ce le silence ?
Cette absence de bruit ponctuant d’un blanc chaque pause du discours. Intonations résonnantes jusqu’au bout de l’amphi, d’une faconde raisonnée.
Oui tout cela.
La tension est palpable.
L’attention aussi : le public est figé.
La technicité des échanges n’a d’égale pour la plupart que notre perplexité. nous n’avons à peine compris la question longuement développée, que la réponse fuse, l’argumentaire se répand jusqu’à nous, profanes incrédules. Alors, laissant le fond aux initiés, nous nous focalisons sur la forme.
 
L’air est électrique, comme la matière grise rassemblée ici, et j'imagine les neurones bruissant aux vibrations exacerbées des synapses sous les toges immobiles. Une question me taraude : ces rouges vétus, seront-ils à la hauteur ?
Qu’importe.
Quel bonheur, quel fierté de voir briller mon diamant, mon parangon J dans cet écrin prestigieux.