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jeudi 17 janvier 2013

Un coup de pouce Aristotélicien.


Tandis que Marseille s'ouvre Capitale Culturelle 2013, moi je retourne à Thessalonique, pour quelques jours, hélas, pas même le temps pour le tourisme. Juste une petite marche.

Se faisant, je croise Aristote qui, comme d'habitude, joue avec les enfants. Le saluant, je lui confie mon

souci et lui demande "quand Qu'en penses-tu ?" (oui, on se tutoie depuis le temps qu'on se croise là sur cette place)

Il me dit "Philfff, vois-tu :
'Toute chose nécessaire est par nature ennuyeuse.'

Ok, mais parfois Ari (oui, on est assez intime pour les diminutifs) j'ai des doutes.

alors il me répond :
'Le doute est le commencement de la sagesse' touche mon gros orteil, cela te portera chance comme à tous ces touristes .


 
 Il faut savoir qu'en effet, comme pour de nombreuses sculptures, une partie est considérée comme porte-bonheur, faisant luire le bronze à  cet endroit. Pour mon ami philosophe c'est le gros orteil.

Effleurant donc cette extrémité, je me doutais bien que ce n'est pas ça qui aller arranger mon cas, et qu'il serait plus sage d'aller se restaurer.


Alors ? me demande-t-il, vraisemblablement tu sembles satisfait !


Je lui dis donc mon intention d'aller déjeuner et j'ajoute:

 ' Il faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable à ce qui est possible, mais incroyable'


Ah ah ah ! répond-il je la ressortirai celle-ci !



Le restaurant où je vais m'asseoir n'est pas trés loin, la dernière fois je n'avais pas eu l'occasion d'en profiter, cette fois:  "Δια Ταυτα"  ( Dia Tauta : Pour Conclure,  m'a-t-on traduit).
Mais il sera l'objet d'un autre billet.

lundi 14 janvier 2013

Fiou ! Failli la rater cette expo !

Fiou ! Failli la rater cette expo !  avec un planning chaotique en début d'année, une venue sur Paris était loin d'être assurée ! Et puis deux heures et quart de queue pour finir, mais voilà; Ouf : j'y étais.


Extérieur Grand Palais, temps pourr pluvieux.

On était Jeudi
On était dans la file d'attente,
Et on était bien content d'atteindre le petit panneau "A partir de ce point, l'attente est de deux heures" (non je n'ai pas la carte Sésame à 36€), le Grand Palais fermait ses portes à 22h00, ce qui nous laissait bien du temps pour perdre nos regards dans les fenêtres de Hopper (oui, j'ai bien dit fenêtres).











Intérieur Grand Palais - Foule dense.

Des aquarelles d'abord nous appellent, certaines oeuvres de jeunesse - elles ont déjà la patte Hopperienne - puis des gravures dont quelques unes retiennent notre attention: la perspective, l'angle de vue est déja signé.

Bon, étant d'une éducation picturale nulle, d'une culture de l'art aussi mince qu'un pinceau n° 10/0 atteint d'alopécie aiguë, on ne va pas vous faire une critique ici à faire pâlir Fabrice Bousteau. 

Même que, on ne va pas en faire du tout.

Juste vous dire que, exceptées quelques toiles "surexposées" telle Nighthawks ou Lighthouse Hill, on retient son souffle à l'approche de chaque tableau: Hopper a une façon bien personnelle de vous transmettre tout la quiètude mais aussi  l'ennui, le vide de la vie de ses contemporains américains. Les visiteurs ne s'y trompent pas, des mots s'échappent:
Sun empty room


Eleven a.m.
Devant Sun empty room : Ben là y a carrément personne !,  justifié ce "carrément" ! car si sur la toile d'avant 'y avait quelqu'un' mais ce quelqu'un reflétait un tel
désœuvrement... (Eleven a.m.)


Devant House by the railway : on peut entendre "Hitchcock"  c'est vrai, il y a quelque chose d'une indéfinissable angoisse dans ces fenêtres fermées, notez le point de vue: celui qui regarde cette maison -c'est à dire, nous, en l'occurrence maintenant :) - nous sommes de l'autre coté de la voie ferrée, en contrebas, comme si nous nous étions tapi là.

House by the railway
 Notez aussi la lumière ambiante et le contre-point rouge brique des cheminées desquelles aucunes fumées ne s'échappent, on pressent l'habitation déserte...



D'autres s'exclament solitude, mystère, voyeurisme ! voyeurisme ? pourquoi donc ? Parce que fenêtres. Et quand on regarde à travers une fenêtre, on a le sentiment de voler l'intimité des gens. Et chez Hopper, des fenêtres; il y en a partout ! Hopper instille un sentiment de culpabilité à certains...


Quoiqu'il en soit, à la fin de l'expo,   le sentiment que tous ces personnages expriment est palpable, tout baignés qu'ils soient, de la lumière Hopperienne:  Derrière une quiètude pastel, transparait la résignation.


Cette expo, les couleurs, la lumière si particuliéres à Hopper est un régal, je vous la re-com-mande !

Un lien:
lemonde.fr/culture/portfolio/2012

mercredi 9 janvier 2013

Dernier déplacement de 2012 était Suédois.

Nous voilà donc en 2013, mais à part ce 3 à la place du 2 et quelques excès de chocolat, foie gras et cetera, rien ne change...et bref: me revoilà sur mon blog.

Dernier déplacement de 2012 était Suédois.

Le ciel était donc Suédois, la vitesse de croisière Suédoise (4 heures pour 200 km derrière deux chasse-neige)


La température était Suédoise...

 Mais aussi le joli paysage était Suédois.
 

 Ville d'arrivée : Karlshamn.

Karlshamn est une très belle petite ville, malheureusement, l'hiver n'est pas la meilleure saison pour l'apprécier: les rues sont désertes, les boutiques ferment tôt et ne parlons SURTOUT pas des restos.

J'ai eu la chance d'y venir en été et je peux vous dire que, entre ballades en campagne et dîner à la fumerie de poissons (Coté Histoire, Bodekull,  petit port de pêche de la mer Baltique est devenu Karlshamn, le Port de Karl en 1666), les beaux jours, ça vous laisse de beaux souvenirs... mais bon.


Belles vitrines et toujours ces éclairages typiques scandinaves aux fenêtres.




  



 





  
 




Provençal que je suis, je ne m'imaginais pas que l'on pouvait rouler à vélo par ce froid et la neige, Et pourtant...Et il n'est pas le seul, je vous l'assure ! 
  

17h30: La foule en cette veille de Noël est, bien entendu, Suédoise !