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mardi 16 juillet 2013

Arrêt-café à Trieste: e sì perché no?

In strada E70
et passant prés de Trieste: le panneau,  Trieste centro, m’interpelle.
Quelques heures à perdre, pourquoi ne pas y faire un arrêt-café et vérifier un tant soi peu le billet de Michelaise ?
e sì perché no?


Enfin la voiture garée pas très loin du centre, je traverse le grand canal et me retrouve devant une superbe église style orthodoxe : San Spiridone. Ah zut ! Je n’ai pas pris mon 50D et voilà : pas de belles photos à vous offrir ; grand dommage !!


 Continuant mes déambulations, je franchis enfin le seuil de l’Urbanis pour goûter un petit macchiato, très bon - manque le petit dessin dans la mousse - le décor également tient sa promesse, la voute d’origine laisse encore apparaitre quelques jolis fragments de peinture.

(Désolé pour la photo, pas mon 50D, snif…)





Au hasard des rues, le théâtre romain, l’église Santa Maria Maggiore et, au flanc de celle-ci, à main droite, plus intéressante à mes yeux, l'église de San Silvestro: une des plus ancienne de la ville, forme irrégulière, elle a gardé, presqu’intact, son caractère de style roman. Des petits détails (armoiries, sinopia, restes de peintures polychromes) ajoutent à son charme épuré.

(J’y reviendrai avec mon 50D vous montrer tout ça en détail…)










Au loin, là-haut, une tour : allez ! mes kilos superflus ! au trot ! Grimpons voir si la vue vaut le coup d’œil. 




  
 Passage devant la bibliothéque del Converto dei Frati minori cappuccini 










et ouf ! Superbe panorama sur la ville !!









Allons un peu plus loin, jusqu’au Forum romain et la cathédrale San Giusto.
(Non, je n’irai pas plus loin sans mon 50D)



Re-descendu, je passe par la grandiose Piazza dell’Unita, 


dont voici le détail d’une façade.

En face les statues La Sartine me montrent le Caffé’ Degli Specchi 



 - allez un petit cappuchino avant de reprendre la route ! -

L’intérieur est splendide (et différent de la photo de Michelaise) Le cappuccino est à la hauteur du lieu (j’ai mon joli petit dessin dans la mousse)

 






De retour dans la rue, je regarde l’heure à l’horloge solaire, mais un gros nuage me joue des tours, heureusement, quelque chose me dit que è tempo pisolino…





Retraversant le grand canal, je dis à James :
« Arrivederci, je n’ai pas le temps pour une vraie visite de Trieste. »

De but en blanc, il me répond:
 « Time is, time was, but time shall be no more…»


Et oui.



À + !

5 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Alors là, tu imagines, j'ai adoré ton article !! Trieste en grand, en vrai, même sans 50D... et tu (vous ??) as largement sacrifié aux cafés !! Je préviens vite Siù, mon amie de Trieste !! et en plus, tu (?? bof !) m'as donné envie d'aller la voir ma Siù : c'est chouette Trieste !!!!

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    1. Merci Michelaise, Trieste, j'y passe souvent devant sans jamais m'arrêter : c'est donc ton billet qui a décidé ! Mais la ville vaut plus qu'une simple escale !

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  3. Merci pour cet hommage à ma ville que, meme si petit à cause de la durée de votre visite, je ressens comme plein d'attention et de sensibilité... un grand merci, vraiment.
    Et tout à fait d'accord avec vous : le petit San Silvestro est la plus belle église de Trieste, et "son charme épuré" la meilleure expression pour la résumer.
    Tout à fait génial, d'avoir terminé l'article par cette phrase de Joyce..!

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    1. Merci Siu pour votre commentaire ! Io sono felice que mon billet vous a plu. Votre ville est trés belle et vaut plus qu'un simple arrêt-café ! Il y a tant de petites choses à y découvrir ! J'y reviendrai !

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