La
Collection Lambert en Avignon ET en la prison Sainte-Anne. LA DISPARITION DES LUCIOLES
« Alors que le grand marchand d’art Yvon Lambert
annonce la fermeture de sa galerie parisienne pour décembre, une grande partie
de sa collection avignonnaise est délocalisée à la prison Sainte-Anne,
désaffectée depuis 2003. L’exposition La disparition des lucioles, hommage
à Pasolini, est
une expérience esthétique et sensorielle qui n’oublie pas l’histoire des
détenus. » (MEDIAPART)
Je ne vais pas
mentir, le but premier de notre visite n’était pas l’expo de la collection
Lambert mais bien son écrin, le lieu si particulier où ses œuvres étaient
exposés : La prison Ste-Anne en Avignon.
Et nous n’avons
pas été déçus.
Le décor est
rude, émouvant, froid, inhospitalier.
Et ce qui marque,
ce ne sont pas les œuvres mais les murs
auxquelles elles sont accrochées, les portes par lesquelles on y accède.
J’étais entré
avec le projet de faire un billet sur l’expo, j’en suis sorti avec la
conviction qu’il me faudra en faire deux voire trois. Voici le premier.
du 17
mai au 25 novembre Avignon, à la Prison
Sainte Anne
La collection Lambert est enrichie de quelques œuvres empruntées à d’autres collections. Elle se découvre dès
l’entrée de la Maison d’arrêt : au premier couloir X.Veilhan nous
montre 5 policiers sous 5 réverbères qui montent la garde (ou bullent ?).
La plupart des œuvres se situent dans les cellules ouvertes
ou bien quelquefois fermées,
il faut alors – comme un maton – coller son œil au judas pour les voir
Le fait d'exposer une création comme une pile
de valises dans une prison n'a pas le même impact sur le visiteur que si elle
était exposée dans un aéroport.
L' exemple "Guilty" montre bien que nous sommes manipulés : l'artiste montre une femme tatouée "coupable".
Coupable , ça peut-être de chose futile comme la gourmandise, de plus profond: d'être nue et belle nous la voyons nous comme : coupable d'un fait grave, illégal car jugée, et emprisonnée.
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KIKI SMITH, Fille avec globe. |
Ainsi "La Fille avec globe " ou l'installation
«Mannequin avec empreinte de pinceau n°50»
ne délivrent pas le même message derriére
une porte de prison:
Je considére donc que le message porté par une sculpture,
l'allégorie d'une installation peuvent
être ici amplifiés ou bien détournés du sens initial
voulu par l'auteur.
Mais trève de commentaires, je vous laisse regarder ces quelques photos...
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CLAUDE LEVEQUE, J'ai revé d'un autre monde |
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François Halard Niel Toroni, «Mannequin avec empreinte de pinceau n°50» |
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Tiens un Wharol ! la chaise électrique... |
Article intéressant: http://www.claudinecolin.com/fr/1045-la-disparition-des-luciole
à + !