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vendredi 23 novembre 2012

Taman, que dire ?


Taman, que puis-je en dire ?  Alors que je pensais pouvoir visiter la ville,  je n'ai eu le temps que de voir le front de mer, par manque de temps. 
Et puis quelquefois les circonstances vous amènent en un lieu imprévu, tellement improbable que la seule pensée qui vous traverse l'esprit est: "mais qu'est-ce que je fous là ?" 
Les circonstances: Un travail qui finit plus tôt que prévu dans l'après-midi et un hôte qui a prévu de vous inviter à dîner donc beaucoup plus tard, et apparemment pas question de vous lâcher dans la ville tout seul.
Alors, votre hôte, très attaché à la qualité de l'accueil, vous dépêche son chauffeur.

                                   Le programme; la visite d'un village cosaque reconstitué !



Un peu à l'écart de la petite ville, un village donc dit cosaque a été construit. La saison touristique est maintenant terminée et l'enclos est fermé, mais pour nous, grâce à la notoriété de celui qui nous invite, on rouvre !




Les maisonnettes blanches faites de boue et de chaume s'alignent le long de quelques allées: ici la maison du barbier, là celle du ferronnier, etc...Tout est joliment décoré de palissades de bois, de petits jardins remplis d'ustensiles agricoles, de tonneaux, etc.



ça me fait penser au village dans la BD d'Asterix le Gaulois...



Mais si on peut douter de la fidélité historique, ce genre de reconstitution a le mérite de garder, d'une façon ludique la mémoire des peuplades anciennes tels ces cosaques guerriers, qui avaient eu le droit de s'installer aux frontiéres de la grande Russie à la condition de protéger le royaume des assaillants.









Mais devant le buste de Catherine II, la question me revient:
Mais qu'est-ce que je fous là, dans ce pseudo village cosaque à shooter des reconstitutions historiquement douteuses?
Si la visite n'était pas vraiment à mon goût,  le dîner typiquement constitué, lui était excellent.


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