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vendredi 14 mars 2014

Comme une verrue à Savona, la Forteresse de Priamar.

Eh fan, bloqué en Ligurie, j'ai donc l'occasion de passer quelques heures à la visite, voici donc la Forteresse de Priamar avant de vous faire découvrir si le temps le permet le coté Ligurie du levant et celle du ponant.

Oui, comme une verrue j’ose dire,
car, m’y promenant, je pensais que tout ici était à démolir pour redonner un édifice digne à ce superbe promontoire d’où 




le panorama, tant sur la ville que sur la mer, est grandiose.









Loin des beaux murs lisses 

de pierres de tailles, loin des remparts crénelés des édifices militaires Vauban, la Forteresse de Priamar, quadrilatère à l’aspect sévère, est faite à partir de briques rouges , de pierres, ciments et autres divers matériaux qui, de prés, n’est en fait pas très joli.



Je me suis dit que, bon si les Savonnais gardaient ces ruines, c’est qu’ils avaient de bonnes raisons (autres que économiques) de le maintenir en son état.
J’ai donc cherché un peu sur le net pour voir.
Je vous avertis, on va faire un peu d’Histoire, juste pour justifier la pérennité de ce site… pas trop joli.
On y va.




Par la position stratégique pour le contrôle de la mer et de l’embouchure de la vallée, les traces témoignent  que la colline de Priamar fut de tout temps occupée par les hommes : vestiges datant de l’âge du bronze et du fer,  nécropole romaine, etc.

A partir du IVème siècle, Savona augmente son importance, devenant l’un des centres de contrôle de la province Maritima Italorum : du haut de la colline, la ville s’agrandit vers la plaine, entourée par un mur. Puis le promontoire de Priamar a été progressivement isolé de la vie active est devient plutôt le siège de l’activité religieuse : s’y trouvent :

 - La Cathédrale

.
-    - Pas moins de dix églises des confréries (dont on dit que les Oratoris ont été conservés et replacés dans les églises reconstruites dans la ville basse).
   
  - Le Palazzo Vescovile, Palais de l’évêque, palais de la Loggia

-   - Le Château Ste Marie

La plupart seront détruits !! 


En 1528, avec la soumission finale de Savone, Gênes impose la construction d'une imposante forteresse qui débute en 1542 dans le but de protéger, d’une part des attaques de l’Etat de Savoie et d’autre part à garder sous contrôle la ville de Savona.
La structure militaire conçue par Mr Olgiati, utilise la différence de nature entre la zone de la Cathédrale et le Château. La zone de la forteresse est divisée en deux secteurs, séparés par le fossé de Sant’Anna et comporte deux places d’armes.

À l’intérieur des bastions, aux XVIIème et XVIIIème siècles, furent construits les palais du Commissario, des Ufficiali et de la Sibilla, rejoignant celui de la Loggia, rescapé du XVème siècle.
En 1815, avec l'annexion de la Ligurie au Piémont, la forteresse a été utilisé comme pénitencier, y ont été emprisonnés Santorre di Santarosa, révolutionnaire,  Giuseppe Mazzini, Père de l’Unité Italienne, la Giovine Italia, dont la cellule est à visiter.
Fin du XIXe siècle : la conversion d'une partie de la zone à des fins industrielles a conduit à la mise à niveau d'une partie des remparts et bastions.




La forteresse longtemps détestée par les Savonnais comme une expression de la domination génoise, n'a pas été utilisée pendant une longue période, presque considérée comme un corps étranger à la ville. On peut le comprendre.


La forteresse vue par Turner !


« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »


à + !

mardi 11 mars 2014

Frontières #4 !


Frontières est une revue numérique littéraire axée surtout sur la fiction, qu'elle soit SF, historique ou bien encore sur la Fantasy: 

Les #0 et 1, mon billet  ICI

Le #2 ne m'avait pas déçu non plus, mon billet: .

La revue #3 est disponible ICI

Voici sorti le numéro 4 si ça vous tente !        le lien de ce dernier web magazine  et bien le dernier :
pour le télécharger en pdf  !

Hélas l

http://editionsdunexus.files.wordpress.com/2014/02/frontieres-4-page-page.pdf      



« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »

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vendredi 7 mars 2014

La tête - presque dans la lumière - à St-Joachim


La tête - presque dans la lumière - à St-Joachim

Hé oui presque ! les éclaircies sont maintenant de très courte durée, le ciel se couvre d’une vilaine couche nuageuse. Le soleil n’est pas resté bien longtemps, la lumière, la bonne lumière celle qui révèle le relief et magnifie les couleurs, cette lumière-ci s’est estompée.

Donc petit challenge pour moi : s’arranger de cette grisaille avec mon 50D

Il pleut...Le réglage en 400 ASA permet d’avoir assez de clarté sur les barques, au détriment du fond : le ciel est blanc, on ne distingue aucun nuage pourtant bien présents. Mais si j’avais favorisé les détails pour une netteté du ciel, alors le premier plan et les barques seraient trop sombres : nécessité d’un filtre ?

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Le ciel bas tamise la lumiére: peu de relief, l'or des roseaux est mat..

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Merci Photoshop : une variante de ce paysage aux barques.

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« Le chemin dans le paysage doit emmener le regard en balade… »

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Par chance, une éclaircie rehausse le jaune paille des roseaux, relevant ainsi le relief du paysage.Ah dilemme !  Brigitte (Lumières d’ailleurs) l’avait dit lors du stage (Vé le stage photo à Marseille)  : donner la part belle au ciel lorsqu’il est intéressant ! : mais là, l’eau est aussi intéressante, je n’ai pas pu choisir, j’ai diviser 50/50 mon cadrage entre ciel et terre…

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En couleur cette photo est n u l l e : Sous ce ciel bas et de plus à l’ombre des arbres, les couleurs sont très affadies, par contre, le N&B révèle bien les différentes teintes de gris.  Et c’est là que je regrette de ne plus utiliser mon vieil argentique AT1 : pour N&B c’eût été super…



Et joli en sépia aussi J


« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »

à + !