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mardi 9 septembre 2014

La disparution des lucioles, les portes témoignent. Prison St-Anne. Avignon. (3)


 Une maison d'arrêt reçoit les prévenus en attente de leur procès, ainsi que les détenus condamnés à une peine d’emprisonnement inférieure à deux ans. Il s’agit du type d’établissement qui souffre le plus du surpeuplement carcéral.
A ne pas confondre avec une maison centrale qui désigne une prison recevant des condamnés à de longues peines d’au moins deux années. Soumis à un numerus clausus, le principe de l’encellulement individuel y est en conséquence respecté. Elle reçoit les détenus les plus dangereux.

La prison Sainte-Anne, maintenant désaffectée depuis 10 ans, est une prison d'arrêt.



Dés le premier couloir, je me suis posé la question: vers quoi se porte le regard de celui que l'on enferme ?
La fenêtre ? symbole de l'évasion ? 
Non. La porte.
Chaque pas dans ces couloirs. La porte.
Chaque cri. La porte.
Chaque fois qu'un gardien glisse un oeil dans le judas. La porte.
La porte ne représente pas l'évasion mais la libération tout simplement. 

 










Et lorsqu'on découvre l'intérieur de ces portes,  se révèlent les bribes du passé de chaque personne captive.

Et si le clou de l'expo "La disparition des lucioles" était en fait de ces cellules vides, ces portes ouvertes ?  

Les lucioles ont disparues, restent leurs traces sur leurs portes.

 

   vous pouvez cliquer pour mieux voir

      
    




  


























    







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à + !

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