Rechercher dans ce blog

vendredi 20 juin 2014

Mon ticket pour les Mystères d'Eleusis.

Yep ! les voyages reprennent !  :))

Les hôtels Athéniens étant bondés ces temps-ci, me voici logé pas très loin : à Elefsina. 

Elefsina ou bien Eleusis : j’ai pensé tout de suite aux Mystères et j’ai pris un ticket illico pour la visite !


Par mystères, entendez bien sûr le sens cultuel du mot. Les cultes à mystères se différencient des cultes officiels sur différents points, notamment, les participants subissent des initiations successives, apprenant à chaque fois quelque chose de plus sur les secrets de la divinité ; ils progressent dans des grades montrant leur niveau d'initiation.













Selon la mythologie grecque, Hadès enleva Perséphone, fille de sa frangine Demeter – Bougrement facile avec son masque d’invisibilité ! - au cours d'une cueillette de fleurs dans les prairies d'Enna, pour l'épouser et en faire la reine des Enfers.

Déméter étant la déesse de l’agriculture et des moissons, les cultures cessèrent de croître dans les champs alors qu’elle parcourait le monde à la recherche de sa fille. 

Un jour, alors qu'elle errait sur les terres de Grèce sous les traits d'une vieille mendiante, elle entra dans la cité d'Éleusis et demanda l'hospitalité. 

Les citoyens l'accueillirent avec une grande générosité et, en reconnaissance, la déesse dévoila sa véritable identité et récompensa ses bienfaiteurs : elle leur dévoila ses mystères et la maîtrise de l'agriculture.



Le site archéologique est évidement un vaste champ de ruines, de blocs de pierres brisés érodés par le temps.



Pourtant on peut voir ci et là quelques beaux restes, des hauts-reliefs finement ciselés, des chapiteaux impressionnants et des places pavées donnant la mesure de la taille époustouflante des édifices. 





L'origine du Légo ?





Aussi des réseaux d’eau propre, d’eaux usées avec des bouches de récupération d’eaux pluviales.

                                                 Et tout cela débute vers le 6ème siècle av JC, la civilisation grecque, tout de même !


Dire que l’on s’extasie en France devant une rangée de grossiers menhirs érigés par une horde de Celtes qui, pendant une de ces ondées bretonnes - oui cela doit remonter à ce temps-là - décidèrent de faire grève contre la densité excessive du granit en picorant des baies à l’abri d’un dolmen…

Continuons la visite...


       
  



Il y avait deux célébrations dans l’année, les Grands Mystères et les Petits Mystères. La procession débutait à Athènes au pied de l’acropole et le culte se célébrait dans le télestérion d'Éleusis.
 

Les mystes recevaient ce jour-là les premiers secrets de l’agriculture… si le coeur vous en dit toute la suite ici: Les mystères d’Eleusis

Pour finir, je vous invite à regarder d"autres belles pièces.





Je dois ajouter que mon ticket devait être quelque peu périmé : à la procession ce jour-là, il n’y avait personne…à + !

mardi 27 mai 2014

2Q14 - le monde s'est modifié ...

2Q14 - le monde s'est modifié ...

Une force tout à fait inconcevable s’est mise en activité, et le monde lui-même qui m’environne a fini par en subir des modifications.
Si vraiment les choses se sont réellement produites ainsi, c’est-à-dire si le monde où je me trouve a vraiment été modifié, où le changement d’aiguillage s’est-il concrétement effectué ? Quand et comment ?
«… 1Q84 – voilà comment je vais appeler ce nouveau monde, décida Aomamé.
Q, c’est la lettre initiale du Question. Le signe de quelque chose qui est chargé d’interrogations… »
(1Q84, livre 1 Haruki Murakami.)

Quelquefois, la réalité m’interpelle : Y a t-il eu distorsion dans l'Espace ? Le temps s’est-il déformé, comme dans 1Q84 ? Certaines choses ne sont pas tout à fait les même. Ma loc de voiture par exemple…


Tiens j’ouvrirais bien une rubrique qui pourrais s’intituler « une poussière dans l’œil » ou bien « Chercher l’erreur » ou encore  "2Q14"
à + !

vendredi 23 mai 2014

Le Bien est ce à quoi toutes choses tendent - La Déf VII.


Et voilà, encore un blanc dans l’agenda de mes missions, Retour sur La Def.
Petite promenade donc, pour combler un peu ce temps mort avec ces oeuvres qui ravissent le regard.


Je vous présente « Icare » nommé aussi « le Colosse » d’ Igor Mitoraj dont on avait déjà vu une œuvre là (le grand toscano).
Géant de bronze mutilé impose sa stature aux passants affairés. 2001.


 
Un peu plus loin, Igor Mitoraj, encore lui ! Avec « Ikaria », qui aimerait prendre son envol… mais une main s’accroche fermement à sa cheville et empêche tout départ… 


Et enfin  Léonardo Delfino au milieu d’un plan d’eau nous offre des formes complexes en résine de polyester. 1983. : « les lieux du corps »  ces formes (organes de monstres ? formes Daliesques en 3 D ?)  


Certes certaines oeuvres ravissent le regard et d'autres... Entre perplexité et interrogation… 
"Tout art et toute investigation,
et ... 


... pareillement, toute action et tout choix tendent vers quelque bien, à ce qu’il semble. Aussi a-t-on déclaré avec raison que le Bien est ce à quoi toutes choses tendent."

Delfino tend assurémént son art vers quelque bien, reste à comprendre lequel...
à + !