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samedi 30 novembre 2013

De l’importance de la mémoire. Paradoxe. La Def V

De l’importance de la mémoire. Paradoxe : Lisbonne – La Def. Paris .




”Le Grand Toscano” trés belle œuvre de Igor Mitoraj.

Sur un socle de granit, une partie d’un buste colossal semble cassé - comme abimé par le temps – rappelle les restes de statue antique – sentiment renforcé par le fait qu’au pied du colosse on peut voir un cylindre et un cube de granit disposés un peu comme des morceaux de ruines d’un temple ancien.
Ruines neuves pour quartier neuf ? là ou ne s'étalaient que des champs, 
on s'invente un passé.










En 1755,un mois après le tremblement de terre de Lisbonne, l’ingénieur militaire Manuel da Maia, chargé de la reconstruction de Lisbonne, choisit de raser les décombres du quartier de la ville basse (Baixa), le plus touché, pour le reconstruire entièrement selon les plans de l’architecte Eugénio dos Santos : une immense partie du patrimoine archéologique va ainsi être enfoui à jamais. Le hazard quelquefois, aide à rappeler à tous le passé, telle que cette villa romaine enfouie sous terre mais dont on peut encore apercevoir les vestiges dans … les toilettes publiques !
on enfouit le passé.

De l’importance de la mémoire.


Paradoxe : Baixa, Lisbonne – La Défense, Paris .





mardi 19 novembre 2013

Escapade à Lisbonne

Ah Lisbonne ! la belle capitale !
De cette escapade, je ne chercherais pas à vous inonder le blog des lieux les plus touristiques, dans une description approximative à faire marrer Le Routard et Michelin: 
Ou vous connaissez déjà - Ou il faut y aller ! 
Je ne vais pas vous faire le guide, hé !  



Mais je vous sait particulièrement perspicaces et l’objet de ce petit billet n’a pu vous échapper. Ils sont partout dans la ville recouvrent des murs entiers, décorent boutiques et lieux publiques : les traditionnels Azulejos !


Aprés ces quelques simples motifs géométriques, laissez-moi vous montrer quelques fresques, certaines trés belles mais trés abimées (tentatives de vols ?)
D'autres trés trés bien conservées car protégées par exemple dans le cloitre de l'église de São Vicente de Fora, remarquable par les carreaux muraux du XVIIIe siècle qui racontent les fables de La Fontaine entre autres thèmes ou comme ci-dessous dans le palais de Sintra (qu'il faut voir absolument).
Certaines encore superbes malgré leur exposition à tout public, comme cette ancienne boutique ayant hébergé, à droite un ferronier, et à gauche un serrurier (cliquez sur les photos pour mieux voir)

                                           










Plus récentes: Ruines aprés le tremblement de terre et, du port, une vue de la ville.





C'est bien beau, mais c'est banal, me direz-vous, allez, une petite dernière avant de vous montrer ceux à qui 

Hum, je disais, vous montrer ceux, à qui va ma préférence. Grâce à Simona, (Ames et secrets) que je vous recommande en passant, nous avons pu découvrir, avec un grand plaisir des merveilles bien cachées: 

Passée une petite porte d'immeuble assez anodine, Simona nous guide dans une petit passage qui - surprise - abouti à un portail tout aussi banal. Le batiment est ancien, je devine sur le coté encore les traces des support de la cloche où l'on devait sonner: Un orphelinat construit par la Reine, aprés le tremblement de terre de 1755.

Et dans le vestibule, commence d'étonnantes fresques d'Azulejos représentant des scénes de l'ancien testament.
"Victoire d'Abraham à Hoba"

"Sacrifice d'Isaac"

Tous les murs sont recouverts
"Jesus petit au milieu des docteurs"
Les détails sont trés fins, la faience est intacte.
"Isaac bénissant Jacob"

Dés que l'on accéde aux escaliers, la surprise continue !
Cruanté de Saul...


Massacre des innocents

Purification
Circoncision

David choisit la peste avant la famine ou la guerre

Mort d'Absalom


Fruit de la Terre Promise

Pour finir, un petit détail montrant bien l'ancienneté des tableaux: au fond du paysages, les artisans ont voulu représenter des dromadaires...qu'ils n'ont jamais vu:
cela donne de drôles d'animaux !

à +

samedi 16 novembre 2013

Il règne en France une ambiance crépusculaire: c'est les Suisses qui le disent...

T. , le 14 Novembre 2013

Je m’étais tranquillement allongé dans la méridienne de ma Junior Suite à l’Excelsior, la tête dans les coussins pour profiter d’un peu de calme...hi hi ! ah que c'est bon la frime...
C’était en vain car les dernières nouvelles sur TV5, qui retransmettait le journal de 19h30 de RTS, faisaient monter ma tension (soit jusqu’à 3 et demi, pour ceux qui me connaissent)
Il fallait que je vous le partage:
Le très pro présentateur Darius Rochebin, parlait du dernier record de notre cher Président : sa cote de confiance.

Et voici que son copain en face, Mr Beuret en rajoute une couche (je cite) :

« Il règne en France une ambiance crépusculaire »

« Le Français qui écoute en continu les infos le matin reçoit une rafale en quelques minutes de mauvaises nouvelles… »

http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/#/video/info/journal-19h30/5377018-impopularite-de-francois-hollande-les-precisions-de-michel-beuret.html

Vous savez quoi ? cette dégringolade me rappelle la petite phrase d’ Hubert Koundé ( La Haine 995), écrit par Mathieu Kassovitz:
"C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages.
Le mec, au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer :
jusqu’ici tout va bien,
jusqu’ici tout va bien,
jusqu’ici tout va bien.
Mais l'important, c'est pas la chute c'est l'atterrissage"

Donc : wait and see ?
à +