Livourne, le douze au soir.

Superbes couleurs !!

Après la pluie, le soir offre à la mer des couleurs d'aquarelle, que les balustres contemplent, attendant que le soleil, à l'horizon, se noie.

Le mauvais temps ayant fait fuir
les promeneurs, il n'y a qu'un oisif pour sortir se mouiller et aller contempler cette clarté de fin d'aprés-midi.                                        

Au loin, on aperçoit un panache de fumée noire; le reverbére me dit " Pour Habemus Papam, ça ne sera pas ce soir"

Livourne, le 12 mars.

CON PIOGGIA DIMINUIRE LA VELOCITA: de Florence à Livourne

« Con pioggia diminuire la velocita »

c'est ce qu'annonce l’affichage électronique sur la voie rapide. Evident, peut-on penser, à voir comment il pleut dru ! Pourtant quelques Fangio locaux doublent à grande vitesse. Les essuie-glaces frottent le pare-brise, ça couine, ça m'énerve... radio.

La RAI fredonne quelques classiques entrecoupés des derniers commentaires sur l’élection papale (nous étions le 12, la veille, la couleur de la fumée Vaticane avait déçue des centaines de personnes attendant sur la place St Pierre au Vatican - beati misericordes quia ipsi misericordiam consequentur – (allez ! Vous avez le droit d'aller sur Google translate) mais je m'égare...

« Con pioggia diminuire la velocita »

Le parcours 'Florence, aéroport Peretola - Livourne' sera pour ma part piano, piano.

Après avoir tourné deux fois dans la banlieue nord Florentine, je trouve enfin la direction Livorno par la SGC Fi-Li-Pi (Firenze-Livorno-Pisa). C’était pourtant si simple quand Mr Europcar me l’a expliqué ! pourquoi n’ai-je pas pris le GPS ? 

Enfin, j’y suis .

Et à peine sur la voie, il faut que je m’arrête : Fotografia ! Monumentaux, ces pins autour des imposantes villas !

Et remarquables: leur élégance contraste si bien avec l'aspect massif des bâtiments, les uns élancés mettant ainsi en valeurs les autres et vice-versa.

Mais bon aujourd’hui, il pleut, c’est de saison me direz-vous : oui mais la lumiére n'y est pas et les couleurs sont...délavées et puis la Toscane sans soleil, c’est un peu comme un tiramisu de supermarché : l’eau vient tout gâcher, et de plus, j’ai horreur des gâteaux mouillés.

 OUF !! la pluie se calme un peu: petit arrêt, petit en-cas, et pourquoi pas, petite grimpette au Chateau de Lari qu'on aperçoit au loin pour la digestion ?

Le chateau est fermé en cette saison mais au pied des remparts rouges, l'eau ravive les couleurs des façades détrempées.

Du haut des remparts, beau panorama sur la campagne Toscane !

J'allais juste, pour vous dire le désert des rues: Y a pas un chat ! et bien si !

« Con pioggia diminuire la velocita » C'est reparti !

et puis voilà Livourne avec un peu de soleil...et le Grand Hotel Palazzo.

à +

Petite balllade au Barrage Zola

Il était temps que je vide mon Canon de tous les clichés pris depuis deux mois car il en avait pas mal, entassés tout au fond de la carte mémoire, tellement que j’ai dû y taper sur le cul pour les faire sortir ! oui oui croyez-moi…

Alors voici une petite balllade faite dés les premiers beaux jours de Février : le Barrage Zola prés du Tholonet. 

Bonjour Cézanne.

Ciel bleu ! Température idéale pour la marche ! 
 
 

C’est là-haut que nous allions grimper avec, 
dans les sacs à dos, 
le pique-nique, amélioré d’un excellent Cahors - merci C&JL 
- et d’une non moins bienvenue bouteille de champagne - merci A&M - 

(et à cet instant-là, la question était: allions nous repartir...)

En parlant de ça, tiens, nous nous étions bien organisé (oui je dis nous, ça dilue ma responsabilité ...)

Pique-niquer ici sur cette belle terre rouge là où nous avions trouvé un peu d'herbe... !



 Alors qu'un peu plus loin, il y a bancs et tables d'installés près de la maison forestière, dans un cadre superbe...m'enfin...

Bref, rassasiés, et pleins (non pas saoûls),  pleins de courage, nous avons repris la marche et dèjà , on pouvait apercevoir le barrage Zola (le pére) avec en toile de fond la Montagne Ste Victoire: Ma-gni-fi-que !

 

Réalisé en pierre de taille entre 1850 et 1854 par le père d’Émile Zola, François, le barrage Zola était destiné à retenir les eaux de ruissellement de la montagne Sainte-Victoire afin de créer une réserve nécessaire à l’alimentation de la ville d’Aix-en-Provence.

 Le Barrage par lui-même, n'a rien d'extraordinaire, par contre le paysage est très beau.

On aperçoit en bas la maison forestière ... où nous aurions pu pique-niquer...

La grimpette continue doucement, jusqu'à atteindre le haut des crêtes, ici aussi, arrêt pour s'en prendre plein les yeux: Vous pouvez cliquer sur les photos pour mieux les voir

  

 Vous pouvez cliquer sur les photos pour mieux les voir

Le temps de dire "Oh les jolies fleurs !! " Et dèjà, c'est la descente sur l'autre versant vers Le Tholonet !           

 Durée de la ballade 1h30 en temps normal, rajoutez une heure en cas de pique-nique "arrosé" + une, si vous êtes avec vos dames... (mais non, j'rigole)

Un lien pour l'itinéraire: BARRAGE ZOLA

A + !