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jeudi 2 août 2012

L'Oliveraie en Juillet - Août

L'Oliveraie en Juillet - Août, sous la chaleur estivale, n'a pas beaucoup besoin de soin, juste observer l'apparition - ou non - de la mouche de l'olivier.
Nous avons décidé de faire bio de chez bio et donc de ne pas pulvériser d'insecticide, au risque c'est vrai de minimiser la production, mais bon, nous verrons le résultat de cette première année puis nous aviserons. Le Flash Info rédigé par le CIVAM Oléicole des Bouches du Rhône pour les adhérents de l’ACOPA commence ainsi:

Flash Info
2012 : n°7 du 19 juillet 2012
Les relevés dans les pièges nous indiquent une situation de très faible présence de la mouche sur les deux premiers vols, niveaux de captures qui ne justifient pas pour l’instant d’intervention insecticide. En effet, les niveaux de captures sont faibles (dans la plupart des cas inférieurs à 1 mouche par piège et par jour) et les températures élevées limitent la viabilité des pontes...

L'observation de nos olives confirme, les piqûres sont rares. Une bonne nouvelle pour nous !!

Nos oliviers ne sont pas trés chargés en fruits, est-ce le manque d'arrosage ? ou juste l'année qui est ainsi aprés les grands froids de l'hiver ? Les deux Mon Capitaine ! 



Déjà l'AFIDOL le 4 Juillet nous avertissait :

"La nouaison est terminée en toutes zones. Les premières estimations confirment une récolte d'un niveau moyen avec une très forte hétérogénéité d'un verger à l'autre en fonction des dégâts du gel de février et des averses localisées au cours de la floraison et de la nouaison..." 

Depuis, l'association nous préconise de poursuivre les irrigations...chose que nous n'avons pas faite.




Dans l'Oliveraie, un peu de nettoyage s'impose, arracher les quelques grandes herbes qui poussent à l'ombre des feuillages et éliminer les gourmands qui partent du pied des arbres.

mercredi 1 août 2012

Carte postale de touriste insouciant : De passage à Zadar


De passage à Zadar


Je déambule hagard, désolé pour la rime, mais j'étais rayonnant mais paisible, un  peu comme cette première photo:  détendu comme une carte postale de touriste insouciant.



 Je déambule donc, les yeux levés sur les façades antiques de la vieille ville péninsulaire.


Le lion Vénitien annonce la couleur à l'entrée Est, au dessus de la "Porte de la Terre Ferme" et, dés celle-ci franchie, la "Place des 5 puits" le confirme: la cité est chargée d'Histoire.
 


 Tant d'églises réunies en une si petite cité mais si peu ouvertes au public. L'église St Donat, où l'on peut y faire deux pas, et quelques autres dont la cathédrale St Anastasia néanmoins nous ravissent.





Mais la présence d'un ange un peu plus loin renforce l'idée prépondérante que nous n'avons rien vu: une ville comme Zadar de la période néolithique, à celle Romaine,
Byzantine
puis Vénitienne
ou encore Française et puis Autrichienne...



Zara avant Zadar,
mais bien avant Idassa,
puis Jadera,
et puis Diadora.

Diadora qui signifie: La ville avant la ville...





 ... une ville si riche de son passé restée toujours debout, ne se livre jamais tout à fait; Permettant au chaland  un regard étonné sur un patio au détour d'une ruelle...








Joli contraste que ces quatre poubelles jaunes bien alignées, qui volent la vedette aux ruines romaines sur le grand Forum !











A l'extrême ouest, au bout de la péninsule, d'avoir quadrillé la ville, les jambes se font lourdes et c'est tout naturellement que l'on s’assoit  sur les marches où l'orgue marin décline sa gamme au rythme des vagues. Inlassablement.

Le soleil s'est couché et Zadar annonce sa modernité en couleurs; panneaux solaires multicolores et changeants, restituant au ciel chaque nuit l'énergie qu'il lui a donné le jour.