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mercredi 31 janvier 2024

DES LUMIERES DANS LES CARRIERES.

 Un village très touristique au point de n'être guère plus habité vraiment - je dirais même que l'hiver  y a dégun - situé dans les Alpilles - donc en hiver ça caille - au flanc des ruines d'un château, s'appelle les Baux de Provence. C'est toujours un plaisir d'aller le visiter pour ses petites échoppes artisanales - boire un vin chaud - et puis aussi pour les Carrières Des Lumières, surtout si les artistes exposés sont à notre goût. 

Ces carrières, où on extrayait une belle pierre blanche, d'abord utilisée pour la construction du 
Château et de la Cité des Baux puis pour servir aux constructions alentours pour la région, puis ces vastes carrières ont été reconverties en spectacle multimédia. 


On y projette des œuvres de peintres (le plus souvent mais pas que) sur  les façades intérieures, hautes de 14 mètres, plongeant ainsi le visiteur dans une exposition  totalement immersive.

Cet été, il y avait les maîtres hollandais: de Vermeer à Van Gogh et également Mondrian. Voici.






Mondrian: 

Mondrian, dans mon classement à moi, c'est un peu comme Klein: il a eu une révélation, on s'en est réjouit, et il s'est dit tiens ça va me faire du blé ce truc, je vais t'en faire une série. Pas bête. Mais je suis un peu méchant, il n'a pas fait que ça mais c'est toujours les même choses qu'on nous donne à voir. C'est certain ça rend vachement bien ici, bien que Mondrian pour moi, c'est comme la tarte tropézienne:  une fois y avoir gouté, on s'en lasse assez vite, alors il faut y revenir mais pas trop vite.



Et puis heureusement il y avait les peintres hollandais ! un vrai festival.

En commençant par Vermeer

"La Ruelle"

"L'Art de la peinture", La Dentellière et la servante dans "Femme écrivant une lettre et sa servante"

"La Jeune Fille au verre de vin" et "La Laitière"

"La Laitière" et "Le Verre De Vin"

"La Jeune Fille à la perle"

Et un petit détour chez Bartholomeus van Bassen :
"Intérieur d’une église"


En passant par Rembrandt
"Le Retour du fils prodigue" et "Bethsabée tenant la lettre du roi David"

Des portraits

En passant aussi par Hendrik Cornelisz Vroom et ses marines.
Au centre : "Arrivée d’un trois-mâts hollandais au château de Kronborg, Helsingør"



Et je terminerais  par Van Gogh

"Les Terrasses des cafés le soir"

"La nuit étoilée"

"La nuit étoilé"

"Autoportrait"

"Les tournesols"

"La nuit étoilée"
Sur cette dernière photo on se rend mieux compte de l'ampleur des projections où nous sommes tous immergés, les salles étant assez vastes pour ne pas se gêner. 

Voilà la nuit est tombée ;)    
A + !


6 commentaires:

  1. Dis donc... on peut vraiment dire que c'est immersif et qu'on y est littéralement plongé.e.s !
    Vermeer je l'adore, alors que Van Gogh n'est pas vraiment ma tasse de thé mais j'aurais du mal à t'expliquer pourquoi... Peut-ètre que j'aime, et beaucoup beaucoup, seulement les expressionnistes bien plus... expressionnistes que lui ?
    Quant à Mondrian, mème si je n'aurais pas su le dire aussi bien que toi je partage pratiquement ton opinion.
    Mais... c'est quoi, la tarte tropézienne..?
    ;-))
    Ciao Philff,
    siu

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    1. C'est vrai Siu que pour bien voir, on voit bien ! La technique est assez travaillée pour que les couleurs soient rendues admirablement mes photos ne reflètent que médiocrement la réalité. Il faudrait que que tu vois ça de près ! Bon. On peut aimer qui on veut Veermer, VanGogt; On n'en a déjà parlé : "Gusti e colori, che non si discutono" Pour la tarte tropézienne je t'enverrais la recette ! mais je pense personnellemnt que tu ne manques rien à ne pas la connaître; enfin, là aussi "non tutti i gusti sono alla menta" ;)))

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  2. j'ai visité les Baux il y a une dizaine d'années en février. Alors, les carrières étaient fermées hors saison. Par ailleurs j'ai des préventions contre les spectacles "immersifs", j'aime me confronter à l'oeuvre en vrai

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    1. Certes, tu as raison, une peinture contemplée juste en face de soi dans sa dimension réelle, qu'elle soit immense ou bien qu'elle soit une miniature donnera toute sa force et le regard percevra le message qu'elle émane (ou pas); Mais ici il n'y a pas de comparaison à faire, ici c'est un spectacle, une projection sur des façades aux proportions imposantes, à différentes distances, différentes profondeurs, sur différentes perspectives et avec un affichage dynamique. Même s'il est important de connaître les œuvres, quoiqu'il en soit c'est un festival de couleurs. Entre expo classique et spectacle immersif, rien n'interdit d'aimer les deux ! Tu es déjà allé peut-être à La Défense ? Il y font le même genre de spectacle (mais en moins bien, bien sûr;)). Bonne soirée Miriam et merci d'être passée !

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  3. Je suis allée aux Carrières l'année où c'était Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. C'est une expérience que je renouvellerais volontiers, le côté immersif et immense du site donne un relief particulier aux oeuvres. J'en garde un excellent souvenir.

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    1. Oui une belle expérience, et puis l'avantage de la vastité de l'endroit (vastité ? J'invente là ? à vérifier sinon j'aurais peut-être pu dire vastitude à l'instar de le bravitude de Ségolène qui n'est pas à une connerie près, la preuve en est faite encore dernièrement) bon la vastité de l'endroit permet à une palanquée de visiteurs de profiter sans se gêner les uns les autres; on se sent tellement petit dans ces carrières. Bonne journée Aifelle ! j'espère que tu vas de mieux en mieux ! merci d'être passée.

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