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mercredi 23 octobre 2019

À la croisée des chemins, Madrid. Oui, ça vaut le détour.


À la croisée des chemins, là où la mer n’est pas concevable, là où retourne toujours le fugitif, mettons que je parle de Madrid...

Ainsi commence la très belle chanson de Joaquín Sabina "Pongamos Que Hablo De Madrid"

C'est vrai, à Madrid pas de mer et on pourrait dire, à l'instar de Rome, que tous les chemins y mènent, voilà très certainement pourquoi nous y sommes passés.
Parce que ce n'était pas gagné: ceux qui l'avait visitée n'avaient été pas si enthousiastes; "c'est trés bruyant - c'est cher - il faut marcher beaucoup - etc" et on s'était posé la question : Madrid ça vaut le détour ?

Eh bien oui ça le vaut, voici quelques bonnes raisons d'aller trainer ses pieds par là.


D'abord  il y a l'architecture; le Palais de Cybèle en est un bel exemple.
Merci d’applaudir au passage, l'ingéniosité du photographe qui a mis su capter ces contre-points que sont le drapeau et les panneaux de sens interdit dont les bandes horizontales se font écho. Oui dommage qu'il y a ce bus.

Et puis, les incontournables;  les musées.


En deçà de la place de Cybèle,
il y a le Musée Naval.




 C'est un musée situé dans le majestueux ancien ministère de la Marine qu'il faut absolument voir; très riche en documents, maquettes... de la période des découverte des autres continents, avec des écrits de Magellan pour ne citer que celui-ci.

Les photos sont autorisées, ça c'est un plus car il y a tellement de chose à voir !




Plus loin le Musée Thyssen-Bornemysza, (pas visité par manque de temps)

puis le Musée du Prado :
superbe pinacothèque. Greco, Goya, Rubens, Etc.

Particulièrement aimé la deuxième Joconde, qui, d'aprés les experts, serait contemporaine à la Joconde du Louvre.

Complétement séduit par La Maja Vétue et La Maja Nue de Goya

Et bouche bée, a s'en décrocher la mâchoire devant le triptyque de Bosch, le Jardin Des Délices.  (Ah ! un triptyque :))
Photos interdites, mais j'ai trouvé un lien Cliquez là




















Et plus loin le Musée de la Reine Sofia.
La Star du Musée étant, bien entendu,  Guernica.

Ensuite, il ne faut pas oublier un joli petit musée, situé dans l’ancien hospice de San Fernando: le Musée d'Histoire de Madrid. Batiment au style très baroque, ce musée offre un large regard sur l’évolution historique de la ville.

Habits, Importante collection d' éventail, Meubles, Monnaies, Ecrits, Porcelaines, Photos, Gravures représentant la ville à différentes époques, mais aussi des peintures, etc... tout est ce qui représente Madrid depuis 1560: A ne pas manquer.




 Voilà pour les musées que j'ai pu voir, mais il y en a tant d'autres ! C'est vrai que souvent le coût du billet d'entrée rebute à se rendre dans plusieurs musées et oblige à faire un choix, malgré que l'on a le temps, dans ceux que l'on ne verra pas :((

Mais si on prépare un peu son voyage quant aux dates, on peut visiter beaucoup avec peu d'argent:
Musée naval: 4 €
Musée du Prado: Gratuit de 18 à 19:00
Musée de la Reine Sofia: Gratuit 19 à 20:00 et Dimanche 13-19:00
Musée d'Histoire de Madrid: Gratuit.

A + !





mercredi 16 octobre 2019

Le Facteur nous a écrit


 

Le Facteur nous a écrit, citations, proverbes, pensées,

Naïveté ?

Sagesse !


Ici quelques exemples pêle-mêle.

Cliquez sur certaines images peut-être pour mieux lire.








































A + !

mercredi 9 octobre 2019

Il était une fois le Facteur Cheval







Il était une fois le Facteur Cheval. Ah mais là stop . Ne croyez pas qu'il est un facteur faisant sa tournée à cheval non, Facteur Cheval n'est pas un mot composé, comme Sage-Femme, Oiseau-Mouche ou Chou-Fleur ! non.

C'est un facteur qui fait sa tournée à pied, marchant plus de 40 km par jour pour distribuer le courrier dans la campagne de la Drôme provençale.






En fait, je reformule mon intro, c'est mieux:

Il était une fois un facteur nommé Cheval, Ferdinand de son prénom.

Ferdinand a 31 ans lorsqu'il devient Facteur, mais c'est à 43 ans, un jour d’avril 1879 que son pied bute sur une pierre si bizarre qu'elle lui rappelle un rêve: construire un palais  à la hauteur de son imagination. Il y consacrera 33 ans de sa vie et achèvera son palais à l'âge de 76 ans !

Bel exemple de mixte Art Brut/ Art Naïf, l'oeuvre sera classée Monument historique par André Malraux. en 1969.

Les façades sont foisonnantes !

L'artiste débutera par la façade Est en créant la Source de la Vie sur laquelle veillent un chien et un lion, et son imagination impressionnante l'emporte :

Grotte de St Amédée, Temple Égyptien, etc.. sur la droite.

Trois géants César, Archimède et Vercingétorix,









une petite place pour ranger sa chère brouette etc, etc. sur la gauche.


Ensuite la façade Sud: étranges oiseaux, animaux, arbre minéral, musée antédiluvien.























Façade Ouest:



 Ferdinand fait cohabiter cultures et religions: on peut voir Mosquée, Temple Hindou, Chalet Suisse, Maison Carrée d'Alger, Château du Moyen-Age... cliquez sur les photos pour mieux voir.




séparés par des colonnes portant une lettre de son nom C H E V A  L.



Façade Nord: De loin la plus riche, on ne sait plus ou poser le regard:  Je veux longer de droite à gauche et vice-versa pour essayer d’intégrer l'ensemble dans sa globalité, mais il y en a partout.



 Mais aussi  la plus aboutie: je m’arrête à chaque instant pour détailler chaque cm2; divers animaux, Phénix, Minotaure et autres étranges figures cohabitent sous l’œil d' Adam et d'Eve: Jardin d’Éden revisité ? Une citation gravée: "D'ici, j'ai sorti la reine du Monde".












Au-dessus la terrasse: accessible par trois escaliers: pèlerins, oiseaux, tourterelles et la pierre d'achoppement, celle à l'origine de la construction du Palais.






Au dedans: la Galerie: "Entrée d'un Palais Imaginaire"
Frise de coquillages, Bestiaires, et maintes citations de Ferdinand. Citations que je regrouperais dans un prochain billet ;)



Et puis un poème d’Émile Roux :"Ton Idéal, Ton Palais" qui donnera enfin un nom à cet édifice: Le Palais Idéal, à lire complet dans le prochain article


En 1912, il achève son Palais et grave:
"1879-1912, 10000 journées, 93000 heures, 33 ans d'épreuves, plus opiniâtre que moi se mette à l’œuvre"






A + !