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mercredi 19 août 2015

Deo Optimo Maximo, à consommer avec modération.

Je n'ai pas particulièrement de penchant pour les liqueurs mais en cette fin de voyage dans la Haute-Normandie, il ne fallait tout de même pas manquer le Palais Bénédictine à Fécamp ! Je vous invite à la visite. Le palais est extraordinairement riche en scultures et ornements presqu'à outrance, à mon avis. Wiki parle de style Néo-gothique et Néo-renaissance, jusqu'à Art nouveau, sur d'autre sites, on le décrit baroque: ce qui confirme bien l'idée que j'ai, qu'on a là un bien bel amalgame excentrique, pour l'époque.

Mais je dois dire qu'on est scotché par la beauté de l'ensemble.

L'intérieur se visite pour la modique somme de huit euros et cinquante cents: vous en avez pour votre argent et même davantage: des trésors y sont exposés.

Si le palais se visite comme un musée, il faut savoir que c'est aussi là que l'on fabrique toujours la liqueur Bénédictine. D'ailleurs, tout rappelle celle-ci:

Dans le hall d'entrée, un superbe vitrail montre les moines bénédictins composant la secrète recette du breuvage avec quelque 27 épices et plantes .





Dans les ormements des plafonds apparait un flacon bien reconnaissable de la liqueur:


Puis on entre dans la bibliothéque: on nous annonce qu'elle renferme quelques milliers de livres anciens !

Mais aussi une superbe collections d'objets religieux, émaux, ivoires, bois sculptés, beaucoup datant du moyen-âge 




St Jean
 
Ensuite, d'autres superbes salles nous offrent, là une impressionnante collection de ferronneries anciennes

Là, les statues des illustres religieux entourent une immense salle eclairée au fond d'un imposant vitrail représentant François 1er accueilli par les Bénédictins devant l'ancienne Abbaye de Fécamp.



Puis nous passons dans les caves, dans les salles de fabrications ou s'alignent de beaux alambics cuivrés (pas de photos, mais bon ça n'était pas extraordinaire non plus).

Pour vous situer un peu l'histoire de ce liquide à boire avec modération, sachez que la recette proviendrait d'un moine bénédictin (on s'en doute) mais c'est en 1863 qu'Alexandre Le Grand (non ne révez pas, ce n'est pas celui que l'on connait, mais juste un négociant en vins d'une famille Fécampoise) serait tombé sur un vieux bouquin de 1510 renfermant la recette...

Aprés certainement plusieurs essais infructueux et d'immémorables bitures, il parvient à reconstituer une potion convenable qui appellera donc Bénédictine, Panoramix ayant déjà fait gravé un ® derrière "Potion Magique ®" 

Commerçant dans l'âme, il y ajoutera D.O.M. (Deo Optima Maxima), mot d'ordre des Bénédictins, mais surtout parce que ça fait plus vendeur.


 (Un récit + authentique ? : ICI)

Avant de passer à la boutique, nous pouvons lire l'histoire de la liqueur et admirer une belle collection de plus de 600 contrefaçons dans le monde.


Une belle véranda nous accueille pour la dégustation en fin de visite.

A bon entendeur, salut ! et A + !

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